
DIFLUNISAL
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/10/1999
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acide 2'4'-difluoro-4-hydroxy-[1,1'-biphényl]-3-carboxylique
Ensemble des dénominations
BAN : DIFLUNISAL
CAS : 22494-42-4
DCF : DIFLUNISAL
DCIR : DIFLUNISAL
USAN : DIFLUNISAL
bordereau : 2477
code expérimentation : MK-647
dci : diflunisal
rINN : DIFLUNISAL
Classes Chimiques
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- URICOSURIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Molécule proche des salicylés.
Inhibition de la prostaglandine-synthétase.
Inhibition de la cyclo-oxygénase.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principal)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principal)
- ANTIPYRETIQUE (principal)
- INFLAMMATION (principale)
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
- CONTUSION (principale)
Lors de la pratique sportive en particulier:
- Clin Ther 1986;8:520-526.
- Clin Ther 1986;9:52-58.
- DOULEUR POSTOPERATOIRE (principale)
- DOULEUR RHUMATISMALE (principale)
- BOURDONNEMENT D'OREILLE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
ASSOCIATION AVEC L'ASPIRINE
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
Chez environ 5 % des patients traités.
- SOMNOLENCE (CERTAIN )
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
Environ 5 % des patients.
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Chez environ 20 % des sujets.
- NAUSEE (CERTAIN )
- DIARRHEE (CERTAIN )
- HYPERSUDATION (CERTAIN RARE)
- REACTION D'HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Trois cas :
- Can Med Assoc J 1988;138:1029-1030.
- RASH (CERTAIN )
- PRURIT (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DES MUQUEUSES (CERTAIN RARE)
- ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
- Nouv Presse Med 1982;11:606-607.
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
- Br Med J 1978;6144:1088.
- Nouv Presse Med€1982;11:606-607.
- SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
- Arch Dermatol 1990;126:37-42.
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
- Lancet 1979;1:1247.
- RECTORRAGIE (A CONFIRMER )
- Arthritis Rheum 1991;34:1353-1360.
- GASTRODUODENITE HEMORRAGIQUE (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
- Lancet 1979;1:1247.
Autre ref:
- Lancet 1987;2:1204-1205.
- INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas :
- Minerva Medica 1986;77:1611-1613.
- NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
- Br Med J 1980;1:85.
- ICTERE (A CONFIRMER )
Très rare.
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Très rare.
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Très rare.
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Très rare.
- HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
Très rare, imprévisible, rarement grave, réversible à l'arrêt du produit :
- Rev Prat 1984;34:245-248.
- NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
Un cas :
- Aust N Z J Med 1986;16:811-812.
- THROMBOPENIE (CERTAIN RARE)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
- LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
Un cas rapporté :
- Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
- PNEUMONIE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
Un cas associé à une vascularite après 2 jours de traitement. La réaction pourrait être croisée avec d'autres AINS :
- Chest 1997;111:1767-1769.
- DEPRESSION (CERTAIN RARE)
- HALLUCINATION (CERTAIN RARE)
- PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- ASTHENIE (CERTAIN RARE)
- DYSURIE (CERTAIN TRES RARE)
- NON
- ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
Tout antécédent d'hémorragie digestive.
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- TROUBLES HEPATIQUES
Cliniques ou biologiques.
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- LITHIASE URIQUE
Antécédents.
- HYPERSENSIBILITE A L'ASPIRINE
Tout antécédent de réaction allergique à un salicylé.
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Clairance de la créatinine <10 ml/mn.
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Aucune étude contrôlée n'a été réalisée chez l'enfant.
- ASTHME
Voies d'administration
- 1 - ORALE
Posologie et mode d'administration
Dose usuelle par voie orale chez l'adulte:
Deux cent cinquante à cinq cents milligrammes par jour en 2 prises.
Dose maximale:
Mille cinq cents milligrammes par jour.
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
DEMI VIE
11
à 15
heure(s)
- 2 -
ELIMINATION
REIN
voie rénale
- 3 -
ELIMINATION
FECES
voie fécale
- 4 -
REPARTITION
lait
Absorption
Bonne résorption par le tractus gastro-intestinal, non influencée par la prise d'aliments, mais réduite lors de l'administration conjointe de gel d'hydroxyde d'aluminium.
Pic plasmatique atteint en 2 à 3 heures après administration per os, d'environ cent
microgrammes par ml après administration de 500 mg per os.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques: 98%.
Passe dans le lait: 2 à 7% du taux plasmatique maternel.
Demi-Vie
11 à 15 heures.
La demi-vie est augmentée chez l'insuffisant rénal.
Métabolisme
Glucuroconjugaison sans séparation des 2 noyaux, ni perte des fluors; le processus serait saturable.
Elimination
Voie rénale:
80 à 85% de la dose administrée sont éliminés dans les urines de 24 heures, dont 90% sous forme conjuguée.
Voie fécale:
Moins de 5%.
Bibliographie
- Br J Clin Pharmacol 1977;4,Suppl1:15-525.
- Clin Pharmacol Ther 1975;17,2:245.
- Br Med J 1978;9,sept:738.
- Drugs 1980;2:84-106.
- JAMA 1982;248:2139.
- Pharmacotherapy 1983;3:15-69S.*
- Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions
avec les AINS.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
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