LYNESTRENOL

LYNESTRENOL
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/7/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
ETHYNYL-17ALPHA HYDROXY-17BETA ESTRENE-4Ensemble des dénominations
DCF : LYNESTRENOL
DCIR : LYNESTRENOL
autre dénomination : ETHINYL OESTRENOL
autre dénomination : ETHINYL-5-ESTRENOL
autre dénomination : ETHINYLESTRENE-5 OL
autre dénomination : ETHINYLESTRENOL
autre dénomination : LYNDESTRENOL
autre dénomination : ORG 485
bordereau : 695Classes Chimiques
- PROGESTATIF (principale certaine)
- CONTRACEPTIF ORAL (principale certaine)
ESSENTIELLEMENT PAR EFFET PERIPHERIQUE SUR LA TROMPE, L’ENDOMETRE ET LA GLAIRE CERVICALE AUQUEL S’ASSOCIE UN EFFET CENTRAL ANTIGONADOTROPE A FORTES DOSES. - ANTIGONADOTROPE (principale certaine)
POUR UNE DOSE SUPERIEURE A 10 MILLIGRAMMES PAR JOUR. - INHIBITEUR DE L’OVULATION (principale certaine)
PAR SON EFFET ANTIGONADOTROPE QUI NE S’EXERCE QU’A FORTES DOSES - ANTI-ESTROGENE (principale certaine)
- ANDROGENE (secondaire certaine)
- HYPERTHERMISANT (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Blocage de l’ovulation dû à plusieurs mécanismes:
Par processus de bio-feedback, diminue la sécrétion de FSH et de LH responsables du déclenchement de l’ovulation.
Par inhibition directe au niveau du follicule de De Graaf.
Effet contraceptif dû également à des modifications du mucus cervical.
- ANTICONCEPTIONNEL (principal)
- PROGESTATIF (principal)
- ANTIOESTROGENE (principal)
- CONTRACEPTION ORALE (principale)
Selon le terrain, on utilisera un progestatif micro ou macrodosé, ou une association oestro-progestative. - INSUFFISANCE LUTEALE (principale)
Traitement substitutif du déficit en progestérone. - METRORRAGIE FONCTIONNELLE (principale)
Traitement substitutif du déficit en progestérone. - DYSMENORRHEE (principale)
Traitement substitutif du déficit en progestérone. - SYNDROME PREMENSTRUEL (principale)
Traitement substitutif du déficit en progestérone. - AMENORRHEE (principale)
Traitement substitutif du déficit en progestérone. - MASTOPATHIE BENIGNE (principale)
- FIBROME UTERIN (principale)
- PREMENOPAUSE (principale)
- ENDOMETRIOSE (principale)
Nécessite un traitement continu à fortes doses.
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Le plus souvent modérée, lié à l’effet anabolisant du norstéroïde. - ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DIABETE
OBESITE
TABAGISME
HYPERLIPIDEMIE
HYPERTENSION ARTERIELLE
ASSOCIATION AUX OESTROGENES
ANTECEDENTS VASCULAIRES FAMILIAUXLe plus souvent accident vasculaire cérébral, parfois accident coronarien, le risque semble être augmenté par l’utilisation de fortes doses de progestatif pour une même dose d’oestrogène.
- INSUFFISANCE VEINEUSE(AGGRAVATION) (CERTAIN RARE)
- ACNE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESDue à l’effet androgénique, elle survient surtout chez les femmes prédisposées.
- SEBORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESDue à l’effet androgénique, elle survient surtout chez les femmes prédisposées.
- ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESDue à l’effet androgénique, elle survient surtout chez les femmes prédisposées.
- CHLOASMA (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
EXPOSITION SOLAIRE - PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- HIRSUTISME (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - RAUCITE DE LA VOIX (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - AMENORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent aménorrhée en rapport avec une atrophie de l’endomètre, parfois dûe à un blocage hypothalamique. - AMENORRHEE POST-THERAPEUTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
MACROPILULE PROGESTATIVE
ASSOCIATION AUX OESTROGENESRéversible en quelques mois.
- TROUBLE MENSTRUEL (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
MICROPILULEA type d’irrégularités du cycle menstruel, de modifications du volume des règles, de saignements intermenstruels.
- SPOTTING (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT
MICROPILULE - METRORRAGIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
MICROPILULE - MASTOPATHIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
MICROPILULE - MASTODYNIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
MICROPILULE - GROSSESSE EXTRA-UTERINE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
MICROPILULEPar diminution de la motilité tubaire.
- TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ASSOCIATION AUX OESTROGENES - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
En cas de terrain prédisposé :
– Br Med J 1968;2:281. - BSP(RETENTION) (CERTAIN RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Le plus souvent modérée. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Le plus souvent modérée et transitoire. - ADENOME HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ASSOCIATION AUX OESTROGENES
TRAITEMENT PROLONGE - NERVOSITE (CERTAIN RARE)
Surtout en début de traitement. - SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - CEPHALEE (CERTAIN RARE)
Elles peuvent parfois être le premier signe d’un accident thromboembolique. - DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS DE DEPRESSIONSurtout en cas de terrain prédisposé.
- ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ASSOCIATION AUX OESTROGENESDeux cas rapportés lors de l’utilisation du lynestrénol seul :
– Contracept Fertil Sex (Paris) 1979;7:593-597. - LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- GROSSESSE
Risque de masculinisation d’un foetus femelle lors de l’utilisation de fortes doses.
Risque d’hypospadias. - ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES
- MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE
Récente ou chronique. Antécédent d’ictère gravidique. - ANTECEDENTS D’ICTERE GRAVIDIQUE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- HYPERANDROGENIE
- ALLAITEMENT
- PORPHYRIE
- PORPHYRIE CUTANEE
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
Posologie et mode d’administration
Utilisé à la dose de deux milligrammes et demi par prise associé au mestranol à la doses de soixante quinze microgrammes.
Dose usuelle par voie orale chez la femme adulte:
Un comprimé de l’association le soir au coucher du 5ème au 26ème jour du cycle.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
26
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
REPARTITION
laitAbsorption
Bonne résorption par voie orale.
Répartition
demi-vie plasmatique: 26 h.
Passe dans le lait.
Demi-Vie
26 h.
Métabolisme
Hydroxylation: formation d’ethinyl oestradiol.
Elimination
Voie rénale.
Bibliographie
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ANACYCLIN (ALLEMAGNE)
- ANACYCLIN 28 (ALLEMAGNE)
- ANACYCLINE (SUISSE)
- FYSIOQUENS (BELGIQUE)
- LINDIOL (ARGENTINE)
- LINDIOL (BRESIL)
- LYNDIOL (AUTRICHE)
- LYNDIOL (PAYS-BAS)
- LYNDIOL (RFA)
- MINILYN (ANGLETERRE)
- MINISTAT (PAYS-BAS)
- NORMOPHASIC (SUISSE)
- ORGAMETRIL (PAYS-BAS)
- ORGAMETRIL (BELGIQUE)
- OVANON (RFA)
- OVANON (SUISSE)
- OVANON (AUTRICHE)
- OVORESTA (RFA)
- OVOSTAT (BELGIQUE)
- OVOSTAT (PAYS-BAS)
- YERMONIL (ALLEMAGNE)
- YERMONIL (SUISSE)
- YERMONIL (AUTRICHE)