SULPIRIDE
SULPIRIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/5/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
N-((ETHYL-1 PYRROLIDINYL-2)METHYL)METHOXY-2 SULFAMOYL-5 BENZAMIDEEnsemble des dénominations
DCF : SULPIRIDE
DCIR : SULPIRIDE
bordereau : 1473
sel ou dérivé : SULTOPRIDE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : TIAPRIDE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : VERALIPRIDEClasses Chimiques
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE DESINHIBITEUR (principale certaine)
- ANTIEMETIQUE (principale certaine)
- ANTIULCEREUX (principale certaine)
Action préventive à l’égard de certains ulcères expérimentaux. - ANTIVERTIGINEUX (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Neuroleptique atypique dont les différentes activités proviendraient d’un blocage de certains récepteurs dopaminergiques; n’interviendrait pas, ou peu au niveau des récepteurs dopaminergiques associés à l’adényl-cyclase.
Le blocage porterait plus sur les récepteurs dopaminergiques de la voie limbique (activité antipsychotique) et tubéro-infundibulaires (effet endocrinien prolactigène), que sur ceux de la voie striatale.
Neuroleptique fortement désinhibiteur et anti-autistique, ne possède que peu d’effets sédatifs, neurologiques et neurovégétatifs.
Ne possède pas d’effet direct sur l’humeur.
– Act Pharmacol 1979;31ème série:99.
– Act Pharmacol 1978;30ème série:35.
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- ANTIPSYCHOTIQUE (principal)
- ANTIULCEREUX (principal)
- ANTIEMETIQUE (principal)
- ANTIVERTIGINEUX (principal)
- PSYCHOSE AIGUE (principale)
- PSYCHOSE CHRONIQUE (principale)
- NEVROSE (principale)
- ULCERE GASTRIQUE (secondaire)
- ULCERE DUODENAL (secondaire)
- GASTRITE (secondaire)
- COLOPATHIE FONCTIONNELLE (principale)
Traitement symptomatique des manifestations des colopathies fonctionnelles. - VOMISSEMENT (principale)
- SYNDROME DE GILLES DE LA TOURETTE (à confirmer)
-Clin Neuropharmacol 1990;13:229-235 - TROUBLE DU COMPORTEMENT DE L’ENFANT (principale)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
PHEOCHROMOCYTOME
VOIE INTRAVEINEUSE - ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN TRES RARE)
A type de troubles diffus de la repolarisation. Elargissement et aplatissement de l’onde T. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Réaction d’hypersensibilité. - PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Modérée, le plus souvent inférieure à deux kilos. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
- TOXICITE HEPATIQUE (A CONFIRMER )
Un cas de cirrhose biliaire primitive probablement révélée par le sulpiride :
– Am J Gastroenterol 1999;94:3660-3661. - GYNECOMASTIE (CERTAIN RARE)
- GALACTORRHEE (CERTAIN RARE)
- AMENORRHEE (CERTAIN RARE)
- PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- TROUBLE DE LA LIBIDO (CERTAIN TRES RARE)
Augmentation ou diminution du désir sexuel. - IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
- HYPERHIDROSE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN FREQUENT)
- HYPERTONIE MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
- DYSTONIE AIGUE (CERTAIN FREQUENT)
A type de torticolis spasmodique, trismus, crises oculogyres, protrusion linguale. - AKATHISIE (CERTAIN RARE)
Un cas, dans une forme tardive :
– Clin Neuropharmacol 1994;17:481-483. - SYNDROME PARKINSONIEN (CERTAIN RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- ANXIETE (CERTAIN RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (A CONFIRMER )
Quatre cas rapportés lors de l’association à d’autre neuroleptiques :
– Lille Med 1977;12:450-455.
– Ann Intern Med 1982;133:549-552.
Un cas avec le sulpiride seul :
– J Neurol Neurosurg Psychiatry 1988;51:1109-1110. - DYSKINESIE TARDIVE (A CONFIRMER )
Cinq cas rapportés :
– Ann Med Psychol 1976;1:736-746.
– Actual Psych 1981;11:87-92.
Un cas après cinq ans de traitement chez un patient atteint d’un syndrome de Gilles de la Tourette :
– J Psychopharmacol 1993;7:290-292. - LEUCOCYTOSE (A CONFIRMER )
Un cas, à deux reprises chez le même sujet à la suite d’une augmentation de posologie :
– Biol Psychiatry 1994;35:963.
- INSUFFISANCE RENALE
Adapter la posologie en raison de l’augmentation de la demi-vie:
– Clin Pharmacokinet 1989;17,5:367-373. - ANESTHESIE GENERALE
- ASSOCIATION A L’ALCOOL
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
- UTILISATEUR DE MACHINE
- ALLAITEMENT
Passage très faible (1 pour 1000) de la dose journalière. - GROSSESSE
- SUJET AGE
- MALADIE DE PARKINSON
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
– chez l’adulte:
Cinquante à trois cents milligrammes par jour.
– chez l’enfant:
Cinq à dix milligrammes par kilo et par jour.Dose usuelle par voie intramusculaire dans les indications psychiatriques chez l’adulte:
Quatre
à huit cents milligrammes par jour:
Dose maximale: mille deux cents à mille six cents milligrammes par jour;
Chez l’insuffisant rénal, adapter la posologie en raison de l’augmentation de la demi-vie.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
8
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorbé par le tractus gastro-intestinal en 4 heures et demi.
La prise de nourriture diminue le taux de résorption.
– Int J Clin Pharmacol Ther Tox 1990;28:440-442.
Répartition
Taux plasmatique maximal 2 à 3 heures après administration per os.
Liaison aux protéines plasmatiques: 40%.
Biodisponibilité de 25 à 35%.
Demi-Vie
8 heures;
Fortement allongée en cas d’insuffisance rénale: nécessite dans ce cas l’adaptation de la posologie.
Métabolisme
Ne semble pas métabolisé.
Elimination
Voie rénale:
30 à 40 % de la dose administrée sont éliminés par les urines de 24 heures, essentiellement sous forme inchangée.
– Arch Int Pharmacodyn 1978;232:79-91.
Bibliographie
– Acta Psychiatr Scand 1984;69:Suppl311. (SYMPOSIUM).*
– Sem Hop Paris 1985;61:1280-1380. (SYMPOSIUM)
– Ann Pharmacother 1995;29:152-160. (REVUE GENERALE, 55 références)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ABILIT (JAPON)
- DOBREN (ITALIE)
- DOGMATIL (BELGIQUE)
- DOGMATIL (RFA)
- DOGMATIL (ESPAGNE)
- DOGMATIL (JAPON)
- DOGMATIL (PAYS-BAS)
- EGLONYL (YOUGOSLAVIE)
- MERESA (RFA)
- MIRBANIL (ITALIE)
- MODAL (ISRAEL)
- MODAL FORTE (ISRAEL)
- NEOGAMA (RFA)
- SULPITIL (ANGLETERRE)