CEFAZOLINE SODIQUE

CEFAZOLINE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
[(METHYL-5 THIADIAZOLE-1,3,4 YL-2)THIOMETHYL]-3 OXO-8(1H- TETRAZOLYL-2 ACETAMIDO)-7 THIA-5 AZA-1 BICYCLO(4.2.0)OCTENE-2CARBOXYLATE-2 DE SODIUMEnsemble des dénominations
autre dénomination : SKF 41558
bordereau : 1912
sel ou dérivé : CEFACETRILE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFACLOR
sel ou dérivé : CEFADROXIL
sel ou dérivé : CEFALEXINE
sel ou dérivé : CEFALORIDINE
sel ou dérivé : CEFALOTINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFAPIRINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFOXITINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFRADINE
sel ou dérivé : FORMYL CEFAMANDOLE SODIQUEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : CEFAZOLINE
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:* Espèces habituellement sensibles:
Staphylocoques méticilline sensibles, streptocoques dont Streptococcus pneumoniae pénicilline sensibles, entérobactéries (Escherichia coli, salmonella à l’exception des salmonelles de fièvre typho-paratyphique, shigella, Proteus mirabilis), haemophilus influenzae, Morganella catarrhalis, Neisseria gonorrheae, Clostridium perfringens, peptococcus.* Espèces inconstamment sensibles:
Klebsiella;* Espèces résistantes:
Staphylocoques résistants ou de sensibilité diminuée à la pénicilline, entérocoques, Listeria monocytogènes, entérobactéries (enterobacter, serratia, citrobacter, Proteus vulgaris, Morganella morganii, providencia, Yersinia enterolytica), pseudomonas, acinetobacter, bordetella, vibrio, campylobacter, mycobactéries, chlamydia, mycoplasmes, legionella, bacteroïdes, clostridium sp.En France , au moins 10 à 30 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline.
Cette diminution d’activité intéresse toutes les bêta lactamines dans des proportions variables et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité, et dans les otites aigües moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuées peut dépasser 20%. - ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibiteur de la synthèse des mucopeptides de la paroi bactérienne.
Action bactéricide pour des concentrations proches des concentrations bactériostatiques.
30% des souches hospitalières de staphylocoques pathogènes sont résistantes hétérogènes.
La sensibilité des bacilles Gram négatif est diminuée par les plasmides de résistance à l’ampicilline.
Résistance chromosomique pour un certain nombre d’entérobactéries. - secondaire
Résistance à la pénicillinase des staphylocoques.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principal)
- ENDOCARDITE A STAPHYLOCOQUES (principale)
- SEPTICEMIE (principale)
A germes sensibles. - INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
- INFECTION URINAIRE (principale)
A germes sensibles. - INFECTION CUTANEE (principale)
A staphylocoques et autres germes sensibles. - INFECTION OSSEUSE (principale)
A staphylocoques et autres germes sensibles.. - INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (principale)
- INFECTION INTESTINALE (principale)
A germes sensibles. - SEPTICEMIE A STREPTOCOQUES ALPHA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- SEPTICEMIE A STREPTOCOQUES BETA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- ENDOCARDITE A STREPTOCOQUES BETA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- ENDOCARDITE A STREPTOCOQUES ALPHA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- ANGINE A STREPTOCOQUES (secondaire)
- INFECTION CUTANEE A STREPTOCOQUES ALPHA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- INFECTION CUTANEE A STREPTOCOQUES BETA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A STREPTOCOQUES A-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A STREPTOCOQUES B-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
Réaction d’hypersensibilité. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ALLERGIE A LA PENICILLINE - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Quatre cas avec choc et oedème de Quincke, après injection intraveineuse chez des femmes n’ayant pas d’allergie aux autres bêtalactamines :
– J Allergy Clin Immunol 1996;98:460-462. - EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
- NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
– Br Med J 1983;287:1832.
Un cas :
– Clin Pharm 1987;6:811-814. - LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
Un cas :
– J Antimicrob Chemother 1986;18:772.
Un cas chez un sujet insuffisant rénal :
– Nephron 1992;62:239. - DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAMUSCULAIRE - PHLEBITE AU POINT D’INJECTION (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE - PRURIT VULVAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Elévation transitoire des ASAT et ALAT:
– J Infect Dis 1974;128,Suppl 91. - COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN TRES RARE)
– Am Surg 1977;133:247-248. - CANDIDOSE BUCCALE (CERTAIN RARE)
- CANDIDOSE GENITALE (CERTAIN TRES RARE)
- CRISTALLURIE (CERTAIN )
– Clin Pharm 1984;3:19. - ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
INSUFFISANCE RENALEDeuxième cas publié :
– Nephron 1987;45:72.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etudes effectuées essentiellement chez les rongeurs. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
– 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intramusculaire:
– chez l’adulte:
Deux grammes par jour en 2 injections.– chez l’enfant au-delà de 30 mois:
Cinq cents milligrammes à deux grammes par jour en 2 injections.
Une posologie de vingt milligrammes par kilo et par jour
est généralement suffisante.Dose usuelle par voie IV directe (3 à 6 injections ou en perfusion):
– chez l’adulte:
Trois à six grammes par jour.– chez l’enfant jusqu’à 20 kgs:
Vingt cinq à cent milligrammes par kilo et par jour.
Veiller au risque de
surcharge sodée: sodium=2,2 meq/g.Chez l’insuffisant rénal, la posologie sera réduite de 50 à 90% selon la clairance de la créatinine.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
hémodialyse
– 4 –
ELIMINATION
dialyse péritonéale
– 5 –
ELIMINATION
voie biliaireAbsorption
Pic sérique entre 30 et 60 minutes après injection de un gramme par voie IM (environ 65 microgrammes par ml de serum).
Répartition
Par voie IM: pic du taux sérique compris entre 45 et 65 microgrammes par ml après injection de 1 gramme; taux sériques voisins de 2 microgrammes par ml à la douzième heure.
Par voie IV directe:
pic du taux sérique à 15 mns compris entre 80 à 120
microgrammes par ml après injection de 1 gramme.
Liaison aux protéines sériques: 80 à 86%.
Diffuse bien dans l’organisme.
Franchit la barrière placentaire.
Ne franchit pas la barrière méningée, même si les méninges sont enflammées.
Rapport bile/plasma:
0,2 à 0,5.
Pic biliaire entre 1 et 2 heures: 14 microgrammes par ml de bile, apès 500 mg IV.
Chez les nefants traités en intramusculaire à la dose de 20 mg/kg ou 40mg/kg, on observe des taux sériques très élevés dépassant 60 microgrammes par ml, pic à
la 30ème mn.Demi-Vie
2 heures.
Comprise entre 1 h 50 et 2 h 15.
Identique chez l’adulte et chez l’enfant .
Métabolisme
Peu métabolisé.
Elimination
Voie rénale:
Plus de 80 à 90% en 24 heures chez des sujets sains.
Eliminé sous forme inchangée par filtration glomérulaire et secrétion tubulaire.
Le probénécide bloque l’excrétion tubulaire.
Hémodialyse.
Dialyse péritonéale.
Voie biliaire:
0,13% en 12
heures après 500 mg IV.
0,12% en 2 heures après 1g IV.
– Clin Pharmacokinet 1979;4:368.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ANCEF (USA)
- ANCEF (CANADA)
- AREUZOLIN (ESPAGNE)
- CARICEF (ESPAGNE)
- CEFACIDAL (BELGIQUE)
- CEFAMEZIN (ESPAGNE)
- CEFAMEZIN (JAPON)
- CEFAMEZIN (ITALIE)
- CEFAMEZIN (ISRAEL)
- CEFAZOLINA LLORENTE (ESPAGNE)
- DACONO (ESPAGNE)
- ELZOGRAM (ALLEMAGNE)
- FAZOPLEX (ESPAGNE)
- FIDESPORIN (ESPAGNE)
- GRAMAXIN (ALLEMAGNE)
- KEFOL (ESPAGNE)
- KEFZOL (USA)
- TECFAZOLINA (ESPAGNE)
- TOTACEF (ITALIE)
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)