ONDANSETRON CHLORHYDRATE

ONDANSETRON CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate dihydraté de 1,2,3,9-tétrahydro-9-méthyl-3-[(2-méthyl-1 H-imidazol-1-yl)méthyl]-4 H carbazol-4-one

    Ensemble des dénominations

    BANM : ONDANSETRON HYDROCHLORIDE

    CAS : 103639-04-9

    DCIMr : CHLORHYDRATE D’ONDANSETRON

    USAN : ONDANSETRON HYDROCHLORIDE

    autre dénomination : CHLORHYDRATE D’ONDANSETRON

    bordereau : 2871

    code expérimentation : GR-38032F

    code expérimentation : GR-C507/75

    code expérimentation : SN 307

    rINNM : ONDANSETRON HYDROCHLORIDE

    sel ou dérivé : DOLASETRON

    sel ou dérivé : GRANISETRON

    sel ou dérivé : TROPISETRON

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : ONDANSETRON

    Regime : liste I

    1. ANTIEMETIQUE (principale certaine)
    2. ANTISEROTONINE (principale certaine)
    3. ANTAGONISTE 5HT3 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      L’activité anti-émétique est la conséquence d’un antagonisme compétitif et sélectif au niveau des récepteurs sérotoninergiques 5HT3.
      S’opposerait aux effets de la sérotonine libérée lors des chimiothérapies antinéoplasiques par les cellules entérochromaffines de l’intestin agissant sur les récepteurs 5HT3 présents au niveau d’afférences vagales.
      Agirait également au niveau de l’area postrema.
      N’entraînerait pas de syndrome extra-pyramidal :
      – Semin Oncol 1992;Suppl10:53-60.

    1. ANTIEMETIQUE (principal)

    1. NAUSEE DE LA CHIMIOTHERAPIE (principale)
    2. VOMISSEMENT DE LA CHIMIOTHERAPIE (principale)
      Prévention des vomissements induits par la chimiothérapie :
      – Lancet 1991;338:483-487 et 487-490.
      L’effet serait deux fois plus important que celui de l’alizapride, au cours des chimiothérapies pour lymphomes :
      – Sem Hop Paris 1992;68:758-765.
      Prévention des vomissements induits par le cisplatine. Quatre essais positifs :
      – N Engl J Med 1990;322:810-816 et 816-821.
      – Ann Intern Med 1990;113:834-840.
      – BMJ 1991;303:1423-1426.
      – Lancet 1992;340:96-99.
      L’effet de l’ondansétron dans les vomissements induits par le cisplatine serait majoré par l’association de corticoïdes (dexaméthasone ou méthylprednisolone).
    3. VOMISSEMENT (secondaire)
      Vomissements des traumatismes craniens :
      – Ann Pharmacother 1993;27:566-568.
      Prévention des vomissements de la radiothérapie.
      Vomissements post-opératoires (revue des essais randomisés) :
      – BMJ 1997;314:1088-1092.
      Prévention des vomissements après amygdalectomie:
      – Br J Anaesth 1998;80:155-158.
    4. NAUSEE POSTOPERATOIRE (secondaire)
      Importante réduction de la fréquence mais augmentation du risque de céphalées :
      – Can J Anaesth 2000;47:1008-1018.
    5. VOMISSEMENT POSTOPERATOIRE (secondaire)
      Vomissements post-opératoires (revue des essais randomisés) :
      – BMJ 1997;314:1088-1092.
      Prévention des vomissements après amygdalectomie :
      – Br J Anaesth 1998;80:155-158.
      Importante réduction de la fréquence mais augmentation du risque de céphalées :
      – Can J Anaesth 2000;47:1008-1018.
    6. PRURIT (secondaire)
      En cas de cholestase :
      – Lancet 1993;341:1277.
      En cas de cholestase, efficace dans 5 nouveaux cas après une dose initiale de 8 mg IV :
      – N Engl J Med 1994;330:1540.
      Essai randomisé positif en cas de prurit des cholestases :
      – Pain 1995;61:33-37.
      Prurit généralisé induit par l’injection de morphiniques (morphine et/ou fentanyl), amélioration après injection IV de 4 à 8 mg d’ondansétron chez 3 patients :
      – Pharmacotherapy 1996;16:958-960.
      Prurit de la cholestase: essai randomisé versus placebo: l’odansetron a un effet significatif, mais modeste:
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1998;10:865-870.
      Prurit au cours d’anesthésie épidurale par la morphine: étude contrôlée chez 100 patients à la dose de 8 mg IV:
      – Anesthesiology 1999;90:432-436.
    7. VERTIGE (à confirmer)
      Dans ses formes réfractaires, au cours d’affections neurologiquees aiguës d’origine centrale, étude pilote chez 7 patients :
      – Lancet 1995;345:1182-1183.
    8. SEVRAGE DU TABAC (à confirmer)
      Activité dans cette indication à l’étude :
      – Ann Pharmacother 1995;29:1041-1042.
    9. SEVRAGE DE L’ALCOOL (à confirmer)
      Réduit la consommation d’alcool dans l’alcoolisme à début précoce. Etude randomisée de 271 patients alcooliques :
      – JAMA 2000;284:963-971.
    10. BOULIMIE (à confirmer)
      Efficace dans 5 cas :
      – Arch Gen Psychiatry 1997;54:969-970.
      Efficace dans le syndrome associant boulimie et vomissements provoqués :
      – Lancet 2000;355:792-797.
    11. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS C (à confirmer)
      Un cas de disparition complète de l’asthénie après traitement par ondansétron:-Lancet 1999;354:397
    12. SYNDROME DE GILLES DE LA TOURETTE (à confirmer)
      Dans une étude pilote chez 6 malades, diminution de la sévérité des tics :
      – Int J Psychopharmacol 1999;14:373-376.
    13. SYNDROME CARCINOIDE (à confirmer)

    1. CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
      Il y aurait un effet dose :
      – Semin Oncol 1992;Suppl10:53-60.
      – Eur J Anaesthesiol 1992;9,Suppl6:63-66.
    2. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    3. CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
      – Semin Oncol 1992;Suppl10:53-60.
      – Eur J Anaesthesiol 1992;9,Suppl6:63-66.
    4. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
    5. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    6. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
    7. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    8. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    9. HOQUET (CERTAIN FREQUENT)
      Chez plus de 20% des sujets, durant les 12 heures suivant l’injection. La fréquence est accrue par l’administration de dexaméthasone :
      – Proc Am Soc Clin Oncol 1992;11:390.
    10. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Clin Oncol 1991;9:1921.
      N’entraînerait pas de syndrome extra-pyramidal :
      – Semin Oncol 1992;Suppl10:53-60.
      Un cas après administration IV directe :
      – Eur J Cancer 1993;29A:288.
      Un cas rapporté :
      – Ann Pharmacother 1994;28:280.
      Un cas :
      – Ann Pharmacother 1996;30:196.
      Un cas après injection IV d’une simple dose de 4 mg:
      – Br J Anaesth 1998;81:658.
      Un cas lors de l’utilisation en prévention des vomissements post-opératoires:
      – Anesthesiology 1999;90:340-341.
    11. QT(ALLONGEMENT) (CERTAIN )
      Etude chez des volontaires sains; allongement modéré sans conséquences cliniques :
      – Am J Health-Syst Pharm 1997;54:1172-1176.
    12. EXTRASYSTOLES BIGEMINEES (A CONFIRMER )
      Un cas associé à un sous-décalage de ST après utilisation veineuse associée au métoclopramide :
      – Anesth Analg 1997;84:1380-1381.
    13. BRADYCARDIE (A CONFIRMER )
      Un cas évoluant vers un rythme jonctionnel inférieur à 30/min après utilisation veineuse associée au métoclopramide :
      – Anesth Analg 1997;84:1380-1381.
    14. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Neuf cas associés à des accidents thrombotiques et parfois à une insuffisance rénale lors de chimiothérapies incluant de fortes doses de cisplatine :
      – Ann Oncol 1992;3:719-722.
      Imputabilité contestée par le laboratoire :
      – Ann Oncol 1992;3:773-774.
    15. ANGOR (A CONFIRMER )
      L’imputabilité de l’ondansétron dans les 7 cas d’angor rapportés en 1992 est contestée par le laboratoire :
      – Lancet 1992;340:1410.
      Un cas immédatement après une injection IV, attribué à un spasme coronarien. Absence de signes d’infarctus :
      – Anesthesiology 2000;92:885-887.
    16. CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
      Vingt-quatre cas (FDA) de réactions anaphylactiques (choc, urticaire, bronchospasme, hypotension artérielle) :
      – Ann Intern Med 1993;119:862.
      Un cas, avec une réaction croisée avec le tropisétron :
      – Lancet 1996;347:584-585.
      Un cas chez un enfant traité en prévention de vomissements post-opératoires en neurochirurugie:
      – Anesthesia and analgésia 1998;87:779-780.
    17. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN )
      Deux cas décrits avec réactions pharyngées ou cutanées, 24 cas ont été rapportés à la FDA (voir aussi CHOC ANAPHYLACTIQUE) :
      – Ann Pharmacother 1994;28:1029-1030.
      Deux cas de réaction d’hypersensibilité, à la suite d’administration intraveineuse chez des sujets ayant bien toléré des injections antérieures :
      – Ann Pharmacother 1994;28:1029-1030.
    18. TOXICITE HEPATIQUE (A CONFIRMER )
      – Lancet 1994;344:190-201.
    19. PANCREATITE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Natl Cancer Inst 1995;87:689-690.
    20. DEPRESSION (A CONFIRMER )
      Un cas de dépression sévère durant les trois jours suivant le traitement :
      – Am J Psychiatry 1995;152:1101.
    21. ERYTHEME PIGMENTE FIXE (A CONFIRMER )
      Un cas d’éruption fixe :
      – Dermatology 1995;191:270-271.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL

    1. NON

    1. ICTERE
      La demi-vie est fortement allongée en cas d’ictère hépatique sévère :
      – Br J Clin Pharmacol 1993;35:441-443.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles :

    * Adulte :
    – Voie intraveineuse : Injection de huit milligrammes en 15 minutes juste avant la chimiothérapie, puis perfusion de un milligramme par heure. Une autre modalité d’administration consiste à pratiquer deux injections lentes de
    huit milligrammes à quatre heures d’intervalle.
    – Voie orale : le traitement par voie IV peut être poursuivi par l’administration orale d’ondansetron à la dose de huit milligrammes toutes les huit heures, et ceci pendant une durée de cinq jours.

    *
    Enfant au-dessus de quatre ans :
    Dose de charge de cinq milligrammes par mètre carré de surface corporelle, par voie intraveineuse, puis quatre milligrammes toutes les huit heures par voie orale.
    L’effet de l’ondansétron dans les vomissements induits
    par le cisplatine serait majoré par l’association de corticoïdes (dexaméthasone ou méthylprednisolone).

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    70
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    3
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Biodisponibilité par voie orale voisine de 60 % due à un effet de premier passage hépatique.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques : 70 %.
    Existence d’une liaison au niveau des érythrocytes.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimination est d’environ 3 heures. Chez le sujet âgé, elle peut atteindre 5 heures.
    La demi-vie est allongée chez les sujets âgés ainsi que chez les femmes par rapport aux hommes :
    – Clin Pharmacol Ther 1992;51:51-55.
    La demi-vie est
    fortement allongée en cas d’ictère hépatique sévère :
    – Br J Clin Pharmacol 1993;35:441-443.
    La demi-vie est très fortement augmentée en cas d’insuffisance hépatique. Elle peut atteindre 20 heures en cas d’insuffisance sévère :
    – Br J Clin Pharmacol
    1993;35:441-443.

    Métabolisme
    Entièrement métabolisé.

    Elimination
    * Voie rénale :
    Principale voie d’élimination sous forme métabolisée.

    Bibliographie

    – Eur J Cancer Clin Oncol 1989;25:Suppl1. (REVUE GENERALE)
    – Cancer Chemother Pharmacol 1990;25: 291-294. (REVUE GENERALE)
    – Prescrire 1990;10: 285-286. (REVUE GENERALE)
    – Drugs 1991;41: 574-595.
    Etude multicentrique de l’effet de l’ondansétron (IV, per
    os) versus alizapride+méthylprednisolone comme traitement antiémétique lors des chimiothérapies fortement émétisantes (CDDP >70 mg/m2). Résultats en faveur de l’ondansétron.
    – Sem Hop Paris 1991;67:1350-1357.
    – Clin Pharmacokinet 1991;10:430-446.
    (REVUE GENERALE)
    – Eur J Anaesthesiol 1992;9,Suppl6:63-66. (EFFETS SECONDAIRES)
    – Drugs 1993;45:931-952.*
    – Dossiers CNIMH 1993;14:249-292. (90 réf.)
    – Clin Pharmacokinet 1995;29,2:95-109. (PHARMACOCINETIQUE)*
    – Drugs 1996;52:773-794.
    – Drugs
    1998;55:173-189.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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