METRONIDAZOLE BENZOATE

METRONIDAZOLE BENZOATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/11/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    DERIVE BENZOYLE DU(METHYL-2 NITRO-5 IMIDAZOLYL-1)-2 ETHANOL

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : (BENZOYLOXY-2 ETHYL)-1 METHYL-2 NITRO-5 IMIDAZOLE

    autre dénomination : BENZOATE DE METRONIDAZOLE

    autre dénomination : BENZOYL METRONIDAZOLE

    bordereau : 2063

    sel ou dérivé : METRONIDAZOLE

    sel ou dérivé : ORNIDAZOLE

    sel ou dérivé : SECNIDAZOLE

    sel ou dérivé : TINIDAZOLE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : METRONIDAZOLE

    1. ANTIPARASITAIRE (principale certaine)
    2. ANTIPROTOZOAIRE (principale certaine)
    3. TRICHOMONAS VAGINALIS (principale certaine)
    4. TRICHOMONACIDE (principale certaine)
    5. GIARDIA INTESTINALIS (principale certaine)
    6. AMOEBICIDE (principale certaine)
    7. ENTAMOEBA HISTOLYTICA (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. secondaire
      Le mécanisme de l’action antiprotozoaire reste encore inconnu.
      Le produit est pharmacologiquement inerte.

    1. ANTIPARASITAIRE (principal)
    2. ANTIPROTOZOAIRE (principal)

    1. TRICHOMONASE UROGENITALE (principale)
    2. AMIBIASE INTESTINALE (principale)
    3. AMIBIASE HEPATIQUE (principale)
    4. MALADIE DE CROHN (secondaire)
      Réduirait la fréquence des récidives iléales après résection chirurgicale (sel ou base non précisés – Essai randomisé positif) :
      – Gastroenterol Clin Biol 1995;108:1617-1621.
      – Gastroenterol Clin Biol 1995;108:1935-1938.
      En association avec la ciprofloxacine, serait aussi efficace que la corticothérapie dans le traitement des poussées, (sel de ciprofloxacine non précisé, essai randomisé positif) :
      – Am J Gastroenterol 1996;91:328-332.
    5. INFECTION A HELICOBACTER PYLORI (secondaire)
      Traitement de l’infection à Helicobacter pylori associant bismuth, tétracycline et métronidazole. Essai randomisé positif versus ranitidine :
      – Ann Intern Med 1991;115:266-269.
      Eradication de l’Helicobacter pylori, par association tétracycline métronidazole :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1992;4:877-880.
      Traitement de l’infection à Helicobacter pylori, associant bismuth, amoxicilline et métronidazole :
      – Scand J Gastroenterol 1992;27:973-976.
      Forte incidence des résistances au métronidazole :
      – Am J Gastroenterol 1998;93:5-10.
      – Am J Gastroenterol 1998;93:2-3.
    6. HYPERPLASIE GINGIVALE (à confirmer)
      Dans ses formes induites par la ciclosporine :
      – Lancet 1994;343:986.
    7. POCHITE (à confirmer)
      Etude pilote positive (sel non précisé) :
      – Scand J Gastroenterol 1994;29:462-467.
    8. REACTION DU GREFFON CONTRE L’HOTE (à confirmer)
      Fréquence réduite après greffe de moelle osseuse par l’association métronidazole-ciprofloxacine. Etude randomisée de 134 patients :
      – Blood 1999; 93 : 3267-3275.

    1. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    2. TROUBLE DIGESTIF (CERTAIN RARE)
    3. DYSGUEUSIE (CERTAIN )
      – Prescrire 1992;12:245.
    4. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
    5. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    6. DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
    7. INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
    8. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
    9. PSYCHOSE (A CONFIRMER )
      Un cas après 3 mois de traitement d’une encéphalopathie hépatique réversible en 3 jours à l’arrêt du traitement (sel de métronidazole non précisé) :
      – Ann Intern Med 1996;124:455.
    10. COLORATION DE L’URINE (CERTAIN FREQUENT)
      Coloration brune.
    11. COLORATION DES DENTS (A CONFIRMER )
      – Prescrire 2000;20:37-38
    12. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    13. EFFET ANTABUSE (CERTAIN TRES RARE)
    14. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
    15. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez une dialysée :
      – Ann Pharmacother 2000;34:1152-1155.
    16. TOXICITE NEUROLOGIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas associant ataxie, vertige, accouphènes et surdité, après quinze jours de traitement par cinq cents milligrammes, trois fois par jour, réversible en quatre semaines :
      – Clin Infect Dis 1994;19:346-348.
      Un cas avec ataxie chez un insuffisant hépatique avec anomalies IRM au voisinage du 4ème ventricule. Régression des signes cliniques à l’arrêt du traitement :
      – Ann Pharmacother 2000;34:1273-1275.
    17. MENINGITE ASEPTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un sujet ayant des antécédents de rash cutané au métronidazole (sel ou base non précisés) :
      – Clin Infect Dis 1994;19:974.
    18. ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
      Un cas, avec lésions objectivées à l’IRM, rapidement réversible à l’arrêt du traitement (sel de métronidazole non précisé) :
      – Neurology 1995;45:588-589.
    19. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un sujet âgé, hémodialysé, rapidement réversible à l’arrêt du traitement (sel de métronidazole non précisé) :
      – Nephron 1994;68:286.

    1. MUTAGENE
      Des études chez l’animal ont montré que le métranidazole serait mutagène :
      – Am J Obstet Gynecol 1983;145:865.
    2. CANCEROGENE
      Des études chez l’animal ont montré que le métranidazole serait cancérogène :
      – Am J Obstet Gynecol 1983;145:865.
      Au cours d’une enquête portant sur 750 femmes traitées par le métronidazole et sur 237 femmes non traitées, les résultats en faveur d’une action cancérogène ne sont pas statistiquement significatifs :
      – N Engl J Med 1979;301:519.
    3. RISQUE TERATOGENE DISCUTE CHEZ L’HOMME
      Ne semblerait pas avoir de conséquence néfaste pour le foetus lors de l’administration durant le premier trimestre de la grossesse (méta-analyse canadienne portant sur 1300 patientes, sel de métronidazole non précisé) :
      – Am J Obstet Gynecol 1995;172:525-529.
      Une méta-analyse rassemblant plus de 200 000 cas n’a pas mis en évidence d’augmentation des taux de malformations à la suite d’une exposition au cours du premier trimestre de la grossesse (sel de métronidazole non précisé) :
      – Br J Clin Pharmacol 1997;44:179-182.

    1. NON

    1. LEUCOPENIE
    2. TROUBLES PSYCHIQUES

    1. ALLAITEMENT
      Par analogie au metronidazole.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    * Lambliase:
    – enfants de 2 à 5 ans: Quatre cents milligrammes par jour.
    – enfants de 5 à 10 ans: Six cents milligrammes par jour.
    – enfants de 10 à 15 ans: Huit cents milligrammes par jour.
    Les doses sont à administrer en 2
    prises au cours des repas, à répéter 8 jours plus tard.

    * Amibiase:
    – chez l’enfant: Soixante cinq milligrammes par kilo et par jour en 3 à 4 prises par jour pendant 5 à 7 jours.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Bonne résorption après administration orale.

    Répartition
    Passage dans le lait.

    Métabolisme
    Oxydation de la chaîne latérale et glucuroconjugaison.

    Elimination
    Voie rénale : colore les urines en brun rouge.

    Bibliographie

    – Drugs 1997;54:679-708.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts