FILGRASTIM

FILGRASTIM

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    N-L-méthionylfacteur de stimulation des colonies de granulocytes (clone humain 1034)

    Ensemble des dénominations

    BAN : FILGRASTIM

    CAS : 121181-53-1

    DCF : FILGRASTIM

    DCIR : FILGRASTIM

    USAN : FILGRASTIM

    autre dénomination : G CSF

    autre dénomination : G-CSF

    autre dénomination : GCSF

    autre dénomination : GRANULOCYTE COLONY STIMULATING FACTOR HUMAIN

    autre dénomination : R G-CSF

    autre dénomination : R-METHUG-CSF

    autre dénomination : GRANULOCYTE COLONY STIMULATING FACTOR

    bordereau : 2897

    dci : filgrastim

    rINN : FILGRASTIM

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 14/02/2001

    1. FACTEUR DE CROISSANCE HEMATOPOIETIQUE (principale certaine)
    2. FACTEUR DE CROISSANCE GRANULOCYTAIRE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Stimule la prolifération et la différenciation des progéniteurs des polynucléaires neutrophiles et induit spécifiquement une remontée accélérée du taux de polynucléaires neutrophiles après chimiothérapie.
      De plus, il régule l’activité fonctionnelle des polynucléaires matures dont il augmente le chimiotactisme et l’activité phagocytaire.
      En augmentant le fonctionnement de la 5 lipoxygénase des polynucléaires neutrophiles des sidéens accroit l’activité anticryptococcique de ces cellules:
      – J Clin Invest 1998;102:663-670.
      Entraîne une baisse de la production de TNF alfa, de l’INF gamma et d’IL12 qui pourrait contribuer à une activité anti-inflammatoire :
      – Clin Pharmacol Ther 1999;66:415-424.

    1. FACTEUR DE CROISSANCE GRANULOCYTAIRE (principal)

    1. NEUTROPENIE (principale)
      Prévention et traitement des neutropénies graves au cours des chimiothérapies :
      – Lancet 1992;339:640-644.
      Prévention et traitement des neutropénies graves au cours des chimiothérapies (polyarthrite rhumatoïde traitée par méthotrexate) :
      – Am J Med 1992;92:337-338.
      Traitement des agranulocytoses médicamenteuses (après clozapine) :
      – Lancet 1992;340:1097.
      – Ann Pharmacother 1993;27:1190-1192.
      Traitement des agranulocytoses médicamenteuses (après mésalazine) :
      – Lancet 1993;341:1476.
      Traitement des agranulocytoses médicamenteuses (après captopril) :
      – Lancet 1993;342:304.
      Traitement des neutropénies médicamenteuses. Cinq cas :
      – Arch Intern Med 1993;153:2500-2501.
      Neutropénies chroniques (emploi de faibles doses) :
      – N Engl J Med 1993;329:1280-1281.
      Neutropénies fébriles après chimiothérapie, essai randomisé positif :
      – Ann Intern Med 1994;121:492-501.
      En cas de neutropénie sans fièvre, le filgrastim réduirait la durée de la neutropénie mais n’entraînerait pas de bénéfice clinique (essai randomisé) :
      – N Engl J Med 1997;25:1776-1780.
      Prévention des neutropénies sévères et des infections au cours du SIDA :
      – AIDS 1998;12:65-74.
      Prévention des bactériémies et amélioration de la survie chez des sujets VIH+ et neutropéniques; étude rétrospective :
      – Am J Med 1998;104:48-55.
      Revue de l’utilisation dans les neutropénies post-chimiothérapiques au cours des leucémies. Efficacité encore limitée :
      – Ann Pharmacother 2001;35:92-108.
      Neutropénie induite par la mésalazine :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:3321-3322.
    2. GRANULOPENIE (principale)
    3. AGRANULOCYTOSE (principale)
    4. ENTEROCOLITE (à confirmer)
      Enterite granulomateuse: 2 cas de rémission après traitement par G-CSF:
      – Gut 1998;42:127-130.
    5. LYMPHOME NON HODGKINIEN (à confirmer)
      L’administration de progéniteurs médullaires stimlés par le filgrastime serait aussi efficace que la greffe de moelle autologue après chimiothérapie (essai randomisé positif) :
      – Lancet 1996;34:353-357.
    6. THROMBOPENIE (à confirmer)
      Traitement des thrombopénies graves au cours des chimiothérapies :
      – Lancet 1992;339:640-644.
    7. GREFFE DE MOELLE OSSEUSE(ADJUVANT) (à confirmer)
      Prévention des rechutes de leucémie et myélodysplasie :
      – N Engl J Med 1993;329:757-761.
      Dans un essai randomisé, absence d’amélioration du résultat de la greffe et possible effet nocif (augmentation de la maladie veino-occlusive et diminution de l’antithrombine III) :
      – Bone Marrow Transplant 1999;24:591-599.

    1. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
    2. DOULEUR OSSEUSE (CERTAIN FREQUENT)
    3. LDH(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Un cas. Evolution parallèle de la LDH et de la numération des leucocytes :
      – Lancet 1992;340:853.
    4. GAMMA GT(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    5. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      – Lancet 1992;340:1352.
    6. DYSURIE (CERTAIN RARE)
    7. URICEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    8. FOLLICULITE (A CONFIRMER )
      Un cas de folliculite étendue, après six semaines de traitement, survenant à proximité (24h) de chaque nouvelle injection :
      – Br J Dermatol 1992;127:193-194.
      Un cas d’acné :
      – J Am Acad Dermatol 1996;34:855-856.
    9. PANNICULITE (A CONFIRMER )
      Un cas 3 jours après l’administration. Lentement réversible en 4 semaines :
      – Br J Dermatol 2000;142:834-836.
    10. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      – Rev Prat 1993;43:574-579.
      Un cas de thrombopénie prolongée après administration de filfrastime associé à une leucophérèse chez un donneur de cellules sanguines souches :
      – Bone Marrow Transplant 1996;18:482-483.
    11. PURPURA VASCULAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas avec insuffisance rénale aiguë réversible :
      – Ann Hematol 1992;65:151-152.
    12. SYNDROME DE SWEET (A CONFIRMER )
      Un cas (fièvre et lésions cutanées) :
      – Ann Intern Med 1992;996-998.
      Chez une femme ayant une aplasie médullaire (à 3 occasions). D’autres cas ont déjà été rapportés au cours de leucémie à tricholeucocytes :
      – Br J Haematol 1994;86:645-648.
      A trois occasions chez un sujet traité pour aplasie médullaire :
      – Br J Haematol 1994;86:645-648.
    13. FIEVRE (A CONFIRMER )
      – Rev Prat 1993;43:574-579.
    14. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      – Lancet 1992;340:1352.
    15. DYSTHYROIDIE (A CONFIRMER )
      Controversé :
      – Lancet 1992;340:1169-1170.
    16. HYPOTHYROIDIE (A CONFIRMER )
      Un cas réversible décrit :
      – Lancet 1996;348:1595-1596.
    17. DERMATOSE PUSTULEUSE (A CONFIRMER )
      Dermatose pustuleuse sous-cornée au site d’injection (un cas confirmé par biopsie) :
      – J Am Acad Dermatol 1994;30:787-789.
    18. RASH (A CONFIRMER )
      Deux cas sévères, à la suite d’une seconde exposition après une première exposition sans problème :
      – Internal Med 1994;22:641-643.
    19. CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas débutant 50 mn après une injection sous-cutanée d’une dose de 590 microgrammes:
      – J Clin Oncol 1998;16:812-813.
      Un cas associé à un prurit généralisé à la suite d’une injection intraveineuse:
      – Bone Marrow Transplant 1999;23:200.
    20. PSORIASIS(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Am J Med 1996;101:567.
      Un cas à 2 reprises, chez un patient traité pour une neutropénie consécutive à un traitement antinéoplasique:
      – J Nat Cancer Institute 1997;89:1315-1316.
    21. PNEUMONIE (A CONFIRMER )
      Trois cas, chez des sujets traités pour des lymphomes non Hodgkiniens :
      – Br J Cancer 1994;70:1009-1013.
    22. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (A CONFIRMER )
      Détresse respiratoire aiguê
      Un cas (type de G-CSF non précisé) :
      – Chest 1995;107:276-278.
    23. HEPATITE (A CONFIRMER )
      Deux cas dont une fulminante et fébrile :
      – Onkologie 1995;18:54-56.
    24. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, après 3 jours de traitement :
      – Am J Health-Syst Pharm 1996;53:1607.
      Un cas 4 à 6 heures après l’injection :
      – Onkologie 1996;19:444-445.
    25. FLOU VISUEL (A CONFIRMER )
      Un cas décrit régressif à l’arrêt du traitement :
      – Lancet 1997;349:402-403.
    26. HEMORRAGIE RETINIENNE (A CONFIRMER )
      Un cas unilatéral chez un enfant conduisant à une cécité :
      – Lancet 1997;350:336.
    27. ANGOR (A CONFIRMER )
      Un cas après 9 jours de traitement et une leucocytose marquée :
      – Br J Haematol 1997;97:666-668.
    28. CRISE DE GOUTTE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Bone Marrow Transplant 1998;21:966-967.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. HEMOPATHIE MYELOIDE
    2. SPORTIFS
      Substance interdite :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.

    1. GROSSESSE
    2. ALLAITEMENT
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Posologie et mode d’administration

    La première injection doit être faite au plus tôt 24 heures après la fine de la chimiothérapie.
    Administration quotidienne par voie SC ou en perfusion veineuse de 30 mns dans du sérum glucosé.
    Dose usuelle par jour:
    Un demi million d’unités (cinq
    microgrammes) par kilo.
    L’administration sera poursuivie jusqu’à ce que la date attendue du nadir soit dépassée et que le taux de neutrophiles soit revenu à une valeur normale; la durée du traitement pourra aller jusqu’à 14 jours.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    3.50
    heure(s)

    Absorption
    Rapidement et totalement absorbé après injection SC.
    Taux maximum atteint en 2 à 6 heures.
    Administrable aussi par voie IV.

    Demi-Vie
    (3.50)

    Bibliographie

    – Lancet 1992;339:640-644.*
    – Prescrire 1992;12:292-294.*
    – N Engl J Med 1992;327:99-106.*
    – N Engl J Med 1992;327:28-35. *
    – Drugs 1991;42:300-330. *
    – Drug Saf 1993;8:457-468. (REVUE GENERALE) *
    – Drugs 1994;48:731-760.
    – Austral Prescr
    1994;17:96-99.
    – Drugs 1997;54:709-729.
    – Dossier du CNHIM 2001;22:196

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts