GLICLAZIDE

GLICLAZIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/6/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(AZA-3 BICYCLO(3.3.0)OCTYL-3)-1(METHYL-4 BENZENESULFONYL)-3 UREEEnsemble des dénominations
DCF : GLICLAZIDE
DCIR : GLICLAZIDE
autre dénomination : S 852
autre dénomination : SE 1702
bordereau : 1860Classes Chimiques
- HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
- DIMINUE ADHESIVITE PLAQUETTAIRE (principale certaine)
- SULFAMIDE HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
- FIBRINOLYTIQUE (secondaire certaine)
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (à confirmer)
– S Afr Med J 1979;56:247.
Mécanismes d’action
- principal
Augmente la libération d’insuline par le pancréas.
En provoquant la fermeture au niveau des cellules bêta pancréatiques d’un canal potassique ATP dépendant, le glimépiride induit une dépolarisation membranaire et l’ouverture de canaux calciques. L’entrée de calcium dans la cellule déclenche la libération d’insuline par exocytose.
Pourrait également posséder une activité hypoglycémiante extrapancréatique, indépendante de la libération d’insuline et impliquant notamment une augmentation de la capture de glucose au niveau des cellules musculaires et adipeuses. - secondaire
Inhibition de la secrétion de glucagon (à confirmer).
Stimule la secrétion de somatostatine.
Diminue l’aggrégation plaquettaire.
- HYPOGLYCEMIANT (principal)
- ANTIDIABETIQUE (principal)
- ADHESIVITE PLAQUETTAIRE(DIMINUTION) (accessoire)
- FIBRINOLYTIQUE (accessoire)
- DIABETE NON INSULINODEPENDANT (principale)
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
FORTE DOSE
SUJET MAIGRE
SUJET DENUTRI - NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DIGESTIF (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
– Eur J Gastroenterol Hepatol 2000;12:119-121. - TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (CERTAIN )
Elle régresse en quelques jours à l’arrêt du traitement. - PRURIT (CERTAIN )
Elle régresse en quelques jours à l’arrêt du traitement. - ERYTHEME (CERTAIN )
Régresse en quelques jours à l’arrêt du traitement. - URTICAIRE (CERTAIN )
Elle régresse en quelques jours à l’arrêt du traitement. - TROUBLE HEMATOLOGIQUE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
SENSIBILISATION AUX SULFAMIDES - THROMBOPENIE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
SENSIBILISATION AUX SULFAMIDES - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
SENSIBILISATION AUX SULFAMIDES - LEUCOPENIE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
SENSIBILISATION AUX SULFAMIDES - ANEMIE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
SENSIBILISATION AUX SULFAMIDES - PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Gastroenterol Clin Biol 1992;16:96-103. - PLEURESIE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
Un cas après 2 semaines de traitement :
– Resp Med 2000;94:94.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etudes chez des rates recevant des doses considérables de sulfamides hypoglycémiants, sans rapport avec les doses thérapeutiques usuelles. - TOXICITE PERINATALE
- HYPOGLYCEMIE NEONATALE
Risque d’hypoglycémie néonatale sévère par stimulation excessive des cellules bêta de Langerhans du foetus lors de l’administration à la mère, en fin de grossesse, de sulfamides hypoglycémiants.
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit. - INSUFFISANCE RENALE
- ANESTHESIE GENERALE PAR BARBITURIQUES
- SUJET AGE
- HYPOGLYCEMIE
- GROSSESSE
Relais thérapeutique par l’insuline. - DIABETE INSULINODEPENDANT
- ACIDOCETOSE
Relais thérapeutique par l’insuline. - INSUFFISANCE MEDULLAIRE
- ALLERGIE AUX SULFAMIDES
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- DIABETE DE LA MATURITE AVEC OBESITE
- INFECTION INTERCURRENTE
Relais thérapeutique par insuline. - INTERVENTION CHIRURGICALE
Relais thérapeutique par l’insuline. - TROUBLES HEMATOLOGIQUES
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
* Avant le traitement:
Contrôler la numération formule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales.
Accompagner le traitement d’un régime hypoglucidique.* Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Débuter par quarante à quatre vingt milligrammes en
2 prises par jour avant les repas.
Tant que la glycosurie post-prandiale persiste, augmenter la dose de quarante à quatre vingt milligrammes par jour par paliers de quelques jours.
Quand la glycosurie post-prandiale disparait, effectuer le lendemain
matin à jeun une glycémie, qui devra être comprise entre 0,8 et 1,2 mg.
Si la glycémie est < 0,8 mg, diminuer la posologie quotidienne de 40 à 80 mg.
Si l’effet recherché n’est pas atteint avec une dose de deux cent quarante milligrammes par 24 h, il
est inutile, voire dangereux d’augmenter encore la dose ou d’associer un autre sulfamide hypoglycémiant.* Surveillance du traitement :
Glycosurie des 24 heures hebdomadaire, glycémie à jeun et 2 heures après le repas tous les 2 mois,
NFS tous les 6
mois.
Surveiller le passage éventuel à une acido-cétose, se manifestant par une cétonurie, nécessitant le passage à l’insuline.
Prévenir le patient des risques d’hypoglycémie en cas de prise concommittante d’autres médicaments, d’insuffisance d’apport
glucidique, d’effort physique intense , d’intoxication alcoolique aigüe; décrire les signes d’alerte de l’hypoglycémie et la conduite à tenir: absorber immédiatement 2 morceaux de sucre, à renouveler toutes les 1/2 heures pendant 2 heures.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
10
à 12
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécale
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorption rapide par le tractus digestif, de 98% de la dose administrée.
Le pic plasmatique est atteint 3 à 4 heures après la prise.
Répartition
Passe la barrière foeto-placentaire;
Passe dans le lait.
Fixation aux protéines plasmatiques: 87%.
Demi-Vie
La demi-vie d’élimination est de 10 à 12 heures.
Métabolisme
Transformation hépatique en 4 métabolites principaux, par hydroxylation.
Elimination
*Voie rénale : voie principale d’élimination: 60% de la dose administrée est éliminé sous forme inchangée et sous forme de métabolites.
*Voie fécale : pour 30% de la dose, sous forme inchangée et sous forme de métabolites.
Bibliographie
– Journées de diabétologie, Hôtel Dieu 1978, Flammarion Ed.
– Drugs 1977;14:41.
– New Engl J Med 1977;296,9:493.
– New Engl J Med 1977;14:787.
– Drugs 1977;17:134.
– Drugs 1984;27:301.
– Drugs 1993;46:92-125.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DIABREZIDE (ITALIE)
- DIAMICRON (BELGIQUE)
- DIAMICRON (ALLEMAGNE)
- DIAMICRON (ITALIE)