PERPHENAZINE
PERPHENAZINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
<[(CHLORO-2 PHENOTHIAZINYL-10)-3 PROPYL]-4 PIPERAZINYL-1>-2 ETHANOLEnsemble des dénominations
DCF : PERPHENAZINE
DCIR : PERPHENAZINE
autre dénomination : CHLORPERPHENAZINE
autre dénomination : CHLORPIPRAZINE
autre dénomination : CHLORPIPROZINE
autre dénomination : ETAPERAZINE
autre dénomination : ETHAPERAZINE
autre dénomination : PERFENAZINE
bordereau : 316
sel ou dérivé : PERPHENAZINE ENANTATEClasses Chimiques
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIEMETIQUE (principale certaine)
- ANTIDELIRANT (principale certaine)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principale certaine)
- ADRENOLYTIQUE (secondaire certaine)
- HYPOTHERMISANT (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Pas d’action corticale directe.
Hypothermiant: dépression au niveau de l’hypothalamus, de mécanisme adrénolytique.
Indifférence émotionnelle: action sur le système limbique.
Syndrome extrapyramidal: inhibition des neurones dopaminergiques centraux à effets inhibiteurs ( au niveau des noyaux gris centraux).
Action sur la formation réticulée: diminution de l’influence activatrice sur le cortex: sédation ( de nature antiadrénergique); révélation des effets inhibiteurs normaux d’origine sinocarotidienne et vagale.
Myorelaxant par inhibition de l’action régulatrice de la formation réticulée descendante et dépression des réflexes polysynaptiques. - secondaire
Dépression de la Trigger Zone (centre vomissement) au niveau des chemorécepteurs.
Dépression des centres bulbaires respiratoires et cardiovasculaires: hypotension dûe aussi à une diminution de la résistance périphérique.
Effets endocriniens : libération initiale de TSH, puis d’ACTH, puis inhibition de la secrétion de stimulines hypophysaires; augmente la secértion de LTH.
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- ANTIDELIRANT (principal)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principal)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (principale)
- PSYCHOSE AIGUE (principale)
- ACCES MANIAQUE (principale)
- CONFUSION MENTALE (principale)
- NEVROSE (principale)
- ANXIETE (principale)
- DYSTONIE (à confirmer)
– Isr J Med Sci 1990;26:590.
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - SOMNOLENCE (CERTAIN )
- INSOMNIE (CERTAIN )
- SEDATION (CERTAIN )
- INDIFFERENCE (CERTAIN )
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN )
- CONGESTION NASALE (CERTAIN )
- SIALORRHEE (CERTAIN )
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN )
- CRISE OCULOGYRE (CERTAIN )
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN )
- ASTHENIE (CERTAIN )
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
- CEPHALEE (CERTAIN )
- PARESTHESIE (CERTAIN )
- FLOU VISUEL (CERTAIN )
- CONSTIPATION (CERTAIN )
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN RARE)
Survenant à l’arrêt d’un traitement au long cours. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN )
Effet probablement fréquent. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Effet probablement fréquent. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Probablement par hypersensibilité. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Cytolyse habituellement modérée. - SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
- PRIAPISME (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
– DICP Ann Pharmacother 1990;24:246-249.
Un cas à deux occasions chez le même sujet :
– J Clin Psychopharmacol 1992;12:448-449.
- CACHEXIE
- MALADIE D’ADDISON
- ATHEROSCLEROSE SEVERE
- HEPATITE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- EPILEPSIE(PETIT MAL)
- ANESTHESIE GENERALE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit. - LUPUS INDUIT
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– chez l’adulte:Dix à soixante milligrammes par jour.
– chez l’enfant: Quatre à seize milligrammes par jour.
Posologie progressive et fractionnée.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie fécale
– 3 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Répartition
Cycle entérohépatique: répartition dans tous les organes; concentrations maximales dans le foie, les poumons, les surrénales, la rate.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Hépatique: sulfoxydation, déalkylation du groupe dialkylamino; hydroxylation sur noyaux et glucuroconjugaison; oxydation du groupe dialkylamino en N-oxyde.
Des métaboliseurs lents et rapides ont été identifiés; le métabolisme suivrait alors le
polymorphisme de l’hydroxylation de la débrisoquine:
– Clin Pharm Ther 1989;46:78-81.
Elimination
Voie rénale:
Nombreux métabolites.
Voie fécale:
Nombreux métabolites.
Voie biliaire:
Nombreux métabolites.Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DECENTAN (ITALIE)
- DECETAN (ALLEMAGNE)
- FENTAZIN (ANGLETERRE)
- MUTABASE (ESPAGNE)
- MUTABON (ITALIE)
- MUTABON (BRESIL)
- MUTABON (ARGENTINE)
- MUTABON (AUSTRALIE)
- PERPHENAN (ISRAEL)
- TRILAFON (BELGIQUE)
- TRILAFON (PAYS-BAS)
- TRILAFON (SUISSE)
- TRILAFON (USA)