ETHIONAMIDE CHLORHYDRATE
ETHIONAMIDE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
ETHYL-2 PYRIDINECARBOTHIOAMIDE-4 CHLORHYDRATEEnsemble des dénominations
autre dénomination : CHLORHYDRATE D’ETHIONAMIDE
bordereau : 1297
sel ou dérivé : ETHIONAMIDE BASE
sel ou dérivé : PROTIONAMIDE BASE
sel ou dérivé : PROTIONAMIDE CHLORHYDRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : ETHIONAMIDE
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTITUBERCULEUX (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Activité bactériostatique et bactéricide sur la BK.
- MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS (principal)
- MYCOBACTERIES ATYPIQUES (accessoire)
SENSIBILITE VARIABLE. - MYCOBACTERIUM LEPRAE (accessoire)
- TUBERCULOSE (principale)
En association à d’autres antituberculeux. - INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES (secondaire)
- LEPRE (secondaire)
En association.
- POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
Dû aux troubles digestifs. - ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
- FIEVRE (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité. - DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
Parfois myalgies des ceintures dans le cadre d’un syndrome épaule-main. - HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Parfois marquée. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
D’aspect variable, le plus souvent éruption séborrhéïque prédominant au front, parfois érythème par hypersensibilité, très rarement érythème pellagroïde. - ACNE (CERTAIN FREQUENT)
Touche surtout la face, le tronc et les bras. - URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERKERATOSE (CERTAIN TRES RARE)
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
- ERYTHEME PELLAGROIDE (CERTAIN TRES RARE)
- PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
- ALOPECIE (CERTAIN RARE)
Réversible à l’arrêt du traitement. - ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
- GOUT METALLIQUE (CERTAIN FREQUENT)
- DIABETE(DESEQUILIBRE) (CERTAIN RARE)
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DIABETEPeut être significative chez le diabétique.
- HYPOTHYROIDIE (CERTAIN TRES RARE)
Par trouble de l’hormonosynthèse.
Réversible à l’arrêt du traitement :
– Ann Intern Med 1984;100:837-839. - GOITRE (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre de l’hypothyroïdie. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
DIABETEMécanisme inconnu, réversible à l’arrêt du traitement.
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Souvent asymptômatique, mais si le taux est supérieur à 10 fois la normale, elle nécessite l’arrêt du traitement. - BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN RARE)
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
Nécessite l’arrêt du traitement. - HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATOMEGALIE (CERTAIN RARE)
- ICTERE (CERTAIN RARE)
- ICTERE GRAVE (CERTAIN TRES RARE)
- AVITAMINOSE PP (CERTAIN TRES RARE)
- PELLAGRE (CERTAIN TRES RARE)
Trois cas d’encephalopathie pseudopellagreuse, réversibles à l’arrêt du traitement et sous vitaminothérapie. - SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DIABETEA prédominance sensitive.
- PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DIABETE - CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
- CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- TREMBLEMENT (CERTAIN RARE)
- DEPRESSION (CERTAIN RARE)
Avec, parfois, tendance suicidaire. - RAPTUS SUICIDAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ACCES MANIAQUE (CERTAIN RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
- PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
- NEVRITE OPTIQUE RETROBULBAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
- DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN TRES RARE)
- ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
Parfois dans le cadre d’un syndrome épaule-main. - SYNDROME EPAULE-MAIN (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
ALCOOLISME CHRONIQUESurvient habituellement 1 à 4 mois après le début du traitement.
Il régresse à l’arrêt du traitement qu’il impose mais peuvent persister des nodules de l’aponévrose palmaire et un blocage des articulations interphalangiennes proximales.
Il est plus fréquent en cas d’association à l’isoniazide. - GYNECOMASTIE (CERTAIN RARE)
Réversible à l’arrêt du traitement. - IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
- TROUBLE MENSTRUEL (CERTAIN RARE)
- MENORRAGIE (CERTAIN RARE)
- STOMATITE (CERTAIN RARE)
- SIALORRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Elles sont de type variable et se manifestent par de la fièvre, des éruptions érythèmateuses, un urticaire. - SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
– Bull Soc Fr Dermatol Syphiligr 1973;80:168.
- DIABETE
RISQUE DE DESEQUILIBRE. FAVORISE LA SURVENUE D’EFFET INDESIRABLE. - COMITIALITE
- ALCOOLISME CHRONIQUE
- ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
SEVERES - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- FEMME EN PERIODE D’ACTIVITE GENITALE
- EXPOSITION AU SOLEIL
- GROSSESSE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- HYPERSENSIBILITE
Aux thionamides.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intraveineuse en perfusion lente:
– chez l’adulte:
Cinq cents milligrammes à un gramme par 24 h.
Posologie maximale: 1 g par jour.
– chez l’enfant de moins de 10 ans:
Quinze à vingt cinq milligrammes par kilo par 24 heures.Utilisé
en association avec d’autres antituberculeux.
Surveillance:
Bilan hépatique avant traitement.
Surveillance hépatique biologique toutes les semainesle premier mois, puis tous les mois.
Une élévation des trasaminases inférieure à 200UI nécessite une
surveillance plus fréquente; une élévation supérieure à 10 fois la normale nécessite l’arrêt du traitement.
Il peut être souhaitable d’associer du nicatinamide (0,25 à 0,5 g/jour), et de la pyridoxine (0,5 à 1 g/jour).
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Bonne absorption après administration par voie orale ou rectale.
Taux sérique maximum 3 h après administration par voie orale.
Répartition
Baisse rapide du taux sérique, mais persistance d’une activité dûe à certains métabolites.
Taux tissulaire équivalent au taux sanguin.
Diffusion intracellulaire.
Atteinte des germes présents dans les macrophages
Passe dans le LCR.
Métabolisme
Trsè rapidement métabolisé par S-oxydation, N-méthylation, désulfuration, désamination.
Activité bactériologique de certains métabolites.
Elimination
Voie rénale.
Principalement sous forme métabolisée, 1% sous forme intacte.
Bibliographie
– Ann Pharm Fr 1966:493.
– Biol Med (Paris) 1970:471.
– Ann Pharm Fr 1971:461.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- IRIDOCIN PRO INFUSIONE (ALLEMAGNE)
- TRECATOR PERFUSIE (PAYS-BAS)
- TRECATOR PERFUSION (BELGIQUE)