
ISONIAZIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 22/3/2001
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Effets sur la descendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
isonycotinoyl hydrazide
Ensemble des dénominations
BAN : ISONIAZID
CAS : 54-85-3
DCF : ISONIAZIDE
DCIp : ISONIAZIDE
autre dénomination : INAH
autre dénomination : INH
autre dénomination : ISONICOTINYLHYDRAZIDE
autre dénomination : ISONICOTINYLHYDRAZINE
bordereau : 1292
code expérimentation : RP-5015
code expérimentation : FSR-3
dci : isoniazide
pINN : ISONIAZID
sel ou dérivé : METHANIAZIDE CALCIQUE
sel ou dérivé : PASINIAZIDE
Classes Chimiques
Regime : liste I
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTITUBERCULEUX (principale certaine)
- THYMERETIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Reste à préciser.
Se manifeste par des altérations du métabolisme des protéines, des acides nucléiques, des glucides et des lipides.
- secondaire
Faible activité inhibitrice de la monoamine-oxydase.
Action antagoniste vis-à-vis de la vitamine B6.
Blocage de sa phophorylation , augmentation de son élimination sous forme d'hydrazone.
- MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS (principal)
- MYCOBACTERIES ATYPIQUES (accessoire)
SOUVENT RESISTANTES. SAUF MYCOBACTERIUM KANSASII.
- MYCOBACTERIUM LEPRAE (accessoire)
- BACILLE DE CALMETTE ET GUERIN (accessoire)
- TUBERCULOSE (principale)
Médicament de première intention.
Le plus souvent en association à d'autres antituberculeux.
- TUBERCULOSE(PREVENTION) (principale)
Pour les cas HIV et zones de forte d'endémie :
- Lancet 1993;342:268-272.
Permettrait de diminuer l'incidence de la tuberculose chez les sujets HIV positifs, mais augmenterait l'incidence des infections à mycobactéries atypiques :
- Arch Intern Med 1996;156:889-894.
Chez des malades infectés par le VIH, le risque global très faible ne justifierait pas la prophylaxie (essai randomisé négatif) :
- N Engl J Med 1997;337:315-320.
En cas de SIDA, la prophylaxie par isoniazide permettrait de réduire l'incidence de la tuberculose et de prolonger la survie: étude contrôlés vs témoins historiques:
- Arch Intern Med 1997;157:1729-1734.
Dans un essai randomisé, l'administration d'isoniazide pendant 6 mois aurait une efficacité préventive de la tuberculose équivalente à l'administration de rifampicine+pyrazinamide pendant 2 mois :
- Lancet 1998;351:786-792.
En monothérapie, après un traitement classique d'une tuberculose chez un sujet VIH+, réduirait le risque de récidive. Essai randomisé:
- Lancet 2000;356:1470-1474
- INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES (secondaire)
En association.
- LEPRE (secondaire)
A été utilisé en association en début de traitement de la lèpre lépromateuse.
- MALADIE DE CROHN (à confirmer)
En association avec l'éthambutol et la rifampicine, pas d'effet décelable :
- Gut 1994;35:363-368.
- FIEVRE (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité, souvent rémittente, elle peut être associée à d'autres manifestations d'hypersensibilité : éruption cutanée, éosinophilie, adénopathies, et nécessite l'arrêt du traitement.
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
De type paroxystique, par action IMAO de l'isoniazide avec une interaction avec les aliments riches en tyramine.
Deux cas rapportés après la prise de gruyère :
- Ann Med Interne 1980;131:346.
- BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
Par action IMAO de l'isoniazide, en cas d'interaction avec des aliments riches en tyramine.
Deux cas rapportés après prise de gruyère :
- Ann Med Interne 1980;131:346.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité, maculeuse ou maculopapuleuse.
- ERYTHEME PELLAGROIDE (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHRODERMIE (CERTAIN TRES RARE)
- PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent vasculaire.
- ACNE (CERTAIN RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité.
- VERGETURE (CERTAIN TRES RARE)
Dans un tableau d'hypercorticisme.
- DYSURIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
- ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
Par fois dans le cadre d'une pellagre.
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- HYPERCORTICISME (CERTAIN TRES RARE)
Avec prise de poids, vergetures.
- PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
De mécanisme variable.
2 cas d'anémie arégénérative chez des enfants frères et soeurs:
- J Ped 1998;132:898-900.
- ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (CERTAIN TRES RARE)
A test de Coombs positif.
- ANEMIE HEMOLYTIQUE NEONATALE (CERTAIN TRES RARE)
Par immaturité des enzymes érythrocytaires.
- TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE SIDEROBLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Régresse à l'arrêt du traitement.
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Parfois associé à un syndrome lupique.
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique.
- EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
Au cours des réactions d'hypersensibilité.
- ADENOPATHIE (CERTAIN RARE)
Dans le cadre d'une réaction d'hypersensibilité.
- TROUBLE DE LA COAGULATION (CERTAIN TRES RARE)
Par inhibition du facteur XIII, avec syndrome hémorragique sévère et régression lente à l'arrêt du traitement :
- Blood 1974;44:771.
- TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
FORTES DOSES
ALCOOLISME CHRONIQUE
ASSOCIATION A LA RIFAMPICINE
MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE
ASSOCIATION A DES INDUCTEURS ENZYMATIQUES
Par transformation du monoacétylhydrazine en métabolite réactif toxique pour les cellules hépatiques. Les hépatites par hypersensibilité sont exceptionnelles.
Le risque est lié à l'âge : faible avant 20 ans, maximal de 35 à 65 ans.
Le risque ne paraît pas augmenté chez les acétyleurs rapides car ceux-ci métabolisent plus vite le monoacétylhydrazine en diacétylhydrazine non toxique.
L'atteinte hépatique apparaît le plus souvent pendant les six premiers mois de traitement.
Revue générale:
- Dig Dis 1997;15:357-367.
Sa fréquence ne dépasserait pas 1% chez les sujets de moins de 35 ans:
- JAMA 1999;281:1014-1018.
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Chez 10 à 20% des sujets pendant les premiers mois de traitement.
Le plus souvent asymptomatique et régressive malgré la poursuite du traitement.
Une élévation supérieure à 10 fois la normale nécessite l'arrêt du traitement.
- BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Nécessite l'arrêt du traitement.
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
Se voit chez 1% des sujets, le plus souvent dans les 4 à 8 premier mois. Elle est plus grave quand elle débute dans les 2 premiers mois.
Les prodrômes en sont : anorexie, asthénie, nausées, vomissements, douleurs abdominales. Elle a les mêmes signes cliniques, biologiques et histologiques qu'une hépatite virale.
Elle impose l'arrêt du traitement et est régressive le plus souvent.
Le traitement peut éventuellement être repris après guérison à posologie ajustée et sous surveillance stricte.
Trois cas fatals après 3 à 5.5 mois de traitement :
- Chest 1992;101:1298-1301.
Le taux de mortalité des hépatites aiguës serait de 10%.
11 cas sur 11 141 patients traités en préventif; l'hépatotoxicité intervient en moyenne après 9 semaines de traitement et serait plus fréquente chez les femmes que chez les hommes:
- JAMA 1999;281:1014-1018.
- ICTERE (CERTAIN RARE)
- HEPATOMEGALIE (CERTAIN RARE)
- HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Touche préférentiellement la femme (91% des cas). Risque de cirrhose. Nécessite l'arrêt définitif du traitement.
- HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN )
Quatre cas lors de l'utilisation associée à la rifampicine et au pyrizinamide, apparu après quelques jours à plusieurs mois de traitement :
- Lancet 1995;345:555-556.
Un cas chez un adolescent, après quatre mois de traitement et nécessitant une transplantation :
- Pediatr Infect Dis J 1995;14:144-148.
- CIRRHOSE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ACETYLEUR LENT
TRAITEMENT PROLONGE
Elle régresse à l'arrêt du traitement.
- CELLULES LE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ACETYLEUR LENT
TRAITEMENT PROLONGE
Régression lente, sur plusieurs mois, à l'arrêt du traitement.
- ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
ACETYLEUR LENT
TRAITEMENT PROLONGE
Le plus souvent sans signes cliniques de lupus, ils régressent lentement, sur plusieurs, mois à l'arrêt du traitement.
- AVITAMINOSE B6 (CERTAIN RARE)
Par inhibition compétitive de l'action du pyridoxal phosphate.
- AVITAMINOSE PP (CERTAIN TRES RARE)
- PELLAGRE (CERTAIN TRES RARE)
Par carence en nicotinamide.
Se manifeste par un érythème des zones exposées à la lumière, une diarrhée, une dépression et parfois une confusion mentale.
Elle régresse sous nicotinamide.
- GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DIABETE
SUJET AGE
FORTES DOSES
SUJET DENUTRI
ACETYLEUR LENT
ALCOOLISME CHRONIQUE
Chez 2 % des sujets pour des doses de 3 à 5 milligrammes par kilogramme et par jour, chez 10 % des sujets pour des doses de 10 milligrammes par kilogramme et par jour.
La carence en pyridoxine détermine une atteinte axonale primitive se traduisant par une polynévrite sensitivomotrice à prédominance sensitive, douloureuse, débutant par des paresthésies des extrémités.
Elle régresse le plus souvent à l'arrêt du traitement en sous vitamine B6. Elle peut être prévenue par l'administration de pyridoxine.
- PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
Premier signe de la neuropathie périphérique, touche surtout les pieds, moins les mains.
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
COMITIALITE
FORTES DOSES
ANTECEDENTS DE TRAUMASTIME CRANIEN
Par combinaison de l'isoniazide avec le phosphate de pyridoxal ce qui inhibe la transformation de l'acide glutamique en GABA.
Elles régressent sous anticonvulsivants et pyridoxine, leur récidive est rare.
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- FASCICULATION MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN RARE)
- ENCEPHALOPATHIE TOXIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- ACCES MANIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
- DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
Parfois dans le cadre d'une pellagre.
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas chez un insuffisant rénal dialysé :
- Ann Pharmacother 1993;27:444-446.
- TROUBLE DE LA MEMOIRE (CERTAIN RARE)
- PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
Une dizaine de cas décrits (et revue générale) :
- Ann Pharmacother 1993;27:167-170.
Un cas, chez un alcoolique, après douze jours de traitement :
- Ann Pharmacother 1994;28:1311.
- PSYCHOSE (A CONFIRMER )
Un cas nécessitant l'utilisation de pyridoxine à fortes doses (100 mg/j au lieu de 10 mg/j comme habituellement préconisé) :
- Ann Pharmacother 1999;33:1123-1124.
- HALLUCINATION (CERTAIN TRES RARE)
- Ann Pharmacother 1993;27:167-170.
- ANXIETE (CERTAIN TRES RARE)
- IRRITABILITE (CERTAIN RARE)
- RAPTUS SUICIDAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- NEVRITE OPTIQUE RETROBULBAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas après 1 mois de traitement, 17 autres cas auraient été rapportés depuis 1955 :
- Infect Dis Clin Pract 1996;5:279-281.
- ATROPHIE DU NERF OPTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN TRES RARE)
Sur l'axe rouge-vert.
- KERATITE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
Parfois dans le cadre d'un syndrome lupique.
- SYNDROME EPAULE-MAIN (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
Avec douleur et raideur des articulations de la main et de l'épaule.
De mécanisme inconnu, il nécessite la diminution de la posologie de l'isoniazide.
- POLYARTHRITE (CERTAIN TRES RARE)
Elle débute au niveau des articulations interphalangiennes proximales, puis gagnent les métacarpophalangiennes, les poignets et les grosses articulations.
Elle régresse à l'arrêt du traitement.
- ALGODYSTROPHIE (CERTAIN RARE)
- ARTHRITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité.
- GYNECOMASTIE (CERTAIN TRES RARE)
Peut être par diminution du catabolisme hépatique des oestrogènes.
- TROUBLE MENSTRUEL (CERTAIN TRES RARE)
Peutêtre par diminution du catabolisme hépatique des estrogènes.
- AMENORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
Peut-être par diminution du catabolisme hépatique des oestrogènes.
- REACTION D'HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Elles sont de type variable et se manifestent par de la fièvre, des éruptions cutanées, des arthralgies, des adénopathies, des anomalies hématologiques (éosinophilie, hyperleucocytose).
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME CEREBELLEUX (A CONFIRMER )
Un cas, chez un insuffisant rénal, corrigé par la prise de pyridoxine et une réduction de la posologie de l'INH :
- DICP 1990;24:829-831.
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
Un cas rapporté :
- Tubercle 1976;57:229.
- SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
Un cas rapporté.
- PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
- Gastroenterology 1980;78:815.
Un cas après 2 semaines de traitement :
- Am J Gastroenterol 1993;88:1625.
Un cas :
- Tubercle Lung Dis 1994;75:383-385.
- PERITONITE (A CONFIRMER )
Un cas rapporté, régressif à l'arrêt du traitement, avec épreuve de réintroduction positive :
- Chest 1975;68:271.
- ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (A CONFIRMER )
Deux cas rapportés dans des traitements associant la cyclosérine, par déficit en acide folique :
- Blood 1967;29:697.
- MENINGOENCEPHALITE (A CONFIRMER )
Un cas rapporté de méningite par hypersensibilité, régressif sous corticothérapie :
- JAMA 1976;235:1411.
- MUTAGENE (A CONFIRMER )
Positif dans quelques études sur cellules de mamifères :
- Lancet 1971;1:1354.
- CANCERIGENE (A CONFIRMER )
Augmentation de la fréquence des cancers pumonaires chez une souche de souris. Les études chez l'homme n'ont pas montré d'effet cancérigène.
- ATAXIE (A CONFIRMER )
Un cas chez un enfant après 7 mois de traitement d'une tuberculose, réversible en 6 mois à l'arrêt du traitement :
- Can Med Ass J 1993;148:49-50.
- ASTHME(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
Un cas chez un enfant traité à titre prophylactique. Réversible à l'arrêt du traitement :
- Respir Med 1997;91:438-440.
- TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL
Etudes non systématiques; les malformations retrouvées chez l'animal sont identiques à celles provoquées par l'hypovitaminose B6.
- NON TERATOGENE CHEZ L'HOMME
Am Rev Respir Dis.1980,122:65
- FOETOPATHIE CHEZ L'HOMME
- TOXICITE PERINATALE
Quelques cas de convulsions chez les nouveaux-nés de mères ayant reçu de l'isoniazide.
- GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
PAS D'INCIDENT RAPPORTE. PEUT S'EMPLOYER SI NECESSAIRE.
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
ALLONGEMENT DE LA DEMI-VIE PLASMATIQUE (UNE FOIS ET DEMIE LA NORMALE).
NECESSITE UNE SURVEILLANCE ACCRUE.
NOUV. PRESSE MED. 1977, 6 : 3209.
- MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE
NECESSITE UNE SURVEILLANCE ACCRUE.
- ALCOOLISME CHRONIQUE
ASSOCIER UNE VITAMINOTHERAPIE B6.
- DIABETE
RISQUE ACCRUE DE POLYNEVRITE. ASSOCIER UNE VITAMINOTHERAPIE B6.
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
- COMITIALITE
- ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
SEVERES.
- SUJET AGE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
NECESSITE DE DIMINUER LES DOSES
- DEFICIT EN G6PD
Risque d'anémie hémolytique :
- N Engl J Med 1991;324:169-174.
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- ALLAITEMENT
La concentration dasn le lait est identique à la concentration plasmatique.
Risque d'accumulation chez l'enfant par défaut d'acétylation et neurotoxicité accrue (convulsions).
Posologie et mode d'administration
Dose usuelle par voie orale , intraveineuse ou intramusculaire:
- chez l'adulte:
Cinq milligrammes par kilo et par jour en une prise le matin à jeun.
Dose maximale: dix milligrammes par kilo par jour.
Si possible, ajuster la posologie en fonction de
chaque patient (V. plus loin)
- chez l'enfant:
Dix milligrammes par kilo et par jour en une prise le matin à jeun.
Dose maximale: vingt milligrammes par kilo et par jour.
Si possible, ajuster la posologie (V. plus loin)
Dose usuelle par voie locale:
-
en intrathécal chez l'adulte: Vingt cinq à ciqnuante milligrammes par jour.
- en intrathécal chez l'enfant: Dix à vingt milligrammes par jour.
- en intrapleural : Cinquante à deux cent cinquante milligrammes.
Calcul de la posologie ajustée: déterminer
la vitesse d'acétylation du sujet (méthode de Vivien).
Mesure de la concentration plasmatique d'INH libre 3 heures après une dose de test (4 mg /kg, 200 mg/m2pour l'enfant de moins de 5 ans). On calcule l'indice d'inactivation du sujet : bêta=
concentration plasmatique d'INH libre à la 3ème heure + 0,6/dose test en mg/kg.
Dose à administrer= poids du sujet en kilo X 2/bêta.
Acétyleur rapide: bêta <0,65.
Acétyleur lent: bêta>0,65.
Les concentrations sériques doivent être entre 1 et 2
microgrammes par millilitre.
* Dans l'insuffisance rénale:
Si la filtration glomérulaire est égale à 5 ml/mn: posologie < 5mg/kg/24 h (à adapter aux taux sériques).
Malades dialysés: 5 mg/kg/24h trois fois par semaine, à adapter aux taux
sériques.
Bilan avant traitement: bilan hépatique.
Surveillance du traitement: bilan hépatique toutes les semaines le premier mois, puis tous les mois.
Un taux de transaminases > 10 fois la normale nécessite l'arrêt du traitement.
Utilisé le plus
souvent en assocaition à d'autres antituberculeux.
Associer une vitaminothérapie B6 en cas de grossesse, de dénutrition, d'alcoolisme, de diabète.
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
DEMI VIE
1
à 3
heure(s)
- 2 -
ELIMINATION
50
à 90
%/24 heures
voie rénale
- 3 -
ELIMINATION
voie fécale
- 4 -
REPARTITION
lait
Absorption
Résorption rapide après injection parentérale.
Taux plasmatique maximum 1 à 2 heures après administration par voie orale.
Répartition
Très bonne diffusion dans tous les tissus. Agit sur les BK au sein des macrophages.
Taux dans le LCR entre 80 et 90 % du taux sanguin.
Franchit la barrière placentaire (concentration sanguine du foetus sensiblement égale à celle de la mère).
La
concentration dans le lait est identique à celle du pasma.
Pas de modification de la pharmacocinétique en fonction de l'âge :
- Br J Clin Pharmacol1980;10:167.
Demi-Vie
Demi-vie plasmatique variable suivant les sujets : 1 à 3 heures :
- Clin Pharmacokinet 1979;4,6:401-422.
La demi-vie plasmatique est en moyenne de 1 heure pour les acétyleurs rapides et de 3 heures pour les acétyleurs lents.
Allongement en cas
d'insuffisance hépatocellulaire (une fois et demie la normale).
La demi-vie est allongée chez l'insuffisant rénal. Cet allongement ne serait pas dû à une diminution de l'élimination rénale mais à une diminution de l'acétylation :
- Clin Pharmacol Ther
1993;54:612-620.
Métabolisme
Acétylation hépatique en produit beaucoup moins actif : l'acétylisoniazide et formation de métabolite hépatotoxique : l'acétylhydrazine. Celle-ci est à son tour acétylée en diacétylhydrazine dénué de toxicité.
La vitesse d'acétylation est liée à des
facteurs génétiques.
Existence d'inactivateurs rapides nécessitant une augmentation de la posologie. L'association avec le P.A.S. diminue l'acétylation de l'isoniazide par phénomène de compétition.
Elimination
(VOIE RENALE)
50 à 90 % de la dose sont éliminés sous forme de métabolites dans l'urine en 24 heures.
Probénécide retarde l'élimination rénale.
(VOIE FECALE)
Faible élimination.
Bibliographie
- Biol Med (Paris) 1970;471.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
Principe actif présent en association dans les spécialités étrangères suivantes :
Retour à la page d'accueil