TESTOSTERONE DECANOATE
TESTOSTERONE DECANOATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/3/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
décanoate de (17 bêta)-17-hydroxyandrost-4-èn-3-oneEnsemble des dénominations
BANM : TESTOSTERONE DECANOATE
CAS : 5721-91-5
DCIMr : DECANOATE DE TESTOSTERONE
autre dénomination : ANDROSTENOLONE DECANOATE
autre dénomination : DECANOATE DE TESTOSTERONE
bordereau : 613
rINNM : TESTOSTERONE DECANOATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE CIPIONATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE ACETATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE ENANTATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE HEXAHYDROBENZOATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE ISOHEXANOATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE PHENYLPROPIONATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE PROPIONATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE CYCLOHEXYLMETHYLCARBONATE
sel ou dérivé : TESTOSTERONE CYCLOHEXYLPROPIONATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : TESTOSTERONE
- ANDROGENE (principale certaine)
- ANABOLISANT (principale certaine)
- STEROIDE ANABOLISANT (principale certaine)
- ANTIGONADOTROPE (secondaire certaine)
- ANTIDEPRESSEUR (secondaire certaine)
PAR INHIBITION DE LA MONOAMINE OXYDASE.
Mécanismes d’action
- principal
Contrôle l’apparition et le maintien des caractères sexuels secondaires mâles.
Stimule la synthèse protéique: accroit la masse musculaire, stimule la croissance de la matrice osseuse, s’oppose aux effets catabolisants des corticoïdes, positive la balance azotée. - secondaire
Entraine une rétention hydrosaline.
A fortes doses, inhibe la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires: entraine une atrophie testiculaire et ovarienne.
- ANDROGENE (principal)
- ANABOLISANT (principal)
- ANTIGONADOTROPE (accessoire)
- STIMULANT DE L’HEMATOPOIESE (accessoire)
CETTE STIMULATION S’EXERCE ESSENTIELLEMENT SUR L’ERYTHROPOIESE.
LES EFFETS SUR LA GRANULOPOIESE ET LA THROMBOPOIESE SONT PLUS INCONSTANTS.
- HYPOGONADISME MASCULIN (principale)
Hypogonadotrope (origine haute) ou hypergonadotrope (origine testiculaire) si son étiologie permet un traitement substitutif.
Se prescrit actuellement par voie intramusculaire en association avec d’autres sels de testostérone.
La posologie est à adapter en fonction des troubles.
Etude pilote par voie transdermique (sel de testostérone non précisé) :
– Drugs 1998;55:253-259.
Chez les hommes hypogonadiques atteints d’infection à VIH, l’administration de testostérone (sel non précisé) améliorerait l’état nutritionnel et la qualité de vie en cas de cachexie (wasting syndrome):
– Ann Intern Med 1998;129:18. - ANEMIE DES DIALYSES (secondaire)
Anémie sévère chez les sujets dialysés: posologie utilisée:
1 mg/ kg/ jour, une fois par semaine pendant 10 mois:
– Presse Med 1983;12:1159-1161. - APLASIE MEDULLAIRE (secondaire)
- OSTEOPOROSE (à confirmer)
Dans les ostéoporoses cortisoniques, permettrait d’améliorer l’état osseux (étude pilote, sel de testostérone non précisé) :
– Arch Intern Med 1996;156:1173-1177.
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Lié à l’effet anabolisant et à la rétention hydrosodée, surtout fréquent en cas de traitement à doses supra-physiologiques. - OEDEME (CERTAIN )
Lié à la rétention hydrosodée, surtout en cas de traitement à dose supraphysiologique. - ACNE (CERTAIN )
Fonction de la réceptivité cutanée aux androgènes. - ALOPECIE (CERTAIN )
De type masculin. - HYPERTROPHIE CLITORIDIENNE (CERTAIN )
- HIRSUTISME (CERTAIN )
Pouvant être définitif, même après l’arrêt du traitement. - RAUCITE DE LA VOIX (CERTAIN )
Chez la femme, pouvant être définitif. - TROUBLE DE LA PUBERTE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGEChez le garçon, risque de pseudopuberté précoce.
Chez la fille, risque de prématuration hétérosexuelle. - RETARD DE CROISSANCE (CERTAIN )
Risque d’arrêt de la croissance par soudure prématurée des cartilages de conjugaison après une accélération passagère.
Ces troubles sont en rapport avec la prescription de fortes doses. - AMENORRHEE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSEFréquente en cas d’utilisation de fortes doses.
- SPANIOMENORRHEE (CERTAIN )
Fréquent en cas d’utilisation de fortes doses. - OVULATION(ARRET) (CERTAIN )
Fréquent en cas d’utilisation de fortes doses. - METRORRAGIE (CERTAIN )
Due à la conversion partielle des androgènes en estrogènes pouvant entraîner une prolifération de l’endomètre. - ARRET DE LA LACTATION (CERTAIN )
- LIBIDO(AUGMENTATION) (CERTAIN )
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
- AZOOSPERMIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSESDue à l’effet antigonadotrope.
- OLIGOSPERMIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES - PRIAPISME (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES - POLYGLOBULIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES - CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
Risque de décompensation lié à la rétention hydrosodée. - HYPERTENSION ARTERIELLE
En raison du risque de rétention hydrosodée. - ANTECEDENTS HEPATIQUES
- SYNDROME NEPHROTIQUE
- SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
La présence d’un rapport testostérone/épitestostérone supérieur à six dans l’urine constitue une infraction à moins qu’il ne soit établi que ce rapport est dû à une condition physiologique ou pathologique, par exemple, une faible excrétion d’épitestostérone, la production d’androgènes par une tumeur ou des déficiences enzymatiques.
- CANCER HORMONODEPENDANT DE L’HOMME
Sein, testicule, prostate. - CANCER DE LA PROSTATE
- CANCER DU TESTICULE
- ADENOME PROSTATIQUE
- GROSSESSE
Risque de virilisation d’un foetus féminin. - ALLAITEMENT
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Risques de troubles de la puberté et de la croissance. - FEMME
En dehors des indications exceptionnelles, en raison des risques de virilisation. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
En dehors des sujets hémodialysés. - HYPERCALCEMIE
- ETAT D’AGRESSIVITE
- POLYGLOBULIE
Posologie et mode d’administration
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
laitAbsorption
L’estérification entraine une résorption plus rapide par voie parentérale , et une action prolongée.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques.
Passe dans le lait.
Bibliographie
– Therapie 1962;27:827.
– Acta endocrinologica 1961;38:285.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- SUSTANON (SUISSE)
- SUSTANON 250 (ANGLETERRE)