CEFOTETAN DISODIQUE

CEFOTETAN DISODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/5/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Ensemble des dénominations

    bordereau : 2758

    code expérimentation : YM-09330
    code expérimentation : ICI-156834

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : CEFOTETAN

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Le Céfotétan est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des céphalosporines de 3ème génération, du type des céphamycines.
      Le spectre antibactérien du Céfotétan déterminé par la commission d’AMM est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles :
      Staphylocoques méticilline sensibles, streptocoques, Streptococcus pneumoniae péni-S, Neisseria gonorrhoeae, Haemophilus influenzae, Moraxella catarrhalis, Escherichia coli, Proteus mirabilis, Morganella morganii, Providencia sp., Prevotella, Fusobacterium, Veillonella, Peptostreptococcus, Propionebacterium acnes, Clostridium perfringens, Actinomyces.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      – Eubacterium.
      3 / Espèces résistantes :
      Staphylocoques méticilline résistants, entérocoques, Listeria monocytogenes, Streptococcus pneumoniae péni-I ou R,
      Bordetella, Vibrio, Campylobacter, Yersinia enterolitica, Pseudomonas sp., Acinetobacter sp., autres bacilles à Gram négatif non fermentaires,
      mycobacteries, Mycoplasma, Chlamydiae, Legionella,
      Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes.
      2 / Espèces inconstament sensibles :
      Klebsiella pneumoniae, Clostridium sp., Serratia, Bacteroides fragilis.
      N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      En France, 10 à 30 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline . Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 20 %.
    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibe la synthèse de la paroi bactérienne en se fixant sur certaines penicillin binding proteins membranaires; présente une résistance vis-à-vis des bêta lactamases.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)

    1. INFECTION SEVERE A GERMES SENSIBLES (principale)
      En dehors des infections méningées et osseuses.
    2. SEPTICEMIE (principale)
    3. INFECTION DES VOIES BILIAIRES (principale)
      Cholécystite, angiocholite.
    4. INFECTION URINAIRE (principale)
    5. INFECTION GENITALE (principale)
    6. PERITONITE (principale)

    1. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAMUSCULAIRE
    2. THROMBOPHLEBITE LOCALE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    3. BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ASSOCIATION A L’ALCOOL

      Effet antabuse lors de l’ingestion d’alcool après la prise de cefotiam. Cet effet peut durer jusqu’à trois jours après l’arrêt du médicament.

    4. FIEVRE (CERTAIN RARE)
      Réaction d’hypersensibilité.
    5. ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
    6. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
    7. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Réaction d’hypersensibilité.
    8. PRURIT (CERTAIN RARE)
    9. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    10. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      Nécessite l’arrêt définitif du traitement.
    11. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    12. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    13. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    14. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    15. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    16. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Modérée et transitoire.
    17. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    18. EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
    19. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    20. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    21. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    22. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Condition(s) Favorisante(s) :
      DENUTRITION
      INSUFFISANCE RENALE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE

      Risque hémorragique.

    23. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

    24. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Un cas après administration intraveineuse :
      – Am J Kidney Dis 1990;16:259-261.

    25. HOQUET (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Ann Intern Med 1992;116:522-523.
    26. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN )
      Un cas :
      – DICP Ann Pharmacother 1992;26:199-200.
      Un cas fatal, 3 heures après l’injection IV chez un sujet âgé :
      – Vox Sang 1994;66:84-85.
      Un cas associé à une hypophosphatémie, après deux injections intraveineuses :
      – Am J Hematol 1994;46:369-370.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. HYPERSENSIBILITE AUX PENICILLINES
      Il existe una allergie croisée dans 5 à 10% des cas, nécessitant une surveillance médicale stricte en début de traitement.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie et l’intervalle entre les prises à la clairance de la créatinine.
    3. GROSSESSE
    4. ALLAITEMENT
    5. ENFANT DE MOINS DE 12 ANS
      L’emploi de la substance et sa posologie n’ont pas été codifiés (absence d’études cliniques spécifiques).

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intramusculaire ou intraveineuse:
    – chez l’adulte:
    Deux à quatre grammes par jour en 2 injections.
    Dose maximale : six grammes par jour.

    – chez l’enfant:
    Dix à quarante milligrammes par kilo et par jour en 2 injections.
    Dose
    maximale: cent milligrammes par kilo et par jour

    – chez l’insuffisant rénal:
    * clairance de la créatinine entre 10 et 40 ml/mn: Un à deux grammes par jour.
    * clairance de la créatinine <10ml/mn: Un demi à un gramme par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    3
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    REPARTITION
    lait

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques voisine de 80 à 90%.
    Bonne diffusion liquidienne et tissulaire, en particulier forte concentration biliaire: 300 à 1500 mg/l, péritonéale,: 60 mg/l, et génito-urinaire.
    La diffusion au niveau de la peau, des muscles ,
    du tissu adipeux et de la sphère ORL permet d’obtenir des concentrations supérieures aux CMI au niveau des secrétions bronchiques; la concentration atteint environ 10% de la concentration plasmatique.
    Passage méningé et osseux non étudié.
    Franchit la
    barrière hématoplacentaire.
    Passe dans le lait: concentration: 2 mg/l.

    Demi-Vie
    3 heures.
    Allongée en cas d’insuffisance rénale.

    Métabolisme
    Ne semble pas métabolisé.

    Elimination
    Voie rénale:
    60 à 80% de la dose administrée sont éliminés par voie rénale sous forme inchangée.
    Voie biliaire:
    La concentration biliaire peut atteindre 1g/l en l’absence de cholostase.

    Bibliographie

    – Antimicrob Agent Chemother 1981;21:486-491.
    – Chemotherapy 1982;30:Suppl 1.
    – J Antimicrob Chemother 1983;11:Suppl A.
    – Clin Pharmacokinet 1985;10:101-143.
    – Drugs 1985;30:382-426.
    REVUES GENERALES:
    – Inpharma 1984;439:19-20.
    – Inpharma
    1984;440:19-20.
    – Inpharma 1984;441:19-20.
    REVUE SUR LES EFFETS SECONDAIRES DES CEPHALOSPORINES DE 3ème GENERATION:
    – Am J Med 1990;88,Suppl 4A:38-44.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts