CHLORPHENAMINE MALEATE
CHLORPHENAMINE MALEATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/6/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
[(CHLORO-4 PHENYL)-1 DIMETHYLAMINO-3 PROPYL]-2PYRIDINE MALEATEEnsemble des dénominations
autre dénomination : CHLORPHENIRAMINE MALEATE
autre dénomination : MALEATE DE CHLORPHENAMINE
autre dénomination : MALEATE DE CHLORPHENIRAMINE
bordereau : 130
liste OMS : liste 1Classes Chimiques
Molécule(s) de base
- ANTIHISTAMINIQUE (principale certaine)
- ANTIHISTAMINIQUE H1 (principale certaine)
- SEDATIF (principale certaine)
- ANTICHOLINERGIQUE (secondaire certaine)
- ANTITUSSIF (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
La chlorpheniramine racémique est trois fois moins active que la dexchlorpheniramine(dérivé dextrogyre).
Action antihistaminique par antagonisme compétitif de l’histamine au niveau des récepteurs, d’où inhibition de la plupart des actions de l’histamine: hypotension, action sur les fibres lisses de l’intestin et des bronches, sur la perméabilité capillaire, phénomènes allergiques et anaphylactiques.
- ANTIHISTAMINIQUE (principal)
- ANTIALLERGIQUE (principal)
- SEDATIF (accessoire)
- ANTITUSSIF (accessoire)
- REACTION ALLERGIQUE (principale)
Traitement symptomatique et prophylactique des réactions cutanées et muqueuses de l’hypersensibilité immédiate. - RHINITE ALLERGIQUE (principale)
Surtout efficace sur le rhume des foins. - RHINITE VASOMOTRICE (principale)
- CONJONCTIVITE ALLERGIQUE (principale)
- PRURIT (principale)
- URTICAIRE (principale)
Essentiellement l’urticaire aiguë. - ECZEMA (principale)
- ALLERGIE MEDICAMENTEUSE (principale)
Essentiellement efficace sur les dermatoses urticariennes ou érythémateuses et sur les manifestations cutanées et le prurit de la maladie sérique. - TOUX (secondaire)
Traitement symptomatique des toux non productives.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Essentiellement cutanées. - RETENTION D’URINE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESLié à l’effet anticholinergique.
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESLié à l’effet anticholinergique.
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESLié à l’effet anticholinergique.
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESLe plus souvent à type de dyskinésies buccofaciales :
– N Engl J Med 1976;294:113. - SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - VERTIGE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANTEffet paradoxal, variable selon la susceptibilité individuelle.
- HYPOTONIE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
FORTES DOSES - TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN TRES RARE)
Lié à l’effet anticholinergique. - FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
Lié aux troubles de l’accomodation. - PURPURA THROMBOPENIQUE (A CONFIRMER )
Un cas :
– JAMA. 1975;231:735-736. - AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Br Med J 1968;2:52. - APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
– Lancet 1976;1:432.
– Lancet 1976;1:545.
– Lancet 1977;1:546-547.
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
Risque de somnolence. - UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence. - INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
En raison de l’absence d’études systématiques chez la femme enceinte. - ALLAITEMENT
- ADENOME PROSTATIQUE
Risque de rétention aiguë des urines. - GLAUCOME A ANGLE FERME
Risque de crise de glaucome. - ILEUS PARALYTIQUE
Risque d’aggravation. - STENOSE DU PYLORE
Risque d’occlusion complète. - MYASTHENIE
- ETAT DE MAL ASTHMATIQUE
- BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- ASSOCIATION AUX IMAO
Augmentation de l’intensité et de la durée des effets anticholinergiques. - ASSOCIATION A L’ALCOOL
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
N’est commercialisé en France que sous forme d’association.
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Douze à seize milligrammes par 24 heures.
dose maximale: trente six milligrammes par 24 heures.
.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.Répartition
L’action débute après 30 mn et dure pendant 4 heures
Métabolisme
Hépatique: donne des dérivés hydroxylés et glucuroconjugués.
Elimination
Voie rénale:
Dérivés hydroxylés et glucoroconjugués.
Bibliographie
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- AHISTON (ISRAEL)
- ALLERGISAN (ITALIE)
- ALUNEX (ANGLETERRE)
- ANAPHYL (ISRAEL)
- CHLOR-TRIMETON (USA)
- CORICIDIN (USA)
- FEMIDOL (ITALIE)
- FEMIDOL (SUISSE)
- HISTADUR (USA)
- HISTASPAN (USA)
- PIRITON (ANGLETERRE)
- TELDRIN (USA)