FLUCLOROLONE ACETONIDE

FLUCLOROLONE ACETONIDE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 27/3/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    11 bêta-dichloro-6 alpha-fluoro-21-hydroxy-16 alpha,17 alpha-isopropylidènedioxyprégna-1,4-diène-3,20-dione

    Ensemble des dénominations

    BAN : FLUCLOROLONE ACETONIDE

    CAS : 3693-39-8

    DCF : ACETONIDE DE FLUCLOROLONE

    DCIR : ACETONIDE DE FLUCLOROLONE

    USAN : FLUCLORONIDE

    autre dénomination : ACETONIDE DE FLUCLOROLONE

    bordereau : 2566

    code expérimentation : RS -2252

    dci : acétonide de fluclorolone

    rINN : FLUCLOROLONE ACETONIDE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    3. ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
    4. IMMUNOSUPPRESSEUR (secondaire certaine)
    5. ANTIALLERGIQUE (principale certaine)
    6. DERMOCORTICOIDE (principale certaine)
      Activité forte à 0,025% (classe II de la classification européenne des dermocorticoïdes).

    Mécanismes d’action

    1. principal
      L’hormone :
      – diffuse à travers la membrane cellulaire.
      – se lie à un récepteur cytosolique formant un complexe avec des protéines de chocs thermiques (HSP 90 et 70) et une immunophiline p59. Après dimérisation, le complexe stéroïde récepteur se lie à des séquences de DNA spécifiques (éléments de réponse aux corticoïdes ou GRE).
      – module la transcription des gènes sensibles aux corticoïdes par une interaction avec des facteurs de transcription (protéines cytoplasmiques ou nucléaires).
      – augmente la transcription et/ou la stabilité du RNAm codant pour des protéines responsables de l’action des glucocorticoïdes.
      – réprime certains gènes au niveau transcriptionnel en interagissant avec les facteurs nucléaires nécessaires à l’activation de ces gènes.
      – augmente la dégradation du RNAm ou inhibe la synthèse ou la sécrétion des protéines ou des cytokines.

      Les effets bilogiques de l’action anti-inflammatoire se traduisent par :
      – inhibition de la perméabilité vasculaire qui permet le recrutement des globules blancs vers le site de l’inflammation.
      – inhibition des évènements moléculaires liés à l’activation des globules blancs et à leur adhésion aux cellules endothéliales :
      * expression du complexe majeur d’histocompatibilité type II,
      * expression des molécules d’adhésion cellulaire (ELAM 1, ICAM 1),
      * la sécrétion des protéines du complément C3 et le facteur B,
      * l’activité de l’IL1,
      * l’expression des cycloexogénases de type 2 (cox2) prévenant ainsi la production de prostaglandines,
      * la production des métabolites de l’acide arachidonique pro-inflammatoire (inhibe l’activité de la phospholipase A2 en stimulant la synthèse de lipocortine ou annexine I).
      – blocage de la sécrétion d’IL 1, IL 6, TNF alpha.
      – diminution de la production et du largage des leucotriènes.
      – dépression de l’activité tumoricide et bactéride des macrophages et leur différenciation.
      – effet immunosuppresseur sur les lymphocytes T et inhibition de la sécrétion des cytokines par ces lymphocytes T.
      – inhibition de la prolifération des lymphocytes B et des cytokines impliquées dans la synthèse des immunoglobulines(IL 1 à IL 6).
      Références bibliographiques :
      – J Neuroimmunol 1992;40:281-286.
      – Am Rev Respir Dis 1990;141,Suppl:18-21.
      – Proc Natl Acad Sci USA 1992;89:3917-3921.
      – Science 1992;258:1598-1604.
      – Med Sci 1990,10:1003-1006.
      – Ann Intern Med 1993;119:1198-1208.
      – Immunol Rev 1980;51:337-357.
      – J Immunol 1980;124:2828-2833.
      – Eur J Immunol 1990;20:2439-2443.
      – Prog Biochem Pharmacol 1985;20:55-62.

    2. secondaire
      * activité granylate cyclase du récepteur qui altère le potentiel électrique des cellules.
      * stimulation de la reproduction des cellules alvéolaires de type II augmentant la production de surfactant pulmonaire :
      – J Clin Invest 1980;66:504-510.
      – Radiat Res 1988;115:543-549.
      – Radiat Res 1988;113:112-119.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principal)
    3. ANTIALLERGIQUE (principal)

    1. DERMATITE ALLERGIQUE (principale)
    2. PSORIASIS (principale)
    3. LICHEN PLAN (principale)

    1. FOLLICULITE (CERTAIN RARE)
    2. ACNE (CERTAIN RARE)
    3. VITILIGO (CERTAIN RARE)
    4. ACNE ROSACEE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
    5. ATROPHIE CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      PANSEMENT OCCLUSIF
    6. TELANGIECTASIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      PANSEMENT OCCLUSIF
    7. VERGETURE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      PANSEMENT OCCLUSIF

    1. INFORMATION MANQUANTE

    1. NON

    1. ENFANT
    2. GROSSESSE

    1. DERMATOSE INFECTIEUSE
      Bactérinne, virale ou mycosique.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie et mode d’administration

    Applications cutanées sous forme de crème ou de pommade à 0,025%.

    Pharmaco-Cinétique

    Absorption
    Résorption cutanée non négligeable, liée à l’halogénation de la molécule.
    Augmentée par l’utilisation de pansements occlusifs, si atrophie cutanée ou si la couche épidermique est abrasée, érodée ou absente.
    Proportionnelle à la surface cutanée recouverte
    et au rythme des applications.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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