CEFTAZIDIME
CEFTAZIDIME
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/3/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
((AMINO-2 THIAZOLYL-4)-2(CARBOXY-1 METHYL-1 ETHOXYIMINO-(Z))-2 ACETAMIDO)-7(PYRIDINO-1 METHYL)-3 OXO-8 THIA-5 AZA-1 BICYCLO(4.2.O)OCTENE-2 CARBOXYLATE-2-(6R,7R)Ensemble des dénominations
BAN : CEFTAZIDIME
CAS : 72558-82-8 (ceftazidime anhydre)
CAS : 78439-06-2 (ceftazidime pentahydraté)
DCIR : CEFTAZIDIME
USAN : CEFTAZIDIME
code expérimentation : GR-20263
code expérimentation : LY-139381
rINN : CEFTAZIDIMEClasses Chimiques
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:
* Espèces habituellement sensibles:
Escherichia coli, salmonella, shigella, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, providencia, Citrobacter diversus, Klebsiella oxytoca, serratia, streptocoques, Streptococcus pneumoniae pénicilline sensible, Haemophilus influenzae, neisseria, Branhamella catarrhalis, Pseudomonas aeruginosa, peptostreptococcus, Clostridium perfringens, Pseudomonas cepacia.* Espèces modérément sensibles:
Staphylocoques méticilline-sensibles.* Espèces résistantes:
Staphylocoques méticilline-résistants, Streptococcus pneumoniae de sensibilité diminuée ou résistants à la pénicilline, entérocoqques, listeria; Xanthomonas maltophilia, Clostridium difficile, bactéries anaérobies Gram -.* Espèces inconstamment sensibles:
Enterobacter, Citrobacter freundii, Morganella morganii, Klebsiella pneumoniae, yersinia, Acinetobacter baumanii.En France, au moins 10 à 30 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline: cette diminution d’activité intéresse toutes les bêta lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte dans le traitement des méningites en raison de leur gravité, et des otites aigües moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 20%.
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Céphalosporine bactéricide à large spectre présentant une certaine résistance vis-à-vis des bêta lactamases.
Agit par fixation sur les penicillin binding protins.
Entraine une inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne.
- ANTIBACTERIEN (principal)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principal)
- INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
Permettrait de réduire de 50% la mortalité des septicémies à pseudomonas pseudomallei responsables de la meliodose:
– Lancet 1989;2:697-701. - NEUTROPENIE POST-CHIMIOTHERAPIE (à confirmer)
Utilisé en monothérapie en cas de fièvre :
– Ann Intern Med 1994;120:834-844.
En cas de fièvre, l’association tazobactam-pipéracilline (spécialité Tazocilline) avec l’amikacine serait plus efficace que l’association de la ceftazidine et de l’amikacine (essai randomisé positif) :
– Presse Med 1995;24:397-401.
- RASH (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN RARE)
- FIEVRE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAMUSCULAIRE
VOIE INTRAVEINEUSE - PHLEBITE AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE - LEUCOPENIE (CERTAIN RARE)
- THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
– DICP Ann Pharmac 1991;25:135-136. - THROMBOCYTOSE (CERTAIN RARE)
- TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- AGREGATION PLAQUETTAIRE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN RARE)
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
INSUFFISANCE RENALEDeux cas, chez des insuffisants rénaux surdosés :
– Therapie 1994;49:435-438. - HEMOLYSE (A CONFIRMER )
Un cas d’origine allergique. - ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
Deux cas chez des sujets âgés insuffisants rénaux :
– Pharmacotherapy 1991;11:351-352.
Un cas mortel chez un sujet atteint de mucoviscidose:
– Therapie 1998;53:608-610. - PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
Un cas après administration IV :
– Lancet 1993;341:1221-1222. - ABSENCE (A CONFIRMER )
Absence chez un sujet âgé présentant un tracé de crise mais de pas convulsions, deux cas rapportés :
– Arch Intern Med 1994;154:586-589. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- INSUFFISANCE RENALE
Réduire la posologie, et augmenter l’intervalle entre les prises. - SUJET AGE
Nécessité de réduire la posologie de 50% chez les sujets de plus de 70 ans:
– Eur J Clin Pharmacol 1988;34:179-186.
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
- ALLERGIE AUX BETALACTAMINES
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intraveineuse ou intramusculaire:
– chez l’adulte:
Un gramme toutes les 8 heures.– chez le nourrisson et l’enfant:
Trente à cinquante milligrammes par kilo 3 ou 4 fois par jour.– chez le nouveau-né et le prématuré:
Vingt cinq à
cinquante milligrammes par kilo 2 fois par jour.
Dans les affections sévères, des doses de six grammes par jour peuvent être administrées.
Les solutions ne doivent pas être conservées plus de six heures après leur préparation.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
hémodialyseAbsorption
Après injection IM de 500mg ou de 1 gramme, les taux plasmatiques maximums sont de 18 ou 37 microgrammes par ml respectivement.
Répartition
L’injection de un gramme par voie IM ou IV permet l’obtention de concentrations plasmatiques supérieures à 8 microgrammes par ml pendant 4,6 ou 6 heures respectivement.
Faible liaison aux protéines plasmatiques: 10 à 20%.
Bonne diffusion
extravasculaire.
Obtention de concentrations bactériologiquement actives dans les os.
Concentration maximale obtenue dans le LCR: 40 microgrammes par ml.
Demi-Vie
2 heures.
Allongée en cas d’insuffisance rénale: 8 heures.
Nécessité d’adapter la posologie selon la fonction rénale.
La demi-vie est allongée chez les sujets âgés, nécessitant de réduire la posologie de moitié au-delà de 70 ans.
– Eur J Clin Pharmacol
1988;34:179-186.
– DICP Ann Pharmacother 1991;25: 284-288.
Métabolisme
Ne semble pas métabolisé.
Elimination
Voie rénale:
80 % de la dose est éliminé par les urines en 8 heures, 88% en 24 heures.
Hémodialyse:
50% de la dose administrée est éliminé par une séance d’hemodialyse de 4 heures, il est donc nécessaire d’administrer 50ù de la dose après chaque
dialyse:
– Clin Nephrol 1985;24:142-146.
Bibliographie
– J Antimicrob Chemother 1981;8:SupplB.
– Drugs 1985;29:105-161.
– Clin Pharmacokinet 1985;10:101-143.
– J Clin Pharmacol 1989;29:331-337.
– Med Hyg 1985;43:2155.
– DICP 1985;19:509-513.
– Am J Med 1985;79:Suppl2A.
– Presse Med 1988;17:1875-1988.
–
Inpharma 1985;508:19.
– Am J Med 1990;88:Suppl 4A:38-44. (EFFETS SECONDAIRES DES CEPHALOSPORINES DE TROISIEME GENERATION).
– Drugs 1995;49:577-617.
– Drugs 1995;50:423-439.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- FORTAM (SUISSE)
- FORTAM (ESPAGNE)
- FORTAZ (BRESIL)
- FORTAZ (CANADA)
- FORTAZ (USA)
- FORTUM (ANGLETERRE)
- FORTUM (AUSTRALIE)
- FORTUM (ALLEMAGNE)
- FORTUM (COLOMBIE)
- FORTUM (COREE DU SUD)
- FORTUM (EGYPTE)
- FORTUM (NIGERIA)
- FORTUM (PAKISTAN)
- FORTUM (ISRAEL)
- FORTUM (PEROU)
- FORTUM (VENEZUELA)
- FORTUM (MAROC)
- GLAZIDIM (ITALIE)
- GLAZIDIM (BELGIQUE)
- KEFADIM (THAILANDE)
- KEFADIM (BRESIL)
- KEFADIM (ISRAEL)
- KEFAMIN (ESPAGNE)
- KEFAZIM (AUTRICHE)
- MODACIN (JAPON)
- STARCEF (ITALIE)
- TAZICEF (USA)
- TAZIDIME (USA)