RITODRINE CHLORHYDRATE

RITODRINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/8/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
[(HYDROXY-4 PHENYL)-1(HYDROXY-4 PHENYL)-2 ETHYLAMINO]-2 PROPANOL CHLORHYDRATEEnsemble des dénominations
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE RITODRINE
autre dénomination : DU-21220
bordereau : 2232Classes Chimiques
Molécule(s) de base : RITODRINE
- SYMPATHOMIMETIQUE BETA (principale certaine)
- BETA-2 STIMULANT (principale certaine)
- BRONCHODILATATEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Agoniste préférentiel des récepteurs adrénergiques bêta 2.
Provoque un relâchelment de la musculature utérine.
Ne possèderait que peu d’action au niveau bronchique.
A dose plus forte, se manifeste la composante bêta 1 (augmentation du rythme cardiaque).
- BETASTIMULANT (principal)
- BETA 2 STIMULANT (principal)
- UTERORELAXANT (principal)
- ACCOUCHEMENT PREMATURE(MENACE) (principale)
Essai randomisé :
– Lancet 1986;1:1293-1296.
Indication controversée (essai randomisé vs placebo : pas d’effet significatif sur la mortalité périnatale, la prolongation de la grossesse ou le poids à la naissance) :
– N Engl J Med 1992;327:308-312.
Autre publication :
– Pharmacotherapy 1993;13:28:36.
Moins efficace que la nifédipine et moins bien supportée :
– Obstet Gynecol 2000;95:477-481. - SOUFFRANCE FOETALE AIGUE (principale)
- DYSTONIE DE DEMARRAGE (principale)
- TACHYCARDIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE GENERALEEn début de traitement, par voie orale.
- TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - SUEUR FROIDE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- FLUSH (CERTAIN RARE)
- TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - OEDEME PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Exclusivement en cas d’administration par voie intraveineuse, lors du traitement de contractions utérines en cours de grossesse :
– Am J Hosp Pharm 1981;38:1942-1948. - HYPERTROPHIE PAROTIDIENNE (CERTAIN RARE)
Six cas d’hypertrophie des glandes salivaires, avec hypersécrétion d’amylase, sur 150 femmes traitées par ritodrine IV pour menace d’accouchement :
– Br Med J 1992;304:1668-1669. - ACIDOSE LACTIQUE (A CONFIRMER )
En cas de grossesse :
– BMJ 1978;2:1194. - GLYCEMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
Un cas d’hypoglycémie sévère (0,30 gramme par litre) avec hypersécrétion d’insuline :
– Obstet Gynecol 1987;70:478-480. - CARDIOPATHIE (A CONFIRMER )
Un cas chez une femme enceinte suivant un traitement prolongé à forte dose :
– Nouv Presse Med 1978;7:4058. - FIEVRE (A CONFIRMER )
– Am J Obstet Gynecol 1983;146:110. - VASCULARITE CUTANEE (A CONFIRMER )
Un cas après administration veineuse au cours d’une grossesse :
– Am J Obstet Gynecol 1991;165:427-428. - AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
Un cas après administration IV à forte dose :
– Int J Gynecol Obstet 1991;36:329-331. - TOXICITE HEPATIQUE (A CONFIRMER )
2 cas rapportés, dont 1 cas de récidive après réadministration:
– Ital J Gastroenterol Hepatol 1998;30:315-317.
- TOXICITE PERINATALE
Flutter auriculaire et défaillance cardiaque chez un des jumeaux d’une mère traitée pour menace d’accouchement prématuré:
– Klin Pediatr 1979;191,4:433-435.
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE COMPENSEE
- CARDIOTHYREOSE
- DIABETE
RISQUE D’ACIDOCETOSE - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RENALE
- SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par perfusion intraveineuse:
Traitement d’attaque:
Cinquante microgrammes par minute, puis augmenter tous les quarts d’heure de cinquante microgrammes par minute.
La dose efficaéce se situe généralement entre cents cinquante et trois cents
microgrammes par minute.
Dose maximale: Trois cent cinquante microgrammes par minute.
La patiente doit rester en décubitus latéral.Dose usuelle par voie orale; traitement d’ebtretien en relais de la voie veineuse:
Débuter par dix milligrammes
adminitrés 30 mn avant l’arrêt de la perfusion, puis 10 mg toutes les 2 heures, ou 20 mg toutes les 4 heures pendant 24 h, puis continuer par 10 à 20 mg toutes les 4 à 6 heures.
Dose maximale: Cent vingt milligrammes par jour;
En cas de reprise des
contractions, revenir à la voie IV.
En cas d’intervention chirurgicale, la dernière administration doit avoir lieu 3 h avant l’intervention.
Surveiller le pouls, la TA.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Environ 30% de la dose administrée per os est résorbé par le tractus gastro-intestinal.
Las taux plasmatiques maximum sont atteints 1 h après l’ingestion.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques: 40%.
Franchit la barrière placentaire: rapport sang maternel/sang foetal proche de 1:
– Clin Pharm Ther 1986;40:656-664.
Demi-Vie
Lors d’administration per os, existence de 2 demi-vies: 1,3 et 12 heures.
Lors d’administration intraveineuse, existence de 3 demi-vies: 6 à 9 mn, 1,7 à 2,6 heures et une dermière > 3 h.
Métabolisme
En partie métabolisé en dérivés sulfo et glucuroconjugués.
Elimination
Voie rénale:
Essnetiellemment sous forme intecte ou de métabolites conjugués.
Bibliographie
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- MIOLENE (ITALIE)
- PRE-PAR (PAYS-BAS)
- PREPAR (BELGIQUE)
- YUTOPAR (ANGLETERRE)
- YUTOPAR (USA)