VANCOMYCINE CHLORHYDRATE

VANCOMYCINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/3/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    isolée de Streptomyces orientalis

    Ensemble des dénominations

    BANM : VANCOMYCIN HYDROCHLORIDE

    CAS : 1404-93-9

    DCIMr : CHLORHYDRATE DE VANCOMYCINE

    autre dénomination : CHLORHYDRATE DE VANCOMYCINE

    bordereau : 2411

    rINNM : VANCOMYCIN HYDROCHLORIDE

    Molécule(s) de base : VANCOMYCINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactérien determiné par la commission d’AMM:
      La vancomycine est un antibiotique naturel. Il s’agit d’un glycopeptide tricyclique.
      * Espèces habituellement sensibles :
      Staphylocoques (y compris les souches résistantes à la méticilline),
      Streptocoques (y compris les Pneumocoques), Corynebactéries, Listeria, Gemella, Clostridium (y compris C. difficile),Peptostreptococcus,
      Entérocoques.
      * Espèces résistantes:
      Nocardia asteroïdes, Leuconostoc, Pediococcus, Erysipelothrix, Lactobacilles, Mycobactéries, ensemble des bactéries à Gram négatif, Rickettsies, Coxiella, Bartonella, Mycoplasma, Chlamydiae, Tréponèmes, Leptospires.
      N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Bactéricide essentiellement par action au niveau de la polymérisation de la paroi bactérienne (inhibition de la synthèse du mucopeptide pariétal), et également par altération de la membrane cytoplasmique et inhibition de la synthèse de l’ARN.
      Actif essentiellement sur les bactéries Gram positif; aucune action in vitro sur les bactéries Gram négatif, les mycobactéries ou les champignons.
      Activité maximale en PH alcalin.
      Pas de résistance croisée avec les autres antibiotiques.
      Développement lent et réduit de la résistance bactérienne.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION A STAPHYLOCOQUES (principale)
      Dans les cas sévères et à germes résistants aux autres antibiotiques.
    2. INFECTION A STREPTOCOQUES (principale)
      Dans les cas sévères et à germes résistants aux autres antibiotiques.
    3. ENDOCARDITE BACTERIENNE(PREVENTION) (principale)
      Urilisée en association à l’érythromycine ou à un aminoside pour le traitement préventif de l’endocardite bactérienne chez les sujets à risque allergique aux pénicillines.
    4. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE POST-ANTIBIOTHERAPIE (principale)
      Par voie orale, actif dans les colites à clostridium difficile.
      – Am J Med 1989;86:15-19.
    5. CHIRURGIE DIGESTIVE(PREPARATION) (secondaire)
      Utilisée par voie orale en association aux aminosides pour la décontamination digestive des sujets immunodéprimés.
      La posologie usuelle est alors comprise entre cent et deux cent cinquante milligrammes par jour, en fonction des autres antibiotiques associés.
    6. MENINGITE A STAPHYLOCOQUES (à confirmer)
      Voie générale ou intrathécale :
      – Presse Méd 1981;10:3855.
    7. DIALYSE PERITONEALE(ADJUVANT) (secondaire)
      Une dose unique par voie IV réduit le risque d’infection lors de la pose du cathéter, mieux que ne le fait la céfazoline :
      – Am J Kidney Dis 2000;36:1014-1019.
    8. DIALYSE PERITONEALE INFECTEE (principale)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      PERITONITE

      La vancomycine serait l’antibiotique de première intention en cas de péritonite, particulièrement en association avec une céphalosporine de troisième génération, par voie intraveineuse ou intrapéritonéale (Conférence de consensus) :
      – Nephrologie 1995;16,Suppl1:55-69.

    9. CHOLANGITE SCLEROSANTE PRIMITIVE (à confirmer)
      Etude chez l’enfant atteint de maladie inflammatoire du tube digestif:
      – J Pediatr Gastroenterol Nutr 1998;27:580-583.

    1. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Nécessite l’injection lente d’une solution diluée.

    2. THROMBOPHLEBITE LOCALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Nécessite l’injection lente d’une solution diluée.

    3. NECROSE TISSULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Nécrose locale

    4. FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
      Réaction d’hypersensibilité :
      – Arch Intern Med 1989;149:1425-1426.
    5. FRISSON (CERTAIN RARE)
    6. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Eruption érythémateuse avec prurit intense en rapport avec une libération d’histamine.
      Un cas de rash cutané chez un sujet âgé probablement déjà exposé :
      – DICP Ann Pharmacother 1991;25:1326-1328.
    7. URTICAIRE (CERTAIN FREQUENT)
    8. PRURIT (CERTAIN RARE)
    9. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      Réactions anaphylactoïdes. Syndrome de l’homme rouge, associant un érythème de la face et du tronc, un prurit, une hypotension artérielle parfois sévère. Cinq cas rapportés après perfusion de 500 mg en une heure :
      – Ann Intern Med 1986;104:285-286.
      Syndrome de l’homme rouge, après administration par voie orale :
      – Ann Intern Med 1991;115:410-411.
      Un cas avec dyspnée et fièvre à la suite d’une administration en inhalation en vue d’une stérilisation des voies aériennes avant une greffe de moëlle:
      – Bone Marrow Transplantation 1997;20:1001-1003.
    10. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un ca chez un patient qui a pu être ultérieurement désensibilisé avec succès:
      – Ann Pharmacother 1998;32:1020-1023.
    11. BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANESTHESIE GENERALE
    12. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      De mécanisme variable : effet antihistaminique, vasodilatation périphérique ou effet dépresseur myocardique direct, elle peut être importante et entrainer un état de choc :
      – Oral Surg 1981;52:239-240.

    13. ARRET CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANESTHESIE GENERALE

      Les études faites chez l’animal ont mis en évidence un effet dépresseur myocardique dose-dépendant :
      – Can Anaesth Soc 1985;32:65.

    14. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
    15. HEMATURIE (CERTAIN TRES RARE)
    16. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    17. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
      NEPHROPATHIE PREEXISTANTE
      ASSOCIATION AUX AMINOSIDES

      Un cas réversible :
      – Lancet 1989;1:8625-8638.
      Un cas chez un nouveau-né après 24 heures de traitement :
      – Eur J Ped 1993;152:700.
      Un cas, chez le sujet âgé, lentement réversible en deux mois :
      – Nephrol Dial Transplant 1995;10:550-551.

    18. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASSOCIATION AUX AMINOSIDES

      – Ann Intern Med 1981;95:658.
      Un cas réversible secondaire à l’admnistration de vancomycine seule par voie intraveineuse :
      – Arch Intern Med 1988;148:2139-2140.
      Un cas cité :
      – Nephrologie 1996;17:327-328.
      Un nouveau cas rapporté:
      – Ann Pharmacother 1998;32:1160-1164.

    19. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    20. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
      Dans le cas d’une réaction d’hypersensiblité.
    21. NEUTROPENIE (CERTAIN RARE)
      Le plus souvent transitoire, réversible à l’arrêt du traitement (fréquence estimée à 3%) :
      – Am J Med 1986;81:1114.
      – Sem Hop Paris 1988;64:2805-2806.
      Un cas décrit chez un nourrisson après 17 jours de traitement, en l’absence de surdosage, rapidement réversible à l’arrêt du traitement ; d’autres cas ont été rapporté chez l’adulte (nombre non précisé) :
      – Ann Pharmacother1994;28:723-726.
      Deux cas traités par le G-CSF et pour les quels le traitement par la vancomycine a pu être poursuivi :
      – Clin Infect Dis 1996;23:844-845.
      Un cas après 37 jours de traitement, réversible à l’arrêt après remplacement par la teicoplanine :
      – Clin Infect Dis 2000;31:824-825.
    22. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Am J Med 1986;81:1059-1061.
      Un cas chez un sujet traité également par l’association ticarcilline-acide clavulanique.
      – Ann Pharmacotherap 1997;31:1321-1324.
    23. ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
    24. PURPURA RHUMATOIDE (A CONFIRMER )
      Un cas à 2 occasions chez un même patient , associé à une néphrite interstitielle aiguë:
      – Scand J Rheumatol 1998;27:233-235.
    25. TOXICITE AUDITIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Pour les concentrations sériques supérieures à 30 microgrammes par millilitres :
      – Antimicrob Agents Chemother 1982;21:575.
      Un cas rapporté chez un sujet à fonction rénale normale :
      – Ann Intern Med 1981;95:458-459.
      Il serait possible que cette ototoxicité soit favorisée par l’association avec des aminosides tant chez l’animal que chez l’homme :
      – Antimicrob Agents Chemother 1978;SupplA:31-36.
      – Antimicrob Agents Chemother 1986;30:20-24.
      – Antimicrob Agents Chemother 1989;33:791-796.

    26. ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN )
      Pour les concentrations sériques supérieures à 30 microgrammes par millilitres :
      – Antimicrob Agents Chemother 1982;21:575.
      Un cas rapporté chez un sujet à fonction rénale normale :
      – Ann Intern Med 1981;95:458-459.
      Il serait possible que cette ototoxicité soit favorisée par l’association avec des aminosides tant chez l’animal que chez l’homme :
      – Antimicrob Agents Chemother 1978;SupplA:31-36.
      – Antimicrob Agents Chemother 1986;30:20-24.
      – Antimicrob Agents Chemother 1989;33:791-796.
    27. SURDITE (CERTAIN )
      Pour les concentrations sériques supérieures à 30 microgrammes par millilitres :
      – Antimicrob Agents Chemother 1982;21:575.
      Un cas rapporté chez un sujet à fonction rénale normale :
      – Ann Intern Med 1981;95:458-459.
      Il serait possible que cette ototoxicité soit favorisée par l’association avec des aminosides tant chez l’animal que chez l’homme :
      – Antimicrob Agents Chemother 1978;SupplA:31-36.
      – Antimicrob Agents Chemother 1986;30:20-24.
      – Antimicrob Agents Chemother 1989;33:791-796.
    28. VERTIGE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

    29. BOURDONNEMENT D’OREILLE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

    30. LARMOIEMENT (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas après chaque administration :
      – Lancet 1987;2:1337.
    31. THROMBOPENIE (CERTAIN )
      Un cas
      – Lancet 1985;1:932.
      Autre référence :
      – Arch Intern Med 1991;151:995-996.
      Un nouveau cas décrit (119 cas probables rapportés au fabricant) :
      – Ann Pharmacother 1997;31:315-318.
    32. APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas après administration d’une dose unique associée à un syndrome de l’homme rouge (érythème facio-tronculaire, prurit, hypotension artérielle) :
      – Br Med J 1986;293:1103.
    33. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Dialysis Transpl 1987;16:86-88.
      Un cas réversible chez un sujet âgé, six auraient été rapportés au fabricant :
      – DICP Ann Pharmacother 1992;26:1520-1521.
    34. VASCULARITE (A CONFIRMER )
      Un cas après administration unique :
      – Med J Aust 1987;147:470-471.
    35. SYNDROME DE L’HOMME ROUGE (CERTAIN TRES RARE)
      Syndrome associant un érythème de la face et du tronc, un prurit, une hypotension artérielle parfois sévère. Cinq cas rapportés après perfusion de 500 mg en une heure :
      – Ann Intern Med 1986;104:285-286.
      Syndrrme de l’homme rouge, après administration par voie orale :
      – Ann Intern Med 1991;115:410-411.
      Habituellement lié à une perfusion trop rapide.
      Un cas après administration par voie orale chez un nourrisson neutropénique :
      – Ann Pharmacother 1994;28:581-584.
      La fréquence de cet effet secondaire peut être réduit en réduisant la durée de perfusion qui doit être supérieure à 60 minutes pour des doses inférieures à 1 gramme et supérieure à 90 minutes pour des doses supérieures à 1 gramme; chez les sujets ayant déjà présenté cet effet secondaire la durée doit encore être majorée de 30 minutes :
      – Am J Health-Syst Pharm 1996;53:2098-2099.
      Deux cas associes à une proteinurie chez des prématurés surdosés en vancomycine :
      – Ped Infect Dis J 1999;18:744-745.
      Le syndrome de l’homme rouge observé lors de l’injection IV rapide pourrait être prévenu par l’administration IV de diphenhydramine ou de cimétidine avant l’injection de vancomycine :
      – Crit Care Med 1999;27:1732-1737.
    36. DIARRHEE (CERTAIN )
      Un cas décrit de diarrhée à Clostridium difficile, 7 autres cas déjà rapportés :
      – Clin Infect Dis 1995;20:1578-1579.
    37. PRIAPISME (A CONFIRMER )
      Un cas après administration IV chez un diabétique ayant reçu une greffe de pancréas, avec récidive lors d’une réadministration:
      – N Engl J Med 1998;338:1701.

    1. OTOTOXICITE
      Pourrait provoquer certaines lésions auditives, sans troubles rénaux associés.
      Etude chez dix enfants de mères traitées pendant plus d’une semaine au cours du deuxième ou du troisième trimestre:
      – Am J Obstet Gynecol 1989;161:977-981.

    1. NON

    1. GROSSESSE
      Possibilité de lésions auditives sans lésions rénales chez des enfants de mères traitées au cours du 2ème ou 3ème trimestre de grossesse.
      – Am J Obstet Gynecol 1989;161:977-981.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Risque d’accumulation par retard d’élimination, nécessité d’adapter la posologie en fonction des taux sériques qui devront rester inférieurs à vingt microgrammes par ml, et surveillance de l’audition.
    3. SURDITE
      Eviter son administration chez des sujets ayant un déficit auditif ou en cas de nécessité absolue, adapter la posologie en fonction des taux sériques.
    4. SUJET AGE
    5. GRANDS BRULES
      Nécessité d’augmenter les doses sous contrôle des taux plasmatiques:
      – Clin Pharm Ther 1986;39:631-634.

    1. GROSSESSE
      La vancomycine pourrait provoquer certaines lésions auditives chez les enfants de mères traitées pendant les deux derniers trimestres :
      – Am J Obstet Gynecol 1989;161:977-981.
    2. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilité connue à la vancomycine.
    3. VOIE INTRAMUSCULAIRE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRATHECALE

    Posologie et mode d’administration

    * Voie orale.
    – Doses usuelles chez l’adulte : cinq cents milligrammes à deux grammes par 24 heures (500 mg/j à 2 g/j) en trois à quatre prises pendant sept à dix jours.
    – Doses usuelles chez l’enfant : quarante milligrammes par kilo et par jour (40
    mg/kg/j) en trois à quatre prises.

    * Voie intraveineuse.
    – De préférence sous forme de perfusion intermittente, perfusion lente (20 à 30 minutes), le produit étant dilué dans 200 ml de soluté glucosé isotonique ou de sérum physiologique.
    – Doses
    usuelles chez l’adulte : deux grammes par jour (2 g/j) en plusieurs injections :
    – soit cinq cents milligrammes toutes les 6 heures,
    – soit un gramme toutes les 12 heures.
    Doses maximales : trois à quatre grammes par jour (3g/j à 4 g/j) à n’utiliser
    que pour de courtes périodes.
    – Doses usuelles chez l’enfant : quarante milligrammes par kilo et par jour (40 mg/kg/j).
    Pour le syndrome de l’homme rouge, la fréquence de cet effet secondaire peut être réduit en réduisant la durée de perfusion qui doit
    être supérieure à 60 minutes pour des doses inférieures à 1 gramme et supérieure à 90 minutes pour des doses supérieures à 1 gramme; chez les sujets ayant déjà présenté cet effet secondaire la durée doit encore être majorée de 30 minutes :
    – Am J
    Health-Syst Pharm 1996;53:2098-2099.

    * Voie intrathécale.
    Peut être utilisée à doses prudentes :
    – Ann Pharmacother 1993;27:912-921.

    Insuffisance rénale :
    Adapter la posologie en fonction de la clearance de la créatinine.
    surveiller les taux
    sériques.
    Surveiller la fonction auditive lorsque la clearance de la créatinine est <5 ml/min.
    Une dose de cinq cents milligrammes en intraveineux tous les 7 jours pourrait être utilisée :
    – Ther Drug Monit 1990;12:29-34.

    Obésité :
    Il est nécessaire de
    calculer les doses en fonction du poids corporel total et de réduire l’espacement des prises :
    – Antimicrob Agents Chemother 1982;21:575.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    6
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    Très peu résorbé par le tractus gastro-intestinal (utilisé pour son action locale intestinale), cependant, en cas d’entérocolite, il y a possibilité de résorption avec passage systémique: des concentrations sériques de 20 microgrammes par ml pour un
    absorption de 2 grammes par 24 heures ont été rapportées.
    – Ann Intern Med 1984;100:533.

    Répartition
    Voie intraveineuse:
    Un taux sérique voisin de 25 microgrammes par ml (entre 10 et 40 microgrammes par ml) est atteint en 2 heures lors de l’administration de 1 gramme chez un sujet ayant une fonction rénale normale.
    Taux thérapeutiques effeicaces de 8 à
    10 microgrammes par ml après administration répétée de 500 mg toutes les 6 heures, en 20 à 30 mns.
    Bonne diffusion dans les séreuses: des cocncentrations inhibitrices sont obtenues dans les liquides péricardiques, pleural, ascitique, synovial, ainsi que
    dans les urines.
    Diffuse mal dans le LCR, sauf en cas d’inflammation des méninges, où des taux de 10 à 20% des taux sériques sont obtenus.
    Liaison aux protéines plasmatiques: 10%.

    Demi-Vie
    6 heures.
    Varie de 4 à 6 heures.
    Très allongée chez l’insuffisant rénal : peut atteindre 144 heures chez l’anurique.
    Fortement allongée chez les sujets âgés, ce qui nécessite un ajustement de la posologie.

    Métabolisme
    Très peu métabolisé: 10%.

    Elimination
    Voie rénale:
    80 à 90% sont éliminés par les urines en 24 heures sous forme active, par filtration glomérulaire.
    Concentration urinaire élevée : 100 à 500 microgrammes par ml).
    Clairance rénale d’environ 60 ml/mn.
    Voie biliaire:
    Faible quantité excrétée
    par la bile: 50% des taux sériques.
    Voie fécale:
    Lors de l’administration par voie orale, la concentration dans les selles peut atteindre 4000 microgrammes par ml,
    Non dialysable.

    Bibliographie

    – Antimicrob Agent Chemother 1983;13:138.
    – Clin Pharm 1984;2:417-424. (REVUE ) *
    – Pharmacotherapy 1986;6:153-169. (REVUE) *
    – Ann Pharmacother 1993;27:490-496. (PHARMACOCINETIQUE) *
    – Ann Pharmacother 1993;27:912-921. (MODE D’EMPLOI)
    – Ther Drug Monit
    1994;16:513-518. (PHARMACOCINETIQUE) *
    – Ther Drug Monit 1995;17:319-326. (PHARMACOCINETIQUE) *

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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