LIVIDOMYCINE SULFATE
LIVIDOMYCINE SULFATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/8/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
Identification de la substance
Formule Chimique :
LIVIDOMYCINE A;0-AMINO-2 DIDESOXY-2,3 ALPHA-D-RIBO- HEXAPYRANNOSYL-(1-4).-0-(0-ALPHA-D-MANNOPYRANNOSYL-(1-4)-0-DIAMINO-2,6 DIDESOXY-2,6 BETA-L.IDOPYRANNOSYL-(1-3)BETA-D-RIBOFURANNOSYL-(1-5)DESOXY-2 D-STREPTAMINE.SULFATEEnsemble des dénominations
autre dénomination : 1473 RP
bordereau : 1932Classes Chimiques
Molécule(s) de base : LIVIDOMYCINE
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Spectre antibactérien présumé:
Staphylocoque pathogène, méningocoque, gonocoque, Escherichia coli, alcalescens, citrobacter, shigella, salmonella typhi, salmonelles autres que salmonella typhi, pneumobacille, enterobacter, serratia, proteus indol plus, proteus mirabilis, edwardsiella, yersinia pestis, yersinia autres que yersinia pestis, vibrio, campylobacter foetus, pyocyanique, moraxella groupe 1, moraxella groupe 2;
Brucella, hemophilus, hemophilus ducreyi, bordetella, pasteurella septica, francisella tularensis, listeria monocytogènes, erysipelothrix insidiosa, corynebacterium diphteriae, bacillus anthracis. - ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action bactériostatique et bactéricide par altération de la lecture du code génétique entrainant une perturbation de la synthèse protéique.
Résistance extra-chromosomique transférable par plasmide R chez les entérobactéries, les pseudomonas, par production d’aminoglycoside 3 phosphotransférase 1 et d’aminoglycoside 3- acétyltransférase 2.
Résistance croisée partielle avec la kanamycine, la néomycine, la framycétine, la paromomycine.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- INFECTION URINAIRE A ENTEROBACTERIES (principale)
- INFECTION URINAIRE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)
- INFECTION GENITALE A ENTEROBACTERIES (principale)
- INFECTION GENITALE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)
- SEPTICEMIE A ENTEROBACTERIES (principale)
- SEPTICEMIE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A ENTEROBACTERIES (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)
- INFECTION SUPPUREE A ENTEROBACTERIES (principale)
- INFECTION SUPPUREE A PSEUDOMONAS AERUGINOSA (principale)
- SEPTICEMIE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
En association avec une bêta-lactamine. - SEPTICEMIE A STREPTOCOQUES (secondaire)
En association avec une bêta-lactamine.
- INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
PORPHYRIERéaction d’hypersensibilité.
- EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
- TOXICITE AUDITIVE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
INSUFFISANCE RENALEToxicité irréversible, probablement cumulative. Atteinte nécessitant une surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre, une surveillance périodique des taux sériques.
- SURDITE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
INSUFFISANCE RENALEToxicité cochléovestibulaire, irréversible, probablement cumulative.
Elle impose une surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre et périodique des taux sériques. - ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
INSUFFISANCE RENALEToxicité irréversible, probablement cumulative. Atteinte nécessitant une surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre, une surveillance périodique des taux sériques.
- SYNDROME VESTIBULAIRE (A CONFIRMER )
- VERTIGE (A CONFIRMER )
- INSUFFISANCE RENALE
- TROUBLES COCHLEAIRES
- TROUBLES VESTIBULAIRES
- SURDITE
- AGE AVANCE
- TRAITEMENT RECENT PAR AMINOSIDE
- GROSSESSE
- ANESTHESIE GENERALE
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie et mode d’administration
N’est plus commercialisé en France.
Posologie utilisée:
Dose usuelle par voie intramusculaire (perfusion intraveineuse possible):-chez l’adulte:
Un gramme par jour en 2 injections.
– chez l’enfant:
Dix à quinze milligrammes par kilo et par jour.Ces
doses seront réduites en cas d’atteinte cochléo vestibulaire.
Pour le traitement des infections urinaires, il est préférable que les urines soient alcalines.
Surveillance de la fonction rénale si le traitement doit se poursuivre plus de 14 jours.
En cas
d’insuffisance rénale: réduction des doses ou accroissement de l’intervalle de temps entre chaque injection ; il est souhaitable de faire des dosages plasmatiques répétés de l’antibiotique.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2.50
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
hémodialyse
– 4 –
ELIMINATION
dialyse péritonéaleRépartition
Par voie IM: Pic du taux sérique à 1 heure compris entre 20 et 30 microgrammes par ml après injection de 500 mg; taux sériques voisins de 2,5 microgrammes par ml à la 8ème heure.
Liaison aux protéines sériques: <20%.
Bonne diffusion dans les tissus et
les séreuses (à l’exception du LCR).Demi-Vie
2,50 heures.
Très augmentée en cas d’insuffisance rénale.
8 heures si la clairance de la créatinine est inférieure à 80 ml/mn.
18 heures si la clairance de la créatinine est <20ml/mn.
Peut atteindre 40 heures dans les insuffisances rénales très sévères.
Elimination
Voie rénale:
82% de la dose administrée sont éliminés en 24 heures.
Hémodialyse:
50% de l’antibiotique restant en début de séance sont éliminés.
Dialyse péritonéale.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)