PIPEMIDIQUE ACIDE
PIPEMIDIQUE ACIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/10/1998
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acide 8-éthyl-5,8-dihydro-5-oxo-2-(1-pipérazinyl)pyrido[2,3-d]pyrimidine -6-carboxyliqueEnsemble des dénominations
CAS : 51940-44-4
DCIR : ACIDE PIPEMIDIQUE
autre dénomination : ACIDE PIPEMIDIQUE
bordereau : 2015
code expérimentation : 1489-RB
rINN : PIPEMIDIC ACID
sel ou dérivé : CINOXACINE
sel ou dérivé : FLUMEQUINE
sel ou dérivé : NALIDIXIQUE ACIDE
sel ou dérivé : NORFLOXACINE
sel ou dérivé : PEFLOXACINE MESILATE
sel ou dérivé : PIROMIDIQUE ACIDE
sel ou dérivé : ROSOXACINE
sel ou dérivé : OXOLINIQUE ACIDEClasses Chimiques
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
L’acide pipémidique est un agent antibactérien de synthèse de la famille des quinolones.
Le spectre antibactérien naturel déterminé par la commission d’AMM est le suivant :* Espèces habituellement sensibles :
– Escherichia coli, Proteus mirabilis et indologènes, Klebsiella, Enterobacter, Citrobacter sp.* Espèces résistantes (CMI > ou = 16 mcg/ml):
– Acinetobacter, Germes anaérobies,Bacteries gram positif, Pseudomonas aeruginosa.* Espèces inconstamment sensibles :
– Serratia, Providencia sp.
Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire. - ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTISEPTIQUE URINAIRE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Agit par inactivation de l’ADN gyrase (topoisomérase II).
Le blocage des récepteurs Gabaergiques pourrait être à l’origine d’effets secondaires, en particulier centraux.
– Eur J Pharmacol 1991;201:35-39.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- INFECTION URINAIRE (principale)
Infections urinaires basses non compliquées à germes sensibles. - MALADIE DES GRIFFES DU CHAT (principale)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité. - URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas :
– S Afr Med J 1985;67:999. - PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN TRES RARE)
- CRISTALLURIE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DIGESTIF (CERTAIN RARE)
Peut être atténué par la prise du produit pendant ou à la fin des repas. - NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
- METEORISME (CERTAIN RARE)
- PYROSIS (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité. - VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGERégressifs à l’arrêt du traitement.
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
A type d’éruption cutanée avec éosinophilie. - SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
Trois cas rapportés, dont un fatal :
– Presse Med 1977;6:1239.
Deux cas dont un seulement probable :
– Lyon Med 1984;251:139.
Autre référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
Trois cas rapportés, dont un fatal :
– Presse Med 1977;6:1239.
Deux cas dont un seulement probable :
– Lyon Med 1984;251:139.
Autre référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - MYASTHENIE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
Un cas signalé au laboratoire fabriquant. - COMA (A CONFIRMER )
Un cas rapporté chez un insuffisant rénal au cours d’un surdosage, régressif sous dialyse péritonéale :
– Chemotherapy 1975;23:2635-3140.
Le blocage des récepteurs gabaergiques pourrait être à l’origine d’effets secondaires, en particulier centraux :
– Eur J Pharmacol 1991;201:35-39. - CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
Un cas rapporté, avec coma, chez un insuffisant rénal au cours d’un surdosage, régressif sous dialyse péritonéale :
– Chemotherapy 1975;23:2635-3140.
Un cas après prise de 1600 mg en un jour :
– Presse Med 1989;18:493.
Le blocage des récepteurs gabaergiques pourrait être à l’origine d’effets secondaires, en particulier centraux :
– Eur J Pharmacol 1991;201:35-39. - ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (A CONFIRMER )
– Presse Med 1989;18:433.
Le blocage des récepteurs gabaergiques pourrait être à l’origine d’effets secondaires, en particulier centraux :
– Eur J Pharmacol 1991;201:35-39.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
- FOETOPATHIE CHEZ L’ANIMAL
Altération des cartilages de conjugaison, observée chez le chiot Beagle et le jeune lapin. - PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
Pas d’augmentation apparente des risques dans l’espèce humaine, mais prudence en raison de l’effet tératogène chez l’animal et des atteintes cartilagineuses après exposition en post-natal chez l’animal (chez l’homme, risque théorique, aucun cas n’a été observé:
Prescrire 1998;18:530-534.
- EXPOSITION AU SOLEIL
Risque de photosensibilisation. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- ALLAITEMENT
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
– Adulte : huit cents milligrammes par jour en 2 prises matin et soir.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
3
à 4
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorption par le tractus gastro-intestinal.
Répartition
Liaison aux proteines plasmatiques:20%.
Demi-Vie
3 à 4 heures.
Elimination
*Voie rénale : concentrations urinaires supérieures à 100 microgrammes/ml pendant environ 6 heures.
Bibliographie
– J Pharmacol Clin 1974;1,3:155.
– Pharmacotherapy 1988;8:301-314. (REVUE GENERALE)
– Drugs 1996;52,Suppl2:numéro spécial. (Bons et mauvais usages des quinolones)*
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ACIPEM (ITALIE)
- BIOPIM (ITALIE)
- CISTOMID (ITALIE)
- DEBLASTON (ALLEMAGNE)
- DIPERPEM (ITALIE)
- DOLCOL (JAPON)
- FILTRAX (ITALIE)
- PIPEACID (ITALIE)
- PIPEDAC (ITALIE)
- PIPEDASE (ITALIE)
- PIPEFORT (ITALIE)
- PIPEMID (ITALIE)
- PIPRAM (ITALIE)
- PIPURIN (ITALIE)
- STERIM (SUISSE)
- TRACTUR (ITALIE)
- URODENE (ITALIE)
- UROPIMID (ITALIE)
- UROSAN (ITALIE)
- UROSETIC (ITALIE)
- UROSTEN (ITALIE)
- UROTRACTIN (ITALIE)
- UROVAL (ITALIE)
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)