PLICAMYCINE
PLICAMYCINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/3/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
substance antibiotique produite par des souches de Streptomyces argillaceus, Streptomyces plicatus et Streptomyces tanashiensisEnsemble des dénominations
BAN : PLICAMYCIN
CAS : 18378-89-7
DCF : PLICAMYCINE
DCIR : PLICAMYCINE
USAN : PLICAMYCIN
autre dénomination : AUREOLIQUE ACIDE
autre dénomination : MITHRAMYCINE
bordereau : 819 et 1999
code expérimentation : A-2371
code expérimentation : NSC-24559
code expérimentation : PA-144
dci : plicamycine
rINN : PLICAMYCINClasses Chimiques
- ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
- INTERCALANT (principale certaine)
- HYPOCALCEMIANT (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Contracte, en présence de cations divalents (Mg++), des liaisons sélectives au niveau des segments guanosine-cytosine de l’ADN, d’où inhibition de la synthèse de l’ARN, ADN-dépendante :
– Cancer Res 1966;26:36-39.
L’action hypocalcémiante serait due au blocage de l’action périphérique de la parathormone soit par action directe (inhibition de la résorption osseuse par action cytolytique sur les ostéoclastes) soit par création d’une résistance à la vitamine D (ne modifie pas la sécrétion parathyroïdienne) :
– J Clin Endocrinol Metab 1979;48:341-344.
- ANTICANCEREUX (principal)
- HYPOCALCEMIANT (principal)
- HYPERCALCEMIE MALIGNE (secondaire)
Effet rapide mais transitoire :
– Lancet 1985;2:907-910. - CANCER DU TESTICULE (principale)
- CANCER DU TESTICULE METASTASE (principale)
– Cancer 1970;25:389-394.
– Cancer 1970;26:755-766.
– N Engl J Med 1965;272:111-118. - LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE(CRISE BLASTIQUE) (secondaire)
– N Engl J Med 1986;315,1:1433-1437.
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- STOMATITE (CERTAIN FREQUENT)
- TROUBLE DE LA COAGULATION (CERTAIN FREQUENT)
Troubles de la coagulation avec thrombose vasculaire. - HEMORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
Hémorragies avec abaissement du taux de plaquettes, allongement du temps de prothrombine et diminution des facteurs II, V, VII et X.
A type d’épistaxis, méléna, ecchymoses. Pourrait apparaître même en cas d’administration unique (un cas) :
– Nouv Presse Med 1981;10,47:3853.
Un cas de syndrome hémorragique diffus mortel avec inagrégabilité plaquettaire et diminution importante du facteur V :
– Presse Med 1989;18:182. - ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
- MALAISE (CERTAIN FREQUENT)
- CEPHALEE (CERTAIN )
- AKINESIE (CERTAIN FREQUENT)
- IRRITABILITE (CERTAIN FREQUENT)
- FIEVRE (CERTAIN )
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALEPeut survenir après une dose unique :
– DICP Ann Pharmacother 1992;26:1369-1373. - LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
- ICTERE (CERTAIN )
- ICTERE GRAVE (CERTAIN RARE)
Après une injection unique :
– Nouv Presse Med 1981;10:3853. - BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN FREQUENT)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Elévation presque constante. Pourrait apparaître même en cas d’administration unique (un cas) :
– Nouv Presse Med 1981;10,47:3853. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE– Cancer Treat Rep 1984;68:1379-1381
Toxicité liée à la dose. - CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
– Adv Pharmacol Chemother 1975:12:1-30. - PROTEINURIE (CERTAIN FREQUENT)
- INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGEReste modérée :
– Cancer Treat Res 1982;9:37-56.
– Pathol Biol 1986;34:1013-1028. - CALCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
- KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
- PHOSPHOREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
- PALEUR PERIORBITAIRE (CERTAIN TRES RARE)
– Cancer 1982;49:1999.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
Perfusion lente
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles en perfusion IV lente (de 2 à 4 heures) :
– Tumeurs malignes :
soit un à deux milligrammes par mètre carré tous les deux jours, en 8 à 10 cures;
soit vingt-cinq microgrammes par kilo de poids corporel et par jour, huit à dix jours par
mois;
soit quarante microgrammes par kilo de poids corporel deux fois par semaine.– Hypercalcémies :
vingt-cinq microgrammes par kilo de poids corporel et par jour pendant un à trois jours.Surveillance hématologique, de l’hémostase, hépatique et
rénale.
Arrêt du traitement si le temps de prothrombine est supérieur à 15 secondes, si le taux de plaquettes est inférieur à 100 000, s’il y a augmentation de l’urée et des LDH.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Disparait rapidement du plasma.
Répartition
Rapidement distribué dans les poumons, le cerveau, le foie et les reins.
Elimination
(VOIE RENALE)
Elimination rapide.
Bibliographie
– Br Med J 1967;1: 474.
– Am J Med Sci 1975;269:1-13.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- MITHRACIN (ANGLETERRE)
- MITHRACIN (USA)
- MITHRACIN (SUISSE)