CHLOROQUINE SALICYLATE
CHLOROQUINE SALICYLATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/9/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
CHLORO-7[(DIETHYLAMINO-4 METHYL-1 BUTYL)AMINO]-4 QUINOLEINE HYDROXY-2 BENZOATEEnsemble des dénominations
autre dénomination : SALICYLATE DE CHLOROQUINE
bordereau : 2263
sel ou dérivé : CHLOROQUINE DIPHOSPHATE
sel ou dérivé : CHLOROQUINE GENTISATE
sel ou dérivé : CHLOROQUINE SULFATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : CHLOROQUINE
Regime : liste I
Remarque sur le regime : Sous forme injectable, sinon Liste II pour les formes orales (JO 16/01/1999).
- ANTIPALUDEEN (principale certaine)
- ANTIPALUDEEN SCHIZONTICIDE (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- AMOEBICIDE (secondaire certaine)
- ENTAMOEBA HISTOLYTICA (secondaire certaine)
- ANTIPROTOZOAIRE (secondaire certaine)
- FLAGELLES (secondaire certaine)
- GIARDIA INTESTINALIS (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Le mécanisme précis de l’activité antipaludéenne reste à préciser; serait analogue à celui de la quinine: forme un complexe avec les nucléoprotéines (ADN), entrainant une inhibition de la biosynthèse d’ADN et d’ARN, empêche l’incorporation du phosphore dans l’ADN et l’ARN , diminue la fixation active d’oxygène par le plasmodium, agit sur la forme érythrocytaire asexuée de tous les plasmodium (schizonticide). - secondaire
Amoebicide tissulaire actif dans l’hépatite amibienne.
Antiinflammatoire par un mécanisme restant à préciser.
Antihelminthique actif contre la douve de Chine et la douve du poumon.
Antiprotozoaire actif contre giardia (lamblia) intestinalis.
- ANTIPALUDEEN (principal)
- ANTIPALUDEEN SCHIZONTICIDE (principal)
- ANTIPYRETIQUE (principal)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principal)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principal)
- PALUDISME (principale)
– N Engl J Med 1996;335:800-806. - RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
- RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (à confirmer)
La chloroquine (sel non précisé) serait aussi efficace que la salazosulfapyridine dans les formes mineures et modérées (essai randomisé positif) :
– Am J Gastroenterol 1996;91:917-921.
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- PURPURA THROMBOPENIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- DERMATOSE ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ERUPTION PUSTULEUSE (A CONFIRMER )
Un cas au cours du traitment d’un accès palustre:
– Int J Dermatol 1997;36:634-635.
Un cas, réversible à l’arrêt du traitement (sel de chloroquine non précisé):
– Int J Dermatol 1998;37:713-714. - EPIDERMOLYSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN TRES RARE)
Les réactions de photosensibilisation chez les sujets traités par la chloroquine (sel non précisé) pour une arthrite rhumatoïde ne seraient pas accrues, ce qui ne justifierait pas d’éviter l’exposition au soleil :
– Scand J rheumatol 1992;21:245-247. - COLORATION DE LA PEAU (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
- PSYCHOSE (CERTAIN TRES RARE)
Quatre cas décrits chez l’enfant (sel de chloroquine non précisé) :
– Clin Pediatr 1990;29:448-450. - MYOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
TRAITEMENT PROLONGEAbolition des réflexes. Anatomiquement, il s’agit d’une myopathie vacuolaire :
– Sem Hop Paris 1990;66:2425-2428. - DEPOT CORNEEN (CERTAIN TRES RARE)
- COLORATION DES MUQUEUSES (CERTAIN )
- RETINOPATHIE (CERTAIN RARE)
Non régressive à l’arrêt du traitement :
– Lancet 1979;1:1408.
Un cas, associé à une myasthénie chez un sujet traité de manière intermittente pendant 21 ans :
– Acta Clin Belg 1991;46:401-406. - ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- CECITE (CERTAIN TRES RARE)
- BOURDONNEMENT D’OREILLE (CERTAIN TRES RARE)
- ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEGénéralement irréversible.
- SURDITE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEGénéralement irréversible.
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN )
- SYNDROME MYASTHENIQUE (CERTAIN )
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- DIARRHEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- THESAURISMOSE (CERTAIN )
- COLORATION DE L’URINE (CERTAIN )
Coloration brune. - DYSKINESIE (A CONFIRMER )
- ICTERE (A CONFIRMER )
Au cours de porphyries cutanées tardives :
– Medecine 1966;45:575. - BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Au cours de porphyries cutanées tardives :
– Medecine 1966;45:575. - BSP(RETENTION) (A CONFIRMER )
Au cours de porphyries cutanées tardives :
– Medecine 1966;45:575. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Au cours de porphyries cutanées tardives :
– Medecine 1966;45:575. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
Au cours de porphyries cutanées tardives :
– Medecine 1966;45:575. - INSOMNIE (A CONFIRMER )
Pourrait apparaître chez 2% des sujets :
– Presse Med 1991;20:659. - MYASTHENIE (A CONFIRMER )
Un cas, associé à une rétinopathie chez un sujet traité de manière intermittente pendant 21 ans (sel de chloroquine non précisé):
– Acta Clin Belg 1991;46:401-406. - GLYCEMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
Un cas (sel de chloroquine non précisé) :
– Clin Exptl Rheumatol 1994;1994;12:95. - LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
Un cas rapporté (sel de chloroquine non précisé) :
– Pharmacotherapy 1994;14:561-571. - MYOCARDIOPATHIE (A CONFIRMER )
Un cas, chez un sujet traité depuis 25 ans pour une polyarthrite rhumatoïde (sel de chloroquine non précisé) :
– J Mol Med 1995;73:73-77.
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- GROSSESSE
- DEFICIT EN G6PD
Risque d’anémie hémolytique :
– N Engl J Med 1991;324:169-174.
Posologie et mode d’administration
N’est commercialisé en France que sous forme d’association.
Bibliographie
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
– Pharmacol Ther 1993;57:203-235. (REVUE GENERALE) *
– Drug Saf 1994;11:21-36. (EFFETS SECONDAIRES)*
– Drug Saf 1995;13:219-227. (EFFETS SECONDAIRES)*Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ARTRI 3 (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))