MOCLOBEMIDE
MOCLOBEMIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/4/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
P-CHLORO-N-(2-MORPHOLINOETHYL) BENZAMIDEEnsemble des dénominations
BAN : MOCLOBEMIDE
CAS : 71320-77-9
DCIR : MOCLOBEMIDE
USAN : MOCLOBEMIDE
autre dénomination : RO-11-1163
bordereau : 2885
dci : moclobémide
rINN : MOCLOBEMIDEClasses Chimiques
- ANTIDEPRESSEUR (principale certaine)
- IMAO A (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibe préferentiellement et de façon réversible, au niveau central, la mono-amine oxydase de type A.
Au niveau périphérique, l’inhibition porte sur la MAO A et la MAO B.
- ANTIDEPRESSEUR (principal)
Par inhibition de la mono-amine oxydase.
- DEPRESSION (principale)
Dépression endogène et non endogène.
– Lancet 1993;342:1528-1532.
Autre publication :
– Lancet 1993;342:1528-1532. - BOUFFEE DE CHALEUR DE LA MENOPAUSE (à confirmer)
Flush de la ménopause, étude pilote :
– Lancet 1994;344:691-692.
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
Un cas fatal, chez un sujet âgé, débutant après 7 jours de traitement :
– Lancet 1996;347:762-763. - HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
Un cas mortel rapporté, 6 cas cités :
– Lancet 1996;347:762-763. - VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN RARE)
- TROUBLE DU SOMMEIL (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ASSOCIATION AUX NEUROLEPTIQUES - TACHYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ASSOCIATION AUX NEUROLEPTIQUES - HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Favorisée par la consommation d’aliments riches en tyramine.
Six nouveaux cas décrits dont un avec hémorragie cérébrale et rétinienne, et une trentaine d’autres cas cités, le plus souvent réversible à l’arrêt du traitement :
– Lancet 1995;346:1032.
Dix cas rapportés à la pharmacovigilance australienne :
– Lancet 1995;346:1498.
Douze cas rapportés à la pharmacovigilance australienne :
– ADRAC Bull 1996;15:15. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (A CONFIRMER )
Un cas avec fièvre, rash cutané, diarrhée, prurit, céphalées, vomissements et épreuve de réintroduction positive :
– Lancet 1996;347:1329-1330. - GALACTORRHEE (CERTAIN )
6 cas observés sur 10835 patients traités; le risque relatif de développer une galctorrhée serait supérieur à celui encouru avec les inhibiteurs sélectifs de la sérotonine, mais inférieur à la rispéridone:
– Lancet 1998;351:802.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etudes chez le rat et le lapin. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- TROUBLES PSYCHOTIQUES
- RISQUE SUICIDAIRE
- PHEOCHROMOCYTOME
- ANESTHESIE GENERALE
Interrompre le traitement 24 heures avant l’anesthésie. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Réduire la posologie. - ALIMENTS
Aliments riches en tyramine :
Le moclobémide n’augmenterait que peu les effets tensionnels de la tyramine.
– Clin Pharm Ther 1992;52:286-291.
En fait, le risque de crise hypertensive dûe à la tyramine existe, mais à un degré bien moindre qu’avec les IMAO non sélectifs; mettre simplement les patients en garde contre les excès d’aliments riches en tyramine.
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Passage dans le lait maternel (inférieur à 1% de la dose administrée).
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Posologie usuelle, voie orale, chez l’adulte :
Débuter par trois cents à quatre cent cinquante milligrammes par jour en 2 à 3 prises à la fin des repas.
Si besoin, la posologie peut, au bout de deux semaines, être augmentée pour atteindre six cents
milligrammes par jour.
Eviter les aliments riches en tyramine.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
1.60
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorption rapide et complète par le tractus gastro-intestinal, non influencée par la prise d’aliments.
Pic plasmatique une heure après prise par voie orale.
Existence d’un effet de premier passage hépatique.
Biodisponibilité par voie orale voisine de
60% après administration unique,
de près de 85% après administrations répétées, justifiant alors d’une réduction de la posologie.
Répartition
Bonne diffusion tissulaire.
Liaison aux protéines plasmatiques : 50%.
Passage dans le lait : moins de 1% de la dose maternelle.
Demi-Vie
1.60 heure.
Métabolisme
Substance complétement métabolisée par le foie en divers composés dont certains conservent une activité.
Elimination
(RENALE)
Plus de 90% de la dose administrée sont éliminés par les urines en 12 heures.
Bibliographie
– Drugs 1992;43:561- 596.
– Lancet 1993;342:1528-1532. (REVUE GENERALE)
– Clin Neuropharmacol 1993;16,Suppl2:63-68. (EFFETS SECONDAIRES)*
– Drug Saf 1995;12:46-54. (REVUE GENERALE)*
– Drugs 1996;52:450-474. (Revue générale pharmacologie et clinique; 115
références)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- AURORIX (ALLEMAGNE)
- AURORIX (ARGENTINE)
- AURORIX (AUTRICHE)
- AURORIX (BRESIL)
- AURORIX (DANEMARK)
- AURORIX (NOUVELLE-ZELANDE)
- AURORIX (PORTUGAL)
- AURORIX (SUEDE)
- AURORIX (THAILANDE)
- AURORIX ROCHE (SUISSE)