MEDAZEPAM
MEDAZEPAM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/10/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
7-chloro-2,3-dihydro-1-méthyl-5-phényl-1H-1,4-benzodiazépineEnsemble des dénominations
BAN : MEDAZEPAM
CAS : 2898-12-6
DCF : MEDAZEPAM
DCIR : MEDAZEPAM
bordereau : 276
code expérimentation : RB 252
rINN : MEDAZEPAMClasses Chimiques
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 21/11/91 : durée max de prescription : 4 semaines.
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- TRANQUILLISANT (principale certaine)
- MYORELAXANT (principale certaine)
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
- SEDATIF (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Agoniste du récepteur aux Benzodiazépines (BZD). Ce récepteur fait partie d’une structure tripartite composée d’un canal chlore, du récepteur aux BZD et d’un récepteur GABA. L’occupation du récepteur aux BZD par un agoniste (BZD) favorise l’action du récepteur GABA , ce qui augmente la fréquence d’ouverture du canal chlore et la pénétration des ions chlore à travers le ionophore.L’augmentation de la polarisation membranaire diminue la probabilité de décharge du neurone.
Les récepteurs centraux (région limbique, amygdale, hippocampe) seraient responsables des activités sédatives, anxiolytiques et anticonvulsivantes.
Dans les effets myorelaxants, seraient impliqués les récepteurs de la moelle épinière.
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- TRANQUILLISANT (principal)
- ANXIOLYTIQUE (principal)
- ANTICONVULSIVANT (accessoire)
- ANXIETE (principale)
- TROUBLE PSYCHOSOMATIQUE (principale)
Liés à l’anxiété. - CONTRACTURE MUSCULAIRE (principale)
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
- ASTHENIE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- AMNESIE ANTEROGRADE (CERTAIN )
- SYNDROME CEREBELLEUX (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTONIE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ATAXIE (CERTAIN RARE)
- POLLAKIURIE (CERTAIN TRES RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- RASH (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- GALACTORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- DEPRESSION (CERTAIN RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- TACHYCARDIE (A CONFIRMER )
- HYPOTENSION ARTERIELLE (A CONFIRMER )
- SYNDROME MYASTHENIQUE (A CONFIRMER )
- SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN TRES RARE)
- RISQUE MODERE
Dépendance de type alcool barbiturique.
– Nouv Presse Med 1980;9:1942.
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE
- ENFANT
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
- UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence. - ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
Arrêt progressif pour éviter l’apparition d’un syndrome de sevrage comprenant insomnie, anxiété, céphalées, myalgies, tension musculaire, irritabilité, convulsions.
- MYASTHENIE
- HYPERSENSIBILITE AUX BENZODIAZEPINES
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
- GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
Risque tératogène non évalué. - GROSSESSE(DERNIER TRIMESTRE)
Risque d’intoxication ou de syndrome de sevrage du nouveau-né. - ALLAITEMENT
- ASSOCIATION A L’ALCOOL
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale :
– Adulte : commencer par dix à quinze milligrammes par jour en 2 à 3 prises, posologie pouvant aller jusqu’à quarante milligrammes par jour.
– Enfant : un milligramme à un milligramme et demi par kilo.
Prévenir les
patients du risque de somnolence.
Ne pas interrompre brutalement un traitement prolongé.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2
à 5
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Résorbé par le tractus gastro-intestinal. Taux plasmatique maximal 1 à 3 heures après administration per os.
Répartition
Fixation élevée aux protéines plasmatiques.
Demi-Vie
La demi-vie d’élimination se situe entre 2 et 5 heures, puis une deuxième phase de 1 à 15 jours.
Métabolisme
Mécanisme hépatique :
Transformation en diazépam, desméthyldiazépam et oxazépam, puis glycuroconjugaison.
Elimination
*Voie rénale : 60% de la dose sont éliminés par les urines, principalement sous forme d’oxazepam glucuroconjugué.
*Voie fécale : 22% de la dose sont éliminés par les fécès.
Bibliographie
– Biochem Pharmacol 1970;19:343 .
– Therapeutique 1970;46:51 .
– Actual Pharmacol 1970;23:47-78 .
– J Therapeutique 1970;1:291 .
– Drugs 1980;19:195.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ANXITOL (DANEMARK)
- DIEPIN (BRESIL)
- GLORIUM (ISRAEL)
- MEDAURIN (POLOGNE)
- MEZEPAM (BRESIL)
- NARSIS (JAPON)
- NOBRAKSIN (TURQUIE)
- NOBRIUM (SUISSE)
- NOBRIUM (ALLEMAGNE)
- NOBRIUM (ITALIE)
- NOBRIUM (PAYS-BAS)
- NOBRIUM (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- NOBRIUM (GRANDE-BRETAGNE)
- NOBRIUM (BELGIQUE)
- PAZITAL (MEXIQUE)
- RESMIT (JAPON)
- SERENIUM (BRESIL)
- SIMAN (ARGENTINE)