TOLMETINE SODIQUE
TOLMETINE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/6/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
ACIDE[METHYL-1(METHYL-4 BENZOYL)-5 PYRROLYL-2]ACETIQUEEnsemble des dénominations
BANM : TOLMETIN SODIUM
CAS : 64490-92-2
DCIMr : TOLMETINE SODIQUE
USAN : TOLMETIN SODIUM
bordereau : 2467
code expérimentation : McN-2559-21-98
dcim : tolmétine sodique
rINNM : TOLMETIN SODIUMClasses Chimiques
Molécule(s) de base : TOLMETINE
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIEMETIQUE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES (principale certaine)
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
Effet de courte durée.
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la cyclo-oxygénase et de la synthèse des prostaglandines.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTALGIQUE (principal)
- ANTIPYRETIQUE (accessoire)
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës. - POLYARTHRITE CHRONIQUE DE L’ENFANT (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës :
– J Pediatr 1977;91:799. - ARTHROSE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës. - RHUMATISME ABARTICULAIRE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës.
- ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
Réaction d’hypersensibilité parfois associée à un syndrome méningé. - POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Lié à la rétention hydrosodée. - OEDEME (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGEChez environ 7 % des patients, effet lié à la rétention hydrosodée.
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
– Curr Ther Res Clin Exp 1976;19:350. - INSUFFISANCE CARDIAQUE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
Liée à la rétention hydrosodée. - UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent modérée et transitoire. - CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent modérée. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
DESHYDRATATION
CIRRHOSE DECOMPENSEE
SYNDROME NEPHROTIQUE
TRAITEMENT DIURETIQUE
INSUFFISANCE CARDIAQUE
NEPHROPATHIE PREEXISTANTE
LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINEEn rapport avec l’effet inhibiteur sur la synthèse des prostaglandines empêchant l’adaptation circulatoire cérébrale à l’hypoperfusion favorisée par les états d’hypoperfusion rénale et/ou d’hypovolémie.
Un cas d’insuffisance rénale aigue par hypersensibilité :
– JAMA 1981;246:243. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN RARE)
Associée ou non à un syndrôme néphrotique par hypersensibilité :
– JAMA 1981;246:243-245. - SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas décrits :
– Nephron 1984;37:174-179.
Un cas :
– Am J Med 1989;87:354-355. - GLOMERULONEPHRITE EXTRAMEMBRANEUSE (CERTAIN )
Référence :
– JAMA 1996;276:466-469. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
A type d’érythème diffus ou maculopapuleux. - URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
Lié à une thrombopénie. - ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUX
GASTRITE
HERNIE HIATALE - GASTRITE (CERTAIN TRES RARE)
- ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUX - HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent saignement occulte, modéré. Très rarement, hémorragie massive à type de méléna ou d’hématémèse. - DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent isolée, modérée et transitoire. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent isolée, modérée et transitoire. - ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGELe plus souvent, anémie normochrome par hémodilution en raison de la rétention hydrosodée ou anémie hypochrome liée à un saignement digestif occulte.
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Isolée et transitoire. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
– Virg Med J 1982;109:171. - TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESEffet rapidement réversible à l’arrêt du traitement.
- CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
Fréquence évaluée à environ 10 % des cas. - VERTIGE (CERTAIN RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- IRRITABILITE (CERTAIN TRES RARE)
- DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
- ACOUPHENE (CERTAIN RARE)
- ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
Transitoire. - FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
De type variable, le plus souvent cutanées, plus rarement hématologiques, rénales respiratoires ou générales (choc).
Elles nécessitent l’arrêt du traitement.
Sept cas :
– West J Med 1985;143:55-59. - BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE - OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
– Arch Intern Med 1980;140:1105-1106. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
– N Engl J Med 1980;303:1417. - AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
Un cas chez un sujet polymédicamenté pour lequel l’imputabilité de la tolmétine est incertaine :
– N Engl J Med 1978;298:1203. - ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (A CONFIRMER )
Un cas fatal décrit. Trois autres cas connus :
– Drug Saf 1993;8:169-178. - MENINGITE ASEPTIQUE (A CONFIRMER )
Par hypersensibilité.
Un cas de méningite à liquide clair, chez un sujet ayant un lupus érythèmateux disséminé :
– JAMA 1981;245:67-68.
Un cas de méningite aseptique :
– Arch Intern Med 1991;151:1309-1313. - ULCERATION OESOPHAGIENNE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Gastrointest Endosc 1982;28:49-50.
Un cas chez un enfant après une prise au coucher sans eau :
– Ann Pharmacother 1997;31:929.
- TOXICITE FOETALE
Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel).
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- GASTRITE(ANTECEDENT)
- HERNIE HIATALE
- SYNDROME NEPHROTIQUE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
Risque de décompensation. - LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
- SUJET AGE
- GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
Absence d’étude systématique chez la femme enceinte. - ALLAITEMENT
- STERILET
Risque d’inefficacité. - ASSOCIATION AUX ANTICOAGULANTS
Risque d’hémorragie accru. - ASSOCIATION AU LITHIUM
Risque d’intoxication au lithium en raison de la diminution de son élimination rénale. - ENFANT
A n’utiliser que pour le traitement de la polyarthrite.
- ULCERE GASTRODUODENAL
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- GASTRITE
- HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
Il existe une allergie associée entre l’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens chez les sujets présentant un syndrome de Fernand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux) déclenché par l’aspirine. - HYPERSENSIBILITE
Hypersensibilité connue à la tolmétine. - ENFANT DE MOINS DE 2 ANS
Absence d’études. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- GROSSESSE(DERNIER TRIMESTRE)
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
N’est pas commercialisé en France.
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Six cents à mille huit cents milligrammes apr jour en plusieurs prises.
Dose maximale: Deux mille milligrammes par jour.Dose usuelle par voie orale chez l’enfant de plus de
3 ans dans la polyarthrite:
Quinze à trente milligrammes par jour en plusieurs prises.
Dans les affections comportant un risque infectieux, l’utilisation sera prudente en raison de la diminution des défenses naturelles de l’organisme contre
l’infection.Surveillance du traitement:
Surveillance clinique des signes d’hypersensibilité et d’intolérance digestive; leur apparition nécessite l’arrêt immédiat du médicament.
Surveillance de la fonction rénale chez les sujets en état
d’hypoperfusion et d’hypovolémie.
Surveillance hépatique et hématologique en cas de traitement prolongé.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Rapidement résorbé par le tractus gastro-intestinal.
Répartition
Taux plasmatique maximal de 30 microgrammes par ml, 30 mns après administration per os de 400 mg.
Liaison aux protéines plasmatiques: 99%.
Demi-Vie
2 heures.
– Clin Pharm Ther 1979;26:122.
Métabolisme
Forpation principalement d’acide 5-P-carboxybenzoyl-1-méthyl pyrrole -2-acétique (métabolite inactif).
Elimination
Voie rénale:
Totale en 24 heures, sous 3 formes: inchangée, conjuguée ou acide dicarboxylique inactif.
Bibliographie
– J Clin Pharmacol 1983;23,7:285. * (symposium)
– Inpharma 1982;336:19.
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- TELECTIN (JAPON)
- TOLECTIN (RFA)
- TOLECTIN (SUISSE)
- TOLECTIN (USA)
- TOLECTIN (BELGIQUE)