QUINIDINE SULFATE

QUINIDINE SULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/8/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    sulfate de 6′-méthoxycinchonan-9-ol

    Ensemble des dénominations

    BANM : QUINIDINE SULPHATE

    CAS : 50-54-4 (sulfate de quinidine anhydre)

    CAS : 6591-63-5 (sulfate de quinidine dihydrate)

    autre dénomination : SULFATE DE QUINIDINE

    sel ou dérivé : DIHYDROQUINIDINE CHLORHYDRATE

    sel ou dérivé : DIHYDROQUINIDINE GLUCONATE

    sel ou dérivé : QUINIDINE

    sel ou dérivé : QUINIDINE ARABOGALACTANE SULFATE

    sel ou dérivé : QUINIDINE BISULFATE

    sel ou dérivé : QUINIDINE PHENYLETHYLBARBITURATE

    sel ou dérivé : QUINIDINE POLYGALACTURONATE

    sel ou dérivé : QUINIDINE-RESORCINE BICHLORHYDRATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : QUINIDINE

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 26/09/1998

    1. ANTIARYTHMIQUE (principale certaine)
    2. ANTIARYTHMIQUE CLASSE Ia (principale certaine)
    3. ANTIFIBRILLANT (principale certaine)
    4. PARASYMPATHOLYTIQUE (secondaire certaine)
    5. ADRENOLYTIQUE ALPHA (secondaire certaine)
    6. ANTIPALUDEEN (secondaire certaine)
    7. ANTIPYRETIQUE (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action antiarythmisante et antifibrillante:
      Effet stabilisant de membrane, d’où:
      -réduction de l’automatisme par diminution de la dépolarisation diastolique lente.
      -ralentissement de la conduction intraatriale et intraventriculaire (His-Purkinjé), sans modification de la conduction du noeud auriculoventriculaire.
      -allongement de la période réfractaire effective de l’oreillette, du réseau de Purkinjé et des fibres ventriculaires.
      – augmentation du rapport PRE (période réfractaire effective)/potentiel d’action.
      – réduction de l’excitabilité atriale et ventriculaire.
      – action adrénolytique alpha et parasympatholytique.
    2. secondaire
      -Réduit la force contractile du myocarde.
      – A fortes doses, vasodilatation périphérique et diminution de la tension artérielle.
      – Faible activité anesthésique locale.
      – Propriétés anticontracturantes.
      – Effet curarisant: diminution de la sensibilité de la plaque motrice à l’acétylcholine.
      – Augmentation du péristaltisme intestinal.
      – stimule, puis déprime le système nerveux central.

    1. ANTIARYTHMISANT (principal)
    2. ANTIPALUDEEN (accessoire)
      Actif à des doses identiques à la quinine: pourrait conserver une activité sur des souches résistantes à la quinine (à confirmer):
      – Lancet 1981;2,8255:1069.
    3. ANTIPALUDEEN SCHIZONTICIDE (accessoire)

    1. TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE (principale)
      Supraventriculaire.
    2. EXTRASYSTOLE AURICULAIRE (principale)
    3. FIBRILLATION AURICULAIRE (principale)
      Prévention des rechutes après réduction.
      Rarement indiquée dans la réduction de la fibrillation auriculaire.
    4. FLUTTER AURICULAIRE (principale)
      Prévention des réchutes après réduction.
    5. TACHYSYSTOLIE AURICULAIRE (principale)
      Prévention des rechutes.
    6. TACHYCARDIE PAROXYSTIQUE SUPRAVENTRICULAIRE (principale)
      Prévention des rechutes.
      Traitement et prévention des accès de tachycardie du syndrome de Wolff Parkinson White.
    7. TACHYCARDIE JONCTIONNELLE (principale)
      Prévention des rechutes.
    8. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (principale)
      Monomorphes, isolées.
    9. CARDIOVERSION(PREPARATION) (principale)
    10. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE (secondaire)
      Prévention des récidives.

    1. FIEVRE (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilité, elle régresse à l’arrêt du traitement.
    2. TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
      Le plus souvent, tachycardie sinusale par effet parasympatholytique qui se voit avec des doses modérées.
      Parois, accélération paradoxale de la fréquence ventriculaire lors du traitement d’une fibrillation ou d’un flutter auriculaire par amélioration de la conduction.
      Très rarement , tachycardie ventriculaire, un cas de tachycardie jonctionnelle.
    3. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
    4. FIBRILLATION VENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
    5. TORSADE DE POINTES (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE

      Peut se voir aux doses thérapeutiques. Risque majoré en cas d’intervalle QT allongé. Souvent annoncées par un allongement de QT :
      – Am Heart J 1984;107:425.
      Un cas chez un sujet âgé :
      – Cardiovasc Rev Rep 1992;13:64-66.
      La fréquence serait supérieure chez les femmes à celle observée chez les hommes :
      – JAMA 1993;270:2590-2597.
      Les risques de survenue de torsades de pointe peuvent être supérieurs chez la femme :
      – J Women’s Health 1998;7:547.
      L’allongement de QTc et le risque de torsade de pointes seraient plus importants chez la femme :
      – Clin Pharmacol Ther 2000;67:413-417.

    6. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      HYPOKALIEMIE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
    7. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
      A type de bloc sino-auriculaire, auriculoventriculaire et intraventriculaire.
    8. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Avac risque de bloc de haut degré.

    9. BLOC DE BRANCHE (CERTAIN TRES RARE)
    10. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Par effet adrénolytique alpha.
    11. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Par dépression artérielle sévère et/ou par dépression myocardique.
    12. SYNCOPE (CERTAIN TRES RARE)
    13. MORT SUBITE (CERTAIN TRES RARE)
      Par fibrillation ventriculaire, arrêt sinusal ou asystolie.
    14. ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN FREQUENT)
      Allongement de PR, élargissement du complexe QRS, allongement de QT, aplatissement de l’onde T.
    15. BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
    16. ASTHME (CERTAIN TRES RARE)
      Par bronchospasme.
    17. APNEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      BRONCHOPNEUMOPATHIE OBSTRUCTIVE
    18. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
    19. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Un cas (sel de quinidine non précisé) apparu après 5 ans d’utilisation :
      – Chest 1992;101:296.
    20. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    21. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    22. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
    23. HEPATITE GRANULOMATEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Arch Intern Med 1980;140:395.
      – Gastroenterology 1976;70:1136.
    24. HEPATITE MIXTE (CERTAIN RARE)
    25. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
    26. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    27. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    28. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    29. BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
      Augmentée.
    30. HYPERSENSIBILITE (CERTAIN )
      Elles sont de type variable et se manifestent par de la fièvre, des éruptions cutanées, un purpura, une chute tensionnelle allant jusqu’au collapsus cardiovasculaire et à l’arrêt cardiaque, une bronchoconstriction et, exceptionnellement, une anémie hémolytique.
    31. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    32. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    33. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Par formation d’anticorps anti-plaquettaires. Avec hémorragies éventuelles et rémission une semaine après interruption du traitement.
      – JAMA (France) 1985;10:614-624.
    34. THROMBINEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
    35. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    36. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    37. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
    38. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    39. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    40. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
    41. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Antileucocytaires.
    42. SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Ann Intern Med 1984;100:840-842.
    43. VASCULARITE (CERTAIN TRES RARE)
    44. ERYTHRODERMIE (CERTAIN TRES RARE)
    45. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    46. PRURIT (CERTAIN RARE)
    47. PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
    48. ERUPTION ECZEMATIFORME (CERTAIN TRES RARE)
    49. LICHEN PLAN (CERTAIN TRES RARE)
      Cinq cas rapportés (sel de quinidine non précisé) :
      – Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
    50. ERUPTION PSORIASIFORME (CERTAIN TRES RARE)
    51. ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
    52. LIVEDO RETICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    53. PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN TRES RARE)
      – J Am Acad Dermatol 1983;9:124.
    54. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    55. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    56. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
    57. DELIRE (CERTAIN TRES RARE)
    58. MYASTHENIE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Mt Sinai J Med 1976;43:10-14
    59. ACOUPHENE (CERTAIN FREQUENT)
    60. ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN )
    61. SURDITE (CERTAIN TRES RARE)
      Par atteinte cochléaire :
      – Lancet 1977;1:587.
    62. SYNDROME VESTIBULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    63. SCOTOME (CERTAIN TRES RARE)
    64. DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
    65. MYDRIASE (CERTAIN TRES RARE)
    66. NEVRITE OPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    67. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN TRES RARE)
    68. PHOTOPHOBIE (CERTAIN TRES RARE)
    69. FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
    70. PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
    71. CPK(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Après 48 heures d’une prise de 200 milligrammes toutes les 6 heures, élévation des CPK, de l’aspartate-aminotransférase et de l’adolase; normaisation après arrêt du traitement, épreuve de réintroduction positive :
      – N Engl J Med 1979;301,7:437.
    72. OESOPHAGITE (A CONFIRMER )
      Quatre cas rapportés (sel de quinidine non précisé) :
      – Gastroenterol Clin Biol 1983;7:868-876.

    1. PREMATURITE
    2. TROUBLES DU RYTHME CARDIAQUE FOETAL
      En cas de surdosage maternel.
    3. SURDITE
    4. TOXICITE PERINATALE
      Thrombocytopénie foetale.
      Augmentation du risque de survenue d’ictère nucléaire.

    1. NON

    1. BLOC DE BRANCHE
    2. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      De premier degré.
    3. FLUTTER AURICULAIRE
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE
      Au début.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    6. CARDIOMEGALIE
    7. HYPOTENSION ARTERIELLE
    8. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    9. CIRRHOSE HEPATIQUE
    10. INSUFFISANCE RENALE
    11. PORPHYRIE CUTANEE
    12. ASTHME
    13. BRONCHOPNEUMOPATHIE OBSTRUCTIVE
    14. HYPERTHYROIDIE
    15. PSORIASIS
    16. ANTECEDENTS HEMATOLOGIQUES
    17. GROSSESSE
    18. SUJET AGE
      Réduire la posologie.
    19. DEFICIT EN G6PD
      Risque d’anémie hémolytique :
      – N Engl J Med 1991;324:169-174.

    1. HYPERSENSIBILITE
      A la quinidine.
    2. MALADIE RYTHMIQUE AURICULAIRE
      Non appareillée.
    3. BLOC SINO-AURICULAIRE
      Non appareillé.
    4. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      De degré II ou III, non appareillé.
      De degré I, au-dessus de 0,24 seconde.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE DECOMPENSEE
    6. CHOC CARDIOGENIQUE
    7. EXTRASYSTOLES VENTRICULAIRES
      Polymorphes.
    8. ALLONGEMENT DE L’ESPACE QT
    9. TORSADE DE POINTE
    10. MYOCARDITE AIGUE
    11. HYPOKALIEMIE
    12. MYASTHENIE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte dans la plupart des indications (Traitement ou prévention des extrasystoles et des accès de tachyarythmies paroxystiques):
    Quatre cents à mille deux cents milligrammes par jour en 3 ou 4 prises, à 6 ou 8 heures
    d’intervalle.
    Dose maximale par prise: Cinq cents milligrammes ;
    Dose maximale par jour: Trois à quatre grammes.

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte dans la réduction de la fibrillation auriculaire:
    Traitement à administrer sous stricte
    surveillance clinique et contrôle ECG:
    Deux à quatre cents milligrammes toutes les 3 ou 4 heures, 4 à 5 fois par jour, (pas de prise la nuit), pendant 1 à 3 jours, jusqu’à la réduction ou l’apparition de signes d’intolérance, sans dépasser la dose
    maximale de 4 grammes par jour.
    Une fois la fibrillation auriculaire réduite, on diminue progressivement la dose jusqu’à la dose d’entretien préventive efficace;

    Surveillance du traitement:
    * Avant le traitement:
    Contrôle de la kaliémie, avec
    correction éventuelle de l’hypokaliémie; créatininémie;
    Tester l’hypersensibilité éventuelle et la tolérance à la quinidine par l’administration orale d’une dose-test, unique, de 200 milligrammes, avec contrôle ECG 4 heures après:
    – S’il apparaît un
    allongement de l’intervalle QT de plus de 0,04 secondes, ou un élargissement du QRS de plus de 0,02 secondes, ou une quelconque manifestation clinique d’intolérance ou d’hypersensibilité, le traitement ne doit pas être poursuivi.

    * Pendant le
    traitement:
    Surveillance clinique: en particulier apparition de troubles digestifs, d’épistaxis ou d’éruptions cutanées.
    Contrôle de la pression artérielle;
    Contrôle ECG: les signes d’imprégnation thérapeutique sont:
    – Un allongement modéré des
    intervalles PR et QT, un élargissement du QRS pouvant aller jusqu’à 25% de la valeur initiale,
    un aplatissement de l’onde T.

    Signes ECG d’alerte imposant l’arrêt du traitement:
    – Allongement de PR au-delà de 0,24 seconde;
    – Elargissement de QRS de
    plus de 25% ou de plus de 0,02 seconde de la valeur initiale.
    – Allongement du QT de plus de 0,04 seconde , ou QT supérieur ou égal à 0,4 seconde.
    – Apparition d’extrasystoles ventriculaires fréquentes ou polymorphes;
    – Torsades de pointe.

    Le
    monitorage ECG est toujours nécessaire pour les doses supérieures à 2 grammes par jour.

    Surveillance biologique:
    Contrôle de la concentration plasmatique de la substance (quinidinémie):
    Concentration thérapeutique: 2 à 5 microgrammes par
    ml.
    Concentration toxique: Plus de 6 microgrammes par ml.
    Le dosage plasmatique est toujours nécessaire pour les doses supérieures à 2 grammes par jour.
    Contrôle de la kaliémie, de l’urée, de la créatininémie, de l’hémogrammes avec numération
    plaquettaire, à renouveler régulièrement lors des traitements au long cours.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    8.50
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Résorption rapide et complète par le tractus gastro-intestinal.
    Effet maximum en 1 à 3 heures après administration per os et en 90 mns après injection IM.
    Biodisponibilité proche de 70% lors de l’administration pesr os, existence d’un effet de premier
    passage hépatique.
    La résorption intestinale n’est pas modifiée par l’administration conjointe d’antiacide comme l’hydroxyde d’aluminium.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques comprise entre 80 et 95%, principalement aux albumines.
    L’existence d’une liaison à l’acide orosomucoïde ,dont le taux augmente dans les périodes post chirurgicales pourrait être responsable d’une réduction de la
    fraction libre.
    Réduction de la liaison chez les cirrhotiques, mais pas de modification chez l’insuffisant rénal.
    Concentration plasmatique thérapeutique: 2,5 à 6 milligrammes par litre.
    En cas d’insuffisance cardiaque congestive: réduction de la
    clairance totale et du volume de districution sans modification de la demi-vie: réduire la posologie.
    Pénètre rapidement dans les globules rouges et dans les tissus.
    La quinidine intracellulaire sous forme liée ne franchit pas la barrière
    hémo-encéphalique.
    Le taux foetal est égal au taux maternel:
    – Obstet Gynecol 1979;54:336.
    Passe dans le lait: rapport lait/plasma=1.

    Demi-Vie
    8 heures et demi.
    Non modifiée chez l’insuffisant rénal, ni en cas d’insuffisance cardiaque congestive.
    Augmentée chez le cirrhotique.
    Réduite chez les sujets traités par le phénobarbital ou la phénytoïne (induction enzymatique).

    Métabolisme
    Hépatique:
    Principaux métabolites:
    O-déméthylquinidine, Quinidine N-oxyde, 3-hydroxyquinidine, 2-quinidinone.
    Leur activité parfois proche de la quinidine, leur présence à des taux proches de la quinidine ainsi que leur plus faible liaison aux protéines
    plasmatiques indiqueraient une contribution importante de ces métabolites aux effets thérapeutiques et toxiques.

    Elimination
    Voie rénale:
    En partie sous forme inchangée (15 à 40%), en partie sous forme de métabolites.

    Bibliographie

    – J Therapeutique 1970;1:113.
    – Clin Pharmacol Ther 1970;11:460.
    – Rev Prat 1970;20:1419.
    – Rev Prat 1966;16:3867.
    – Am J Med 1964;37:685.
    – Rev Prat 1975;45:3485.
    – Am Heart J 1975;89:804.
    – Am Heart J 1975;90:117.

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