TRIMIPRAMINE MESILATE
TRIMIPRAMINE MESILATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
méthanesulfonate de 5-[3-(diméthylamino)-2-méthylpropyl]-10,11-dihydro-5 H-dibenz[b,f]azépineEnsemble des dénominations
autre dénomination : MESILATE DE TRIMIPRAMINE
autre dénomination : METHANE SULFONATE DE TRIMEPRIMINE
autre dénomination : METHANE SULFONATE DE TRIMIPRAMINE
autre dénomination : TRIMEPRIMINE METHANE SULFONATE
autre dénomination : TRIMEPROPRIMINE MESILATE
autre dénomination : TRIMIPRAMINE MESYLATE
autre dénomination : TRIMIPRAMINE METHANE SULFONATE
bordereau : 214
sel ou dérivé : TRIMIPRAMINE MALEATE ACIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : TRIMIPRAMINE
- PSYCHOANALEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIDEPRESSEUR (principale certaine)
- THYMOANALEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIDEPRESSEUR TRICYCLIQUE (principale certaine)
- ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL ET PERIPHERIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibiteur du recaptage de la noradrénaline et de la sérotonine.
Anticholinergique central et périphérique.
Antihistaminique.
Blocage des récepteurs alpha 1.
Blocage des récepteurs dopaminergiques.
- PSYCHOANALEPTIQUE (principal)
- ANTIDEPRESSEUR (principal)
- DEPRESSION (principale)
- ENURESIE (secondaire)
- DOULEUR DES CANCEREUX (secondaire)
douleurs rebelles - ANXIETE (à confirmer)
– Drugs 1990;38:25-31. - ATTAQUE DE PANIQUE (à confirmer)
– Drugs 1990;38:25-31.
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
- HYPERSUDATION (CERTAIN RARE)
- PALPITATION (CERTAIN TRES RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
- SYNCOPE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN FREQUENT)
- DYSURIE (CERTAIN RARE)
- RETENTION D’URINE (CERTAIN RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
Publication sur les convulsions sous antidépresseurs :
– J Clin Psychiatry 1993;54:289-299. - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN )
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas :
– N Z Med J 1986;99:248. - GALACTORRHEE (A CONFIRMER )
- ETAT MANIAQUE
- GROSSESSE
- ANTECEDENTS CARDIOVASCULAIRES
Infarctus du myocarde récent, troubles du rythme, insuffisance cardiaque compensée. - INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ADENOME PROSTATIQUE
- ANESTHESIE GENERALE
Par le chloroforme ou les barbituriques. - EPILEPSIE
UNe adaptation de la posologie du traitement anticomitial peut être nécessaire (abaissement du seuil épileptogène). - CONDUCTEUR DE VEHICULE
Risque de somnolence. - UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence. - ASSOCIATION A L’ALCOOL
- IMAO(TRAITEMENT RECENT)
Respecter un intervalle suffisant (2 semaines) entre la fin d’un traitement par un IMAO et le début d’un traitement par un tricyclique. - ADENOME PROSTATIQUE
Avec dysurie : risque de rétention urinaire aiguë. - GLAUCOME A ANGLE FERME
- ALLAITEMENT
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles chez l’adulte :
– Voie orale : soixante à cent milligrammes par jour en 2 à 3 prises, à atteindre par paliers progressifs.
Jusqu’à cent cinquante à deux cents milligrammes par jour chez les patients hospitalisés.
Dose maximale par voie
orale : cent milligrammes par prise, trois cents milligrammes par 24 heures.– Voie intramusculaire : cinquante à cent milligrammes par jour en 2 à 4 injections, chez un malade alité sous surveillance.
Dose maximale par voie intramusculaire : cinquante
milligrammes par prise, trois cents milligrammes par 24 heures.Le traitement doit en général être prolongé plusieurs mois.
Prévenir le patient et son entourage du risque de somnolence et d’hypotension orthostatique.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
24
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Absorption par le tractus gastro-intestinal.
Pic plasmatique environ 3 heures après prise per os.Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques: 95%.
Demi-Vie
24 heures.
Métabolisme
Hépatique.
Métabolisé en desméthyltrimipramine.
Elimination
Rein.
Essentiellement sous forme métabolisée.
Bibliographie
– Drugs 1989;38,Suppl 1.
– Médicaments organiques de synthèse 1970;3:267.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- STANGYL (ALLEMAGNE)
- SURMONTIL (ITALIE)
- SURMONTIL (PAYS-BAS)
- SURMONTIL (ANGLETERRE)
- SURMONTIL (BELGIQUE)
- SURMONTIL (SUISSE)