PHENTERMINE CATIORESINESULFONATE

PHENTERMINE CATIORESINESULFONATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Bibliographie

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    catiorésinesulfonate de alpha,alpha-diméthylphénéthylamine

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : PHENTERMINE CATIORESINE SULFONATE

    bordereau : 425

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : PHENTERMINE

    Regime : stupéfiants

    1. NOOANALEPTIQUE (principale certaine)
    2. ANOREXIGENE (principale certaine)
    3. SYMPATHOMIMETIQUE (principale certaine)
    4. SYMPATHOMIMETIQUE INDIRECT (principale certaine)
    5. IMAO NON SELECTIF (secondaire certaine)
      Possède une activité IMAO qui pourrait en diminuant le métabolisme de la sérotonine être à l’origine des atteintes valvulaires et de l’hypertension pulmonaire observés lors de l’association fenfluramine-phentermine :
      – Biochem Pharmacol 2000;59:1611-1621.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Anorexigène par dépression du centre de la faim au niveau du noyau ventrolatéral de l’hypothalamus.
      Action périphérique : mobilisation lente et progressive des réserves lipidiques.
      Possède une activité IMAO qui pourrait en diminuant le métabolisme de la sérotonine être à l’origine des atteintes valvulaires et de l’hypertension pulmonaire observés lors de l’association fenfluramine-phentermine :
      – Biochem Pharmacol 2000;59:1611-1621.
    2. secondaire
      Faible activité sympathomimétique expliquant les effets cardiovasculaires.
      Nooanoaleptique : la fixation sur une résine entraîne une action stimulante corticale moins brutale.

    1. ANOREXIGENE (principal)

    1. OBESITE (principale)

    1. ANXIETE (CERTAIN RARE)
    2. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
    3. TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
    4. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
    5. INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
    6. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN )
    7. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
      Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen.
    8. VALVULOPATHIE (CERTAIN )
      Fréquence accrue de valvulopathies chez des sujets ayant pris de la phentermine en association avec de la dexfenfluramine ou de la fenfluramine (durée du traitement non précisée):
      – N Engl J Med 1998;339:713-718.
      La fréquence des atteintes valvulaires pourraient être surestimées et certaines pourraient être dues à d’autres traitements affectant notamment la transmission sérotoninergique (inhibiteur :de la recapture de la sérotonine ou antimigraineux) :
      – Am J Cardiol 1999 ; 84 : 304-308.
      Les atteintes valvulaires observées à la suite de l’association avec la fenfluramine pourraient régresser (suivi de 15 patients 6 mois après l’arrêt) :
      – Mayo Clin Proc 1999;74:1191-1197.
      Le risque de valvulopathie secondaire à l’association fenfluramine / phentermine augmente avec la posologie et la durée du traitement :
      – Am J Cardiol 2000;86:107-110.
    9. COLITE ISCHEMIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez une femme traitée également par la fenfluramine :
      – N Engl J Med 1997;336:5110-511.

    1. RISQUE MODERE
      – Bulletin de l’OMS 1970;Suppl 43: dependance liability of non narcotic drugs.
      – OMS 1970; Comité OMS d’experts de la pharmacodépendance.

    1. GROSSESSE
      Non tératogène chez l’animal, mais en l’absence de données cliniques contrôlées dans l’espèce humaine, éviter de prescrire cette substance pendant la grossesse.
    2. ALLAITEMENT
      En l’absence d’informations sur le passage de la substance dans le lait, ne pas allaiter pendant la durée du traitement.
    3. SPORTIFS
      Substance interdite :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.

    1. GLAUCOME A ANGLE FERME
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
    3. HYPERTENSION ARTERIELLE
    4. HYPERTENSION PULMONAIRE
    5. HYPERTHYROIDIE
    6. TOXICOMANIE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale :
    – Adulte : vingt à trente milligrammes par jour le matin.
    – Enfant de moins de 10 ans : dix milligrammes par jour.
    – Enfant de plus de 10 ans : même posologie que l’adulte.

    Aspects légaux :
    L’exécution et la délivrance
    des préparations magistrales à base de ce produit sont interdites :
    – Journal Officiel du 31/10/1995.

    La suspension d’autorisation de mise sur le marché a été levée en Grande-Bretagne :
    – Scrip 2000;2570/71,2.

    Pharmaco-Cinétique

    Absorption
    Libération lente et progressive dans le tube digestif pendant 10 à 14 heures.

    Bibliographie

    – Therapie 1962;17:203.

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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