CEFACLOR
CEFACLOR
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acide (6R,7R)-7-[(R)-2-amino-2-phénylacétamido]-3-chloro-8-oxo-5-thia-1-azabicyclo[4.2.0]oct-2-ène-2-carboxylique monohydratéEnsemble des dénominations
BAN : CEFACLOR
CAS : 53994-73-3 (céfaclor anhydre)
CAS : 70356-03-5 (céfaclor monohydraté)
DCF : CEFACLOR
DCIp : CEFACLOR
USAN : CEFACLOR
bordereau : 2576
code expérimentation : LILLY 99638
pINN : CEFACLOR
sel ou dérivé : CEFACETRILE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFADROXIL
sel ou dérivé : CEFALOTINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFAPIRINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFAZOLINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFOXITINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFRADINE
sel ou dérivé : CEFALEXINE
sel ou dérivé : CEFALORIDINEClasses Chimiques
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:
*Espèces habituellement sensibles:
Streptocoques, Streptococcus pneumoniae peni-S, Branhamella catarrhalis, Neisseria gonorrhoeae, pasteurella, Corynebacterium diphteriae, Propionebacterium acnes, Hemophilus influenzae bêtalactamase négatif.* Espèces modérément sensibles:
Hemophilus influenzae bêtalactamase plus, salmonella, shigella, Citrobacter diversus, Proteus mirabilis, Clostridium perfringens, peptostreptococus, Staphylococcus aureus méti-S.* Espèces résistantes:
Staphylocoques meti-R, Streptococcus pneumoniae péni-I ou R, entérocoques, Listeria monocytogènes, enterobacter serratia, Citrobacter freundii, providencia, Morganella morganii, Proteus vulgaris, pseudomonas speciès, acinetobacter, autres bacilles Gram – non fermentants, bacteroïdes, Clostridium difficile.* Espèces inconstamment sensibles:
Klebsiella, Escherichia coli, fusobacterium, prevotella.En France, en 1992, 10 à 30% des pneomocoques étaient de sensibilité diminuée à la pénicilline.Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité, et des otites aigües moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 20%.
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibiteur de la synthèse des mucopeptides de la paroi bactérienne par blocage de la carboxypeptidase;
Action bactéricide pour des concentrations proches des concentrations bactériostatiques.
Hydrolysé par les pénicillinases des staphylocoques.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
- ANGINE (principale)
- INFECTION URINAIRE (principale)
Infections urinaires basses.
Chez des nouveaux-nés ou des enfants ayant des malformations urinaires, peut au besoin être donné pendant 6 mois:
– Curr Ther Res Clin Exp 1998;59:873-880. - BRONCHOPNEUMOPATHIE AIGUE (principale)
Ou surinfections de bronchite chronique.
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- COLORATION DES DENTS (A CONFIRMER )
– Prescrire 2000;20:37-38 - RASH (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN TRES RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
- LYMPHOCYTOSE (CERTAIN RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- CANDIDOSE VULVOVAGINALE (CERTAIN TRES RARE)
- OEDEME CORNEEN (A CONFIRMER )
Oedème bilatéral. Un cas d’origine allergique après administration par voie générale :
– Arch Ophtalmol 1990;108:175. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas réversible :
– Klin Wochenschr1986;64:290-293. - MALADIE SERIQUE (CERTAIN )
Deux cas chez des enfants après 4 et 6 jours de traitement :
– Allergy 1992;47:439-440.
Les réactions de type maladie sérique représenteraient plus de 30% des effets indésirables rapportés avec le céfaclor :
– J Clin Epidemiol 1992;45:1177-1184.
Quatre-vingt-un cas rapportés à la pharmacovigilance canadienne dont 55% chez des enfant de moins de 6 ans :
– Can Adv Drug React Newletter 1996;Octobre:6. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN )
Quarante-deux cas rapportés à la pharmacovigilance australienne entre 1989 et 1995, dont trente-six chez des enfants :
– Aust Adv Drug React Bull 1995;14:10. - MYOCARDITE (A CONFIRMER )
Myocardite allergique: un cas chez un enfant:
– J Ped 1998;132:172-173.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etudes effectuées chez les rongeurs. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- GROSSESSE
Absence d’études contrôlées chez la femme enceinte. - INSUFFISANCE RENALE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– chez l’adulte:
Sept cent cinquante milligrammes à un gramme par jour en 2 prises.
Les doses peuvent être augmentées, sans dépasser quatre grammes par jour.– chez l’enfant:
vingt milligrammes par kilo et par jour en 2 à 3
prises.A utiliser avec précaution en cas d’insuffisance rénale : réduire la posologie en fonction du dosage initial et de la clairance de la créatinine; il n’est pas nécessaire de prescrire des doses supplémentaires après une séance d’hémodialyse.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
1
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorbé par le tractus gastro-intestinal.La prise d’aliments réduit de moitié les taux plasmatiques maxima, mais la biodisponibilité ne serait pas modifiée, la résorption ne serait que retardée.
Après prise per os de 250, 500 ou 1000 mg, les taux
plasmatiques maxima sont respectivement de 7 , 13 et 23 microgrammes par ml, et sont obtenus en 30 à 60 mns.
Chez l’enfant, après administration de 15 milligrammes par kilo per os, taux plasmatique maximum voisin de 10 à 13 microgrammes par ml au bout
de 30 à 60 mns.
Répartition
Peu lié aux protéines plasmatiques (24%), ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique.
Les concentrations atteintes dans l’humeur aqueuse sont inférieures aux CMI des germes généralement en cause au cours des infections endophtalmiques.
Passe la
barrière placentaire.
Excrété en faibles quantités dans le lait.
Demi-Vie
1 heure.
Prolongée en cas d’insuffisance rénale: 1,5 à 3,5 heures.
Chez l’enfant:
40 à 50 mns.
L’hémodialyse réduit la demi-vie de 25 à 30%.Métabolisme
Non métabolisé par le foie, mais une instabilité chimique du produit à la température corporelle est responsable de sa dégradation en produits inactifs.
Elimination
Voie rénale:
Essentiellement sous forme inchangée, 60 à 80% de la dose administrée sont éliminés en 8 heures, dont la plus grande partie durant les 2 premières heures.
Les concentrations urinaires peivent atteindre 500 à 1500 microgrammes par ml.
Bibliographie
– Postgrad Med J 1979;55,Suppl 4:1-101.
– Am J Hosp Pharm 1981;38,1:54-58.
Références générales:
– Inpharma 1981;310:19.
– Inpharma 1982;345:19.
– Inpharma 1982;358:19.
– Inpharma 1982;359:19.
– Inpharma 1982;360:19.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CECLOR (USA)
- CECLOR (SUISSE)
- CECLOR (BELGIQUE)
- CECLOR (GRANDE-BRETAGNE)
- CECLOR (RFA)
- CECLOR (ESPAGNE)
- CECLOR (GRECE)
- DISTACLOR (GRANDE-BRETAGNE)
- DISTACLOR (IRLANDE)
- KEFRAL (JAPON)
- PANACEF (ITALIE)
- PANORAL (RFA)
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)