DAUNORUBICINE CHLORHYDRATE

DAUNORUBICINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (1S,3S)amino-3 tridésody-2,3,6 alpha-L-lyxohéxopyranoside d’acétyl-3 trihydroxy-3,5,12 méthoxy-10 dioxo-6,11 héxahydro-1,2,3,4,6,11 naphtacène1 chlorhydrate

    Ensemble des dénominations

    BANM : DAUNORUBICIN HYDROCHLORIDE

    CAS : 23541-50-6

    DCIMr : DAUNORUBICINE CHLORHYDRATE

    USAN : DAUNORUBICIN HYDROCHLORIDE

    autre dénomination : CHLORHYDRATE DE DAUNORUBICINE

    autre dénomination : DAUNOMYCINE CHLORHYDRATE

    autre dénomination : RUBIDOMYCINE CHLORHYDRATE

    bordereau : 815

    code expérimentation : NDC-0082-4155

    code expérimentation : NSC-82151

    dcim : chlorhydrate de daunorubicine

    rINNM : DAUNORUBICIN HYDROCHLORIDE

    sel ou dérivé : DOXORUBICINE CHLORHYDRATE

    sel ou dérivé : EPIRUBICINE CHLORHYDRATE

    sel ou dérivé : PIRARUBICINE CHLORHYDRATE

    sel ou dérivé : ZORUBICINE CHLORHYDRATE

    sel ou dérivé : ACLARUBICINE CHLORHYDRATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : DAUNORUBICINE

    Regime : liste I

    1. ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Formation de complexe stable avec l’ADN en s’intercalant entre les bases;
      Atteinte secondaire de l’ARN (agit sur les systèmes enzymatiques responsables du métabolisme des acides nucléiques).

    1. ANTICANCEREUX (principal)

    1. LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE (principale)
      Polychimiothérapie : associée à la cytarabine et parfois thioguanine.
      Résultats à long terme de 3 essais randomisés:
      – Cancer 1997;80:2181-2185.
    2. LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE(CRISE BLASTIQUE) (principale)
    3. HEPATOCARCINOME (à confirmer)
      Etude clinique et pharmacocinétique chez 14 malades atteints de forme inopérables :
      – Cancer Chemother Pharmacol 1999;44:124-130.

    1. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      Chez 27 % des sujets.
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
      Chez 37 % des sujets.
    3. STOMATITE (CERTAIN FREQUENT)
    4. ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
    5. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    6. FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
      Chez 33 % des sujets.
    7. ALOPECIE (CERTAIN FREQUENT)
      Chez 35 % des sujets.
    8. RASH (CERTAIN RARE)
      Chez 6 % des sujets.
    9. LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
      Leucopénie sévère chez 65 % des sujets.
    10. THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
      Thrombopénie sévère chez 54 % des sujets.
    11. ANEMIE (CERTAIN RARE)
      Chez 4,6 % des sujets.
    12. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN FREQUENT)
    13. TOXICITE CARDIAQUE (CERTAIN )
      Revue sur le rôle du fer et des radicaux libres dans la cardiotoxicité des anthracyclines :
      – FASEB J 1999:13:199-212.
      Autre référence :
      – Drug Saf 2000;22:263-302.
    14. TACHYCARDIE SINUSALE (CERTAIN FREQUENT)
      – FASEB J 1990;4:3076-3086.
    15. TROUBLE DE LA REPOLARISATION (CERTAIN FREQUENT)
      – FASEB J 1990;4:3076-3086.
    16. INSUFFISANCE CARDIAQUE AIGUE (CERTAIN FREQUENT)
      – FASEB J 1990;4:3076-3086.
    17. EXTRASYSTOLE (CERTAIN FREQUENT)
      Extrasystolie auriculaire ou ventriculaire.
    18. MYOCARDITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Peut se voir au début du traitement. Parfois réversible :
      – Am J Med 1978;65:823-832.

    19. INSUFFISANCE CARDIAQUE CHRONIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES CUMULATIVES
      CARDIOPATHIE PREEXISTANTE
      RADIOTHERAPIE MEDIASTINALE

      Fréquence proportionnelle à la dose totale administrée : supérieure à 50% pour des doses totales supérieures à 1.1 gramme par mètre carré :
      – Am Heart J 1981;102:709.
      – FASEB J 1990;4:3076-3086. (Federation of American Societies for Experimental Biol)
      Peut survenir tardivement (plus de 4 ans après l’arrêt du traitement) :
      – JAMA 1991;266:1672-1677.
      Une insuffisance cardiaque apparaîtrait chez 5 % des enfants dans les 15 ans suivant le traitement par une anthracycline. Une dose cumulée supérieure à 300 mg / m2 constituerait un facteur de risque:
      – J Clin Oncol 2001;19:191-196

    20. PERICARDITE (CERTAIN )
      – Am J Med 1978;65:823-832.
      – FASEB J 1990;4:3076-3086.
    21. FIBRILLATION VENTRICULAIRE (CERTAIN )
      Deux cas fatals après 2 et 18 jours de traitement:
      – Can J Cardiol 1992;8:53-56.
    22. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN )
      Deux cas (BAV 2 et BAV3 ), nécessitant d’être appareillés.
      – Lancet 1992;340:858.
    23. COLORATION DE LA PEAU (CERTAIN RARE)
    24. COLORATION DES ONGLES (CERTAIN RARE)
    25. PHLEBITE AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
      Chez 30 % des sujets.
    26. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN )
    27. DOULEUR (A CONFIRMER )
      Un cas de douleurs sévères siégeant dans le dos et la poitrine au cours de la perfusion de daunorubicine sous forme de liposome. Réversible à l’arrêt et positif lors d’une réintroduction :
      – Ann Pharmacother 2000;34:309-313.

    1. NON

    1. LEUCOPENIE
    2. THROMBOPENIE
    3. ANEMIE
    4. APLASIE MEDULLAIRE
    5. INSUFFISANCE CORONARIENNE

    1. GROSSESSE
    2. INFECTION
    3. CARDIOPATHIE DECOMPENSEE
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE
    En perfusion

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie intraveineuse stricte par l’intermédiaire d’une perfusion rapide pour éviter une stase locale.
    Adultes-Enfants : un milligramme par kilo et par jour pendant 2 à 8 jours consécutifs.
    Dose maximum pour une cure : vingt-cinq
    milligrammes par kilo (25 mg/kg).
    .
    Conservation : la solution doit être utilisée dans les 8 heures.
    Surveillance clinique rigoureuse, hématologique en particulier et cardiaque.
    Surveillance électrocardiographique au minimum mensuelle plus fréquente en
    cas d’affections cardiaques prééxistantes.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    5
    à 18
    %/24 heures
    voie rénale

    – 2 –
    ELIMINATION
    20
    %
    voie fécale

    Répartition
    Mal résorbé par le tube digestif.
    Après administration IV, concentration dans le foie, les poumons, la rate, les reins et le coeur.
    Ne passe pas dans le liquide céphalo-rachidien.

    Demi-Vie
    Demi-vies : 1 et 48 heures.

    Métabolisme
    Dans tous les tissus : réduction en daunomycinol, possédant une activité antitumorale.
    Métabolisé au niveau des microsomes hépatiques.
    Réduction et coupure de la chaîne glucoside puis déméthylation et sulfo ou glucuroconjugaison sur l’hydroxyl en 4 du
    noyau tétracyclique.
    L’activité de ces métabolites reste à déterminer.

    Elimination
    (VOIE RENALE)
    5 à 18 % de la dose administrée sont éliminés par les urines en 24 heures et 12 à 30 % en 7 jours.
    (VOIE FECALE)
    20 % environ de la dose sont éliminés par les fèces en 7 jours.

    Bibliographie

    – Arzneimittelforschung1967;17:948.
    – Rev Prat 1969;19,27:3915-3923.
    – Clin Pharmacol Ther 1971;12:96-104.
    – Drugs1978;16:46-87.
    – Adv Pharmacol Chemother 1978;15:1-50.
    – N Engl J Med 1981;305:139.
    – FASEB J 990;4:3076-3086. (CARDIOTOXICITE) *
    – Ther
    Drug Monit 1989;11:140-148. (PHARMACOCINETIQUE) *
    – Drugs 1997;54:1-7.
    – Dossier du CNHIM 2001;22:159

    Spécialités

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    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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