CILAZAPRIL

CILAZAPRIL

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/12/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide (1S,9S)-9-[(S)-1-éthoxycarbonyl-3-phénylpropylamino]-10-oxoperhydropyridazino[1,2a][1,2]diazépine-1-carboxylique

    Ensemble des dénominations

    BAN : CILAZAPRIL

    CAS : 88768-40-5

    DCIR : CILAZAPRIL

    USAN : CILAZAPRIL

    bordereau : 2895

    code expérimentation : Ro-31-2848

    rINN : CILAZAPRIL

    Regime : liste I

    1. INHIBITEUR DE L’ENZYME DE CONVERSION (principale certaine)
    2. ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
    3. VASODILATATEUR (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Prodrogue hydrolysée en cilazaprilate actif.
      Puissant inhibiteur de l’enzyme responsable de la conversion de l’angiotensine 1 (inactive) en angiotensine 2 (active).
      Provoque une chute de l’angiotensine 2 et une augmentation de l’angiotensine 1 et de la rénine.
      Cet effet est accompagné d’une chute de l’aldostérone.
      Inhibe la dégradation de la bradykinine.
      Entraîne une chute des résistances périphériques avec peu de changement sur le débit cardiaque ou la pression artérielle pulmonaire.
      N’active pas le système sympathique.
      Réduit l’hypertrophie du ventricule gauche.
      Augmente le flux sanguin rénal sans modifier le taux de filtration glomérulaire.
      N’affecte pas la contractibilité myocardique ou la conductibilté.
    2. secondaire
      Augmente la sensibilité à l’insuline.
      Diminue la protéinurie de la néphropathie diabétique.
      – Post Grad Med 1992; 91:163-193.
      – Drugs 1992; 43:464-489.

    1. ANTIHYPERTENSEUR (principal)

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE (principale)

    1. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    2. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    3. TOUX (CERTAIN RARE)
      – Drug Newletter 1993;12:31-32.
      Cas rapportés chez la femme deux fois plus souvent que chez l’homme (inhibiteurs de l’enzyme de conversion, pharmacovigilance française) :
      – Lancet 1993;341:61.
    4. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    5. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
    6. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
    7. PRECORDIALGIE (CERTAIN RARE)
    8. PALPITATION (CERTAIN RARE)
    9. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas confirmé par biopsie, chez un sujet ayant déjà présenté des lésions cutanées lors d’un traitement par le captopril :
      – Lancet 1995;345:398.
      Un cas décrit de lupus cutané :
      – Lancet 1995;345:398.
    10. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN RARE)
    11. INSUFFISANCE RENALE FONCTIONNELLE (CERTAIN RARE)
    12. KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Un apport excessif de potassium pourrait être fréquemment à l’origine de cet effet :
      – JAMA 1995;274:538.
    13. NATREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
    14. ANEMIE (CERTAIN RARE)
    15. GLYCEMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Tous les inhibiteurs de l’enzyme de conversion augmenteraient le risque d’hypoglycémie grave chez les diabétiques traités par insuline ou par hypoglycémiants oraux:
      – Dibetes care 1997;20:1363-1367.

    1. FOETOTOXICITE CHEZ L’HOMME
      Quelques cas de retard de croissance in utero, de prématurité et de persistance du canal artériel, ont été observés lors du traitement de la femme enceinte par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC).
      Quelques cas d’anurie néonatale irréversible lors du traitement de la mère par une association diurétique-IEC ont été observés.
      Différentes malformations graves, probablement liées à une hypoperfusion du foetus durant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse, conduiraient à rejeter l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion durant cette période :
      – Teratology 1991;43:543-546.
      L’importance des foetopathies et des troubles néo-nataux conduit à éviter l’usage des IEC au cours de la grossesse :
      – Obstet Gynecol 1991;78:128-135.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Réduire la posologie lorsque la clairance rénale est < 40ml/mn.
    2. SUJET AGE
    3. UTILISATEUR DE MACHINE
    4. HYPERTENSION RENOVASCULAIRE

    1. GROSSESSE
      Différentes malformations graves, probablement liées à une hypoperfusion du foetus durant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse, conduiraient à rejeter l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion durant cette période :
      – Teratology 1991;43:543-546.
      L’importance des foetopathies et des troubles néo-nataux conduit à éviter l’usage des IEC au cours de la grossesse :
      – Obstet Gynecol 1991;78:128-135.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. ENFANT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale, chez l’adulte:
    Deux milligrammes et demi à cinq milligrammes en une prise.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    45
    heure(s)

    – 2 –
    DEMI VIE
    1.30
    heure(s)

    – 3 –
    DEMI VIE
    45
    heure(s)

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Rapidement résorbé par le tractus gastro-intestinal.
    Biodisponobilité par voie orale comprise entre 45 et 75%, peu modifiée par la prise d’aliments
    Pic plasmatique obtenu en 1 h.

    Répartition
    Volume de distribution 0,36 l/kg.
    1 heure après l’administration de doses comprises entre 1,5 et 10mg, l’activité de l’enzyme de conversion est inhibée de près de 90% pendant 7 heures.

    Demi-Vie
    45 heures (24 à 168 heures)
    Demi vie biologique de la prodrogue.
    1,5 heure
    demi vie d’élimination du cilazapril.(1.30)
    45 heures
    demi vie d’élimination du cilazaprilate

    Métabolisme
    Hydrolysé en cilazaprilate.

    Elimination
    Rein
    90% de la dose est éliminé par les urines.

    Bibliographie

    – Cardiovasc Drug Rev 1990;81-24. (REVUE GENERALE)
    – Br J Clin Pharmacol 1989;27,Suppl2:131S-328S. (REVUE GENERALE)
    – Am J Med 1989;87,Suppl6B:1S-99S. (REVUE GENERALE)
    – Kidney Int 1990;38,Suppl30:118-122. (INDICATIONS)* insuffisance rénale.
    – Drugs
    1991;41,Suppl1:1-69. (REVUE GENERALE)
    – Drug Saf 1992;7:14-31. (EFFETS SECONDAIRES)*

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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