THIORIDAZINE
THIORIDAZINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
10-[2-(1-méthyl-2-pipéridinyl)éthyl]-2-(méthylthio)-10H-phénothiazineEnsemble des dénominations
BAN : THIORIDAZINE
CAS : 50-52-2
DCF : THIORIDAZINE
DCIR : THIORIDAZINE
USAN : THIORIDAZINE
bordereau : 323
dci : thioridazine
rINN : THIORIDAZINE
sel ou dérivé : THIORIDAZINE CHLORHYDRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : THIORIDAZINE
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ADRENOLYTIQUE (principale certaine)
- ANTIDELIRANT (principale certaine)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principale certaine)
- ANTISEROTONINE (secondaire certaine)
- ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (secondaire certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2D6 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2D6 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Pas d’action corticale directe.
Hypothermisant : dépression hypothalamus (mécanisme adrénolytique).
Indifférence émotionnelle : action sur système limbique.
Syndrome extra-pyramidal : inhibition neurones dopaminergiques centraux à effets inhibiteurs (niveau des noyaux gris centraux).
Action sur formation réticulée : diminution de l’ influence activatrice sur le cortex : sédation (nature antiadrénergique), révélation des effets inhibiteurs normaux d’ origine sinocarotidienne et vagale.
Myorelaxant par inhibition de l’action régulatrice de la formation réticulée descendante et déprime réflexes polysynaptiques. - secondaire
Dépression de la `trigger zone` (centre vomissement) au niveau des chémo-récepteurs.
Dépression des centres bulbaires respiratoires et cardiovasculaires:
hypoptension due aussi à une diminution de la résistance périphérique.
.
Effets endocriniens : libération initiale de TSH et d’ACTH puis inhibition de la sécrétion de stimulines hypophysaires.
Augmente la sécrétion de LTH.
.
Inhiberait la croissance de tumeurs oestrogène-sensibles et pourrait constituer une alternative en cas d’hémopathie maligne résistant au tamoxifène :
– J Pharmacol Exptl Ther 1992;263:186-193.
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- ANTIDELIRANT (principal)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principal)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (principale)
- PSYCHOSE AIGUE (principale)
- ACCES MANIAQUE (principale)
- BOUFFEE DELIRANTE (principale)
- PSYCHOSE CHRONIQUE (principale)
- SCHIZOPHRENIE (principale)
- DELIRE CHRONIQUE (principale)
- DEPRESSION (principale)
- ANXIETE (principale)
- TROUBLE PSYCHOSOMATIQUE (principale)
Essentiellement chez le vieillard et l’enfant.
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN )
Un cas, 18 jours après l’arrêt du traitement :
– J Clin Psychopharmacol 1990;10:146. - SOMNOLENCE (CERTAIN )
- SEDATION (CERTAIN )
- INDIFFERENCE (CERTAIN )
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN )
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN )
- CONGESTION NASALE (CERTAIN )
- GALACTORRHEE (CERTAIN )
- ANEJACULATION (CERTAIN FREQUENT)
- IMPUISSANCE (CERTAIN RARE)
- PRIAPISME (A CONFIRMER )
Un cas chez un enfant cédant après injection intracaverneuse de phényléphrine (sel de thioridazine non précisé) :
– J Urol 1997;157:648. - ANORGASMIE (CERTAIN TRES RARE)
Chez la femme
-J Sex Marital Ther 1988;14:202-207 - LEUCOPENIE (CERTAIN )
- RETINITE PIGMENTAIRE (CERTAIN )
– Brit J Ophtalmol 1990;74:739-742
Trois cas réversibles (sel de thioridazine non précisé) :
– Ann Ophtalmol 1990;22:293-296. - HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
- QT(ALLONGEMENT) (CERTAIN )
Observé chez 15 patients sur 64 ayant reçu de fortes doses :
– Lancet 2000;355:1048-1052.
Risque d’arythmies fatales :
– Information du fabricant au Canada. - PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- THESAURISMOSE (CERTAIN )
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN RARE)
Survenant à l’arrêt d’un traitement au long cours. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN )
Probablement fréquent. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Probablement fréquent. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Probablement par hypersensibilité. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Cytolyse généralement modérée. - SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (A CONFIRMER )
– Ann Intern Med 1978;89:147. - TORSADE DE POINTES (A CONFIRMER )
– JAMA 1983;249:2931. - RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
Un cas décrit, un cas rapporté, sel ou base non précisé :
– Br Med J 1994;309:378. - POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Prise de poids moyenne de 3 kg à 10 semaines de traitement :
– Am J Psychiatry 1999;156:1686-1696. - MORT SUBITE (A CONFIRMER )
Quatre cas chez des adultes retardés mentaux dont 2 auraient pu être dus à un trouble du rythme (sel de thioridazine non précisé) :
– Ann Clin Psychiatry 2000;12:147-151.
- CACHEXIE
- MALADIE D’ADDISON
- ATHEROSCLEROSE SEVERE
- HEPATITE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- EPILEPSIE(PETIT MAL)
- ANESTHESIE GENERALE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit. - LUPUS INDUIT
- INTOXICATION BARBITURIQUE
- INTOXICATION ETHYLIQUE
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- ASSOCIATION AUX SUBSTANCES QUI ALLONGENT L’ESPACE QT
Information du fabricant au Canada. - ALLONGEMENT DE L’ESPACE QT
Patient à QT long congénital (Information du fabricant au Canada).
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– chez l’adulte, en traitement ambulatoire:
Cent vingt milligrammes par jour.
– chez l’adulte, au cours des syndromes psychotiques (traitement en milieu hospitalier:
Deux cents à huit cents milligrammes par jour.
– Chez
l’enfant:
Un à deux milligrammes par kilo et par jour.
Les doses doivent être progressives et fractionnées.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie fécale
– 3 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Répartition
Cycle entérohepatique: répartition dans tous les organes; concentrations maximales dans les poumons, le foie, la rate, les surrénales.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Hépatique:
Sulfoxydation, déalkylation du groupe dialkylamino; hydroxylation sur noyaux et glucuroconjugaison; oxydation du groupe dialkylamino en N oxyde:
– Drugs 1982;24:519-542.
Elimination
Nombreux métabolites pour toutes les voies d’élimination:
Voie rénale.
Voie fécale.
Voie biliaire.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- MELERIL (ESPAGNE)
- MELLERETTEN (ALLEMAGNE)
- MELLERIL (BELGIQUE)
- MELLERIL (PAYS-BAS)
- MELLERIL (ANGLETERRE)
- MELLERIL (ALLEMAGNE)
- MELLERIL (SUISSE)
- MELLERIL (USA)
- MELLERIL (ITALIE)
- VISERGIL (ITALIE)