NITROPRUSSIATE SODIQUE

NITROPRUSSIATE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
PENTACYANONITROSYLFER(II)DISODIQUEEnsemble des dénominations
CAS : 13755-38-9 (nitroprussiate sodique dihydraté)
CAS : 14402-89-2 (nitroprussiate sodique anhydre)
autre dénomination : SODIUM NITROPRUSSIATE
autre dénomination : NITROPRUSSIATE DE SODIUM
bordereau : 1918Classes Chimiques
Molécule(s) de base : NITROPRUSSIATE
- VASODILATATEUR PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Par action directe sur la paroi vasculaire, provoque une dilatation artérielle et veineuse, une baisse des résistances périphériques.
Provoque une coronarodilatation avec redistribution possible du sang vers le sous-endocarde.
En cas d’insuffisance ventriculaire gauche, réduction de la pression capillaire pulmonaire, de la pression de remplissage du ventricule gauche et des résistances périphériques; augmentation du volume d’éjection et de l’index cardiaque.
- HYPOTENSEUR (principal)
- VASOPLEGIQUE (principal)
- CRISE HYPERTENSIVE (principale)
- HYPERTENSION ARTERIELLE MALIGNE (principale)
- HYPOTENSION CONTROLEE (principale)
- ERGOTISME AIGU (secondaire)
– Nouv Presse Med 1981;10:2959. - INFARCTUS DU MYOCARDE (à confirmer)
A la phase aiguë :
– N Engl J Med 1982;306:1121-1128.
– N Engl J Med 1982;306:1129-1135.
Devrait être réservé aux cas où il existe une insuffisance cardiaque et une HTA :
– Mayo Clin Proc 1990;66:531-548. - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (à confirmer)
La vasodilatation cutanée pourrait faciliter la perte thermique :
– Ann Intern Med 1986;104,1:56-57. - ERYTHROMELALGIE (à confirmer)
Un cas traité avec succès chez une adolescente :
– Ann Pharmacother 1997;31:590-592.
- ANXIETE (CERTAIN )
- HYPERSUDATION (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- ANOREXIE (CERTAIN )
- ASTHENIE (CERTAIN )
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN )
- HYPOTHYROIDIE (CERTAIN )
- METHEMOGLOBINEMIE (CERTAIN )
- ACIDOSE METABOLIQUE (CERTAIN RARE)
Peut être le premier signe d’une intoxication cyanhydrique. - PHENOMENE DE REBOND (CERTAIN )
Se trduit par une augmentation de 5 fois de l’activité rénine plasmatique.
Cet effet rebond est atténué par l’administration de propranolol :
– N Engl J Med 1980;18:1029. - LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas, réversible à l’arrêt du traitement :
– J Hum Hypertens 1987;1:17-18. - THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas réversible à l’arrêt du traitement :
– J Hum Hypertens 1987;1:17-18. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas réversible à l’arrêt du traitement :
– Am J Nephrol 1987;7:313-315.
- DEFICIT EN VITAMINE B12
- ACIDOSE
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE VASCULAIRE CEREBRALE
- ARTERIOSCLEROSE
- ANEMIE
- HYPOXIE
- SYNDROME HEMORRAGIQUE
- INSUFFISANCE THYROIDIENNE
- HYPOVOLEMIE
- DEFICIT EN SULFURYLTRANSFERASE
La sulfuryltransferase (ou rhodonase) constitue l’enzyme hépatique principal responsable de la detoxification sous forme de thiocyanate.
Posologie et mode d’administration
Usage réservé aux hopitaux.
La solution doit être préparée dans une solution de glucose à 5% et doit être protégée de la lumière; la solution doit être utilisée dasn les 4 heures qui suivent sa préparation.
La solution fraichement préparée a une légère
coloration brune.
La perfusion doit se faire sous surveillance tensionnelle et électrocardiographique continue.
Les solutions fortement colorées ne doivent pas être utilisées.
Dose usuelle par perfusion intraveineuse (solution à cent microgrammes par
ml) chez l’adulte, pour obtenir une hypotension contrôlée.
Débuter par un demi à dix microgrammes par kilo et par mn durant 40 à 60 secondes ;lorsque le niveau d’hypotension est atteint, réduire la perfusion à deux à cinq microgrammes par kilo et par
mn.Posologie maximale:
Ne jamais dépasser mille deux cents milligrammes par kilo pour une durée de 2 heures.
En cas de surdosage, agir comme pour une intoxiciation cyanhydrique (administration de quatre grammes d’hydroxycobalamine dans 500 ml d’une
solution d’hyposulfite de sodium à 10%).
En cas d’emploi prolongé, ou chez les insuffisants rénaux ou hépatiques, o, pratique une surveillance biologique stricte du taux des thiocyanates.
Utiliser une posologie réduite chez les vieillards et les
insuffisants rénaux.
Dose usuelle chez l’enfant:
Un à 8 microgrammes par kilo et par minute:
– Mayo Clin Proc 1994;69:1098-1107.
– Mayo Clin Proc 1995;70:406-407.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Résorbé par la trectus gastro-intestinal.
Action immédiate par perfusion veineuse.
Répartition
L’activité cesse quelques minutes après interruption de la perfusion.
Métabolisme
Transfomé en thiocyanate et cyanure métabolisé par le foie.
Bibliographie
– J Clin Pharmacol 1974;14,10: 494-503.
– Ann Intern Med 1974;81,6:777-780.
– Clin Pharmacokin 1984;9:239-251. (PHACI*)
– Ann Pharmacother 1992;26:515-519. (TOXIC*)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- NIPRIDE (USA)
- NIPRIDE (SUISSE)
- NIPRIDE (ALLEMAGNE)
- NIPRIDE (ANGLETERRE)
- NIPRIN (USA)
- NIPRUSS (SUISSE)
- NIPRUSS (ALLEMAGNE)