KANAMYCINE SESQUISULFATE

KANAMYCINE SESQUISULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/8/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    DIAMINO-3,5(AMINO-3 DESOXY-3 BETA-D-GLUCOPYRANNOSYLOXY)-2(AMINO- 6 DESOXY-6 BETA-D-GLUCOPYRANNOSYLOXY)-6 CYCLOHEXANOLSESQUISULFATE

    Ensemble des dénominations


    bordereau : 1266

    sel ou dérivé : AMIKACINE SULFATE

    sel ou dérivé : KANAMYCINE SULFATE
    sel ou dérivé : AMIKACINE BASE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : KANAMYCINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactérien présumé:
      Staphylocoque pathogène, méningocoque, gonocoque, Escherichia coli, alcalescens, citrobacter, shigella, salmonella typhi, salmonelles autres que salmonella typhi, enterobacter, serratia, proteus indol plus, providencia, edwardsiella, yersinia pestis, yersinia autres que yersinia pestis, vibrio, campylobacter foetus, moraxella groupe 1, moraxella groupe 2, brucella, hemophilus, hemophilus ducreyi, bordetella, pasteurella septica, francisella tularensis, listeria monocytogènes, erysipelotrix insidiosa, corynebacterium diphteriae, bacillus anthracis, mycobacterium tuberculosis, mycobacterium BCG, mycobacterium atypique, klebsiella.
    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Les aminosides diffusent à travers les pores de la membrane externe puis interne de la bactérie grâce à un transport actif oxygéno-dépendant (phase I énergie dépendante).
      La phase I peut être bloquée ou inhibée par Ca++, Mg++, l’hyperosmolarité, une réduction de Ph, l’anaérobiose. Dans le cytoplasme, la liaison aux polysomes (sous-unités 30 S, sous-unités 50 S du ribosome) entraîne une inhibition de la synthèse des protéines bactériennes (phase II énergie dépendante). Il en résulte l’apparition de protéines anormales qui ne sont alors plus fonctionnelles.
      La résistance est liée à des enzymes cytoplasmiques inactivateurs.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION URINAIRE A ENTEROBACTERIES (secondaire)
    2. INFECTION GENITALE A ENTEROBACTERIES (secondaire)
    3. SEPTICEMIE A ENTEROBACTERIES (secondaire)
    4. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A ENTEROBACTERIES (secondaire)
    5. INFECTION SUPPUREE A ENTEROBACTERIES (secondaire)
    6. SEPTICEMIE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
      En association avec une bêta-lactamine.
    7. ENDOCARDITE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
      En association avec une bêta-lactamine.

    1. ATTEINTE COCHLEAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicité irréversible, probablement cumulative. Atteinte cochléaire et vestibulaire nécessitant une surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre, une surveillance périodique des taux sériques.

    2. SURDITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicité cochléovestibulaire, irréversible, probablement cumulative.
      Elle impose une surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre et périodique des taux sériques.

    3. SYNDROME VESTIBULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicité irréversible, probablement cumulative.
      Atteinte cochléaire et vestibualire.
      Surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre. Surveillance périodique des taux sériques.

    4. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
      INSUFFISANCE RENALE

      Toxicité cochléovestibulaire, irréversible, probablement cumulative.
      Elle impose une surveillance quotidienne de l’ouïe et de l’équilibre et périodique des taux sériques.

    5. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DESHYDRATATION
      TRAITEMENT PROLONGE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      ASSOCIATION A DES SUBSTANCES NEPHROTOXIQUES
      SUJET AGE
    6. PROTEINURIE (CERTAIN FREQUENT)
    7. BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAPERITONEALE
    8. GRANULOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ASSOCIATION DE DIAZEPAM
    9. SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRA-RACHIDIENNE
    10. SYNDROME MYASTHENIQUE (CERTAIN )
    11. MYASTHENIE(AGGRAVATION) (CERTAIN )

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. EMBRYOPATHIE
    3. OTOTOXICITE CHEZ L’EMBRYON
      A partir du 2ème mois.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
    2. PROTEINURIE
    3. CYLINDRURIE
    4. ANESTHESIE GENERALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE GENERALE
    5. TROUBLES VESTIBULAIRES
    6. AGE AVANCE
    7. TRAITEMENT RECENT PAR AMINOSIDE
    8. MYASTHENIE

    1. ALLAITEMENT
      A proscrire en période d’allaitement .

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie et mode d’administration

    Ce produit n’est pas commercialisé en France.
    Dose usuelle par voie intramusculaire:
    – chez l’adulte:
    Cinq cents milligrammes à un gramme par jour.
    – chez l’enfant:
    Quinze à vingt milligrammes par kilo et par jour.
    – chez l’insuffisant rénal:
    Réduire la
    posologie en fonction de la clairance de la créatinine.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2.25
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    hémodialyse

    – 5 –
    ELIMINATION
    dialyse péritonéale

    – 6 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Très peu absorbé par le tube digestif.
    Administration par voie IM.

    Répartition
    Après administration par voie IM: pic du taux sérique à 1 heure voisin de 20 microgrammes par ml après injection de 500mg.
    Taux sériques voisins de 8 microgrammes par ml à la 6ème heure.
    Le taux sérique au-delà duquel le risque ototoxique est certain
    est fixé à 30 microgrammes par ml.
    Liaison aux protéines sériques:<5%.
    Diffusion satisfaisante dans les tissus, les séreuses (à l’exception du LCR), le placenta, le liquide amniotique.
    Passe dans le lait: concentration lait/plasma=0,5.
    Très faible
    concentration biliaire.

    Demi-Vie
    2 heures à 2 heures 30.

    Métabolisme
    Très peu métabolisé dans l’organisme.

    Elimination
    Voie rénale:
    Voie d’élimination principale, essentiellement par filtration glomérulaire; après administration parentérale, 90% de la dose est retrouvé dans les urines des 6 premières heures.
    Voie biliaire:
    Moins de 1% après administration
    parentérale.
    Hémodialyse.
    Dialyse péritonéale.

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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