MEFENAMIQUE ACIDE
MEFENAMIQUE ACIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
ACIDE(DIMETHYL-2,3 PHENYLAMINO)-2 BENZOIQUEEnsemble des dénominations
BAN : MEFENAMIC ACID
CAS : 61-68-7
DCF : ACIDE MEFENAMIQUE
DCIR : ACIDE MEFENAMIQUE
USAN : MEFENAMIC ACID
autre dénomination : ACIDE MEFENAMIQUE
autre dénomination : CL 473
autre dénomination : INF 3355
bordereau : 96
dci : acide méfénamique
rINN : MEFENAMIC ACIDClasses Chimiques
- ANALGESIQUE (principale certaine)
- ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
- ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la cyclo-oxygénase et de la synthèse des prostaglandines.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTALGIQUE (principal)
- ANTIPYRETIQUE (accessoire)
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
Traitement symptomatique d’appoint. - RHUMATISME ABARTICULAIRE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës. - ARTHROSE (principale)
Traitement symptomatique des poussées aiguës. - DYSMENORRHEE (principale)
– JAMA 1979;242:2393.
– JAMA 1979;241:2713-2716.
– Br J Obstet Gynecol 1984;91:78. - MENORRAGIE (principale)
Menorragies essentielles : traitement à la dose de 500 mg 2 fois par jour.
– Drugs 1992;43:201-209.
- OEDEME (CERTAIN TRES RARE)
Lié à la rétention hydrosodée. - UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Le plus souvent isolée et transitoire. - CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Le plus souvent, augmentation isolée et transitoire. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
DESHYDRATATION
TRAITEMENT DIURETIQUE
INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUELe plus souvent, insuffisance rénale à diurèse conservée chez des sujets présentant une hypoperfusion rénale et/ou une hypovolémie :
– Lancet 1980;2:232-233.
Plus rarement signe d’une néphropathie interstitielle aiguë ou d’une nécrose médullaire rénale :
– Lancet 1980;2:745-746. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité, elle peut être associée à d’autres manifestations et nécessite l’arrêt du traitement :
– Lancet 1980;2:745-746.
– Br Med J 1981:282. - NECROSE PAPILLAIRE RENALE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE– Nephron 1986;45:156-157.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
Par hypersensibilité, de type variable (érythème diffus ou éruption rubéoliforme). Sa survenue doit faire arrêter le traitement.
Trois cas d’éruption érythémato-prurigineuse :
– Br J Dermatol 1992;126:409-411. - PRURIT (CERTAIN RARE)
Le plus souvent isolé et transitoire. - ANOREXIE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
Peut être atténué par la prise du produit pendant les repas. - VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
Parfois sévères, ils peuvent nécessiter l’arrêt du traitement en raison du risque de déshydratation.
Cinq cas de déshydratation chez des patients âgés :
– Br Med J 1985;291:661-662. - DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUX
GASTRITE
HERNIE HIATALE - DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
Parfois importante, elle peut nécessiter l’arrêt du traitement en raison du risque de déshydratation.
Cinq cas de déshydratation chez des patients âgés :
– Br Med J 1985;291:661-662. - STEATORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
– Br Med J 1975;4:442.
– Br Med J 1976;1:397. - ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ANTECEDENTS ULCEREUX - GASTRITE (CERTAIN TRES RARE)
- OESOPHAGITE (A CONFIRMER )
Un cas chez un patient prenant le produit au coucher avec une peu d’eau :
– Eur J Gastroenterol Hepatol 1999;11:1431-1432. - HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
CIRRHOSE
SUJET AGE
ANTECEDENTS ULCEREUXA type d’hématémèse ou de melena.
Nécessite l’arrêt du traitement. - RECTITE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE RECTALE - ANEMIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGELe plus souvent anémie hypochrome en rapport avec un saignement digestif occulte, plus rarement anémie hémolytique.
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGED’origine immunoallergique, à test de Coombs positif :
– BMJ 1968;3:534-535.
– BMJ 1970;2:297-298. - LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Isolée, modérée et transitoire :
– Lancet 1984;2:46. - EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - ACOUPHENE (CERTAIN TRES RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
- DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
A type de manifestations cutanées, hématologiques, rénales, ou générales (choc), elles nécessitent l’arrêt définitif du traitement. - LITHIASE URINAIRE (A CONFIRMER )
- AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
Quelques cas signalés dont l’imputabilité reste douteuse. - PANCREATITE (A CONFIRMER )
Un cas rapporté :
– Can Med Assoc 1982;126:894. - PEMPHIGUS (A CONFIRMER )
– Postgrad Med J 1986;62:67-88. - INSUFFISANCE RENALE (A CONFIRMER )
Un cas irréversible :
– Nephron 1989;51:575-576. - ATROPHIE VILLOSITAIRE (A CONFIRMER )
Deux cas :
– J Clin Pathol 1987;40:1221-1227.
- TOXICITE FOETALE
Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel).
- ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- GASTRITE
- HERNIE HIATALE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
Risque de décompensation, en raison de la rétention hydrosodée. - CIRRHOSE
Risque accru d’insuffisance rénale et d’hemorragie digestive. - SUJET AGE
Risque d’insuffisance rénale. - ALLAITEMENT
Utiliser avec prudence pendant la durée de l’allaitement, bien que le passage dans le lait maternel soit faible.
– Curr Ther Res Clin Exp 1968;10:592. - ENFANT DE MOINS DE 12 ANS
- ULCERE GASTRODUODENAL
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- RECTITE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE RECTALE - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- GROSSESSE
- HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
Il existe une allergie associée entre l’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens chez les sujets présentant un syndrome de Fernand Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux) déclenché par l’aspirine :
– Br Med J 1975;1:67-70. - HYPERSENSIBILITE
Hypersensibilité connue aux fénamates.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale dans les affections rhumatismales et les algies diverses:
– chez l’adulte:
Cinq cents à mille cinq cents milligrammes par 24 heures, en 3 prises, au moment des repas.Dose usuelle par voie rectale:
– chez l’adulte:
Cinq cents
à mille cinq cents milligrammes par 24 heures en plusieurs prises.– chez l’enfant à partir de 12 ans:
Cinq cents milligrammes par jour.
Dose maximale:
Mille cinq cents milligrammes par jour en 2 prises.Dose usuelle par voie orale ou rectale dans la
dysménorrhée:
Mille à mille cinq cents milligrammes par jour en plusieurs prises.Surveillance du traitement:
Surveillance de la fonction rénale chez les sujets en hypoperfusion rénale ou en hypovolémie.
Surveillance hématologique en cas de traitement
prolongé.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
3
à 4
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie fécale
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorption progressive par le tube digestif.
Répartition
Concentration plasmatique maximale en 2 à 4 heures.
Liaison aux protéines plasmatiques>99%.
Passe dans le lait.
Demi-Vie
3 à 4 heures
Métabolisme
Oxydation et glucuroconjugaison dans le foie.
Possibilité de cycle entéro-hépatique.
Elimination
Voie rénale:
50% de la dose ingérée sont retrouvés dans les urines en 48 heures, sous forme métabolisée pour la majeure partie.
Voie fécale:
10 à 20%.
Bibliographie
– J Pharmacol Exp Ther 1962;138:405-413.
– Adv Pharmacol Chemother 1969;7:333-405.
– Br Med J 1966;2:1506.
– Br Med J 1975;Nov:442.
– N Engl Med J 1980;302:237.
– Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- COSLAN (ALLEMAGNE)
- LYSALGO (ITALIE)
- MEFEDOLO (ITALIE)
- MEFIX (INDONESIE)
- MENIN (INDONESIE)
- PARKEMED (ALLEMAGNE)
- PARKEMED (AUTRICHE)
- PONALAR (ALLEMAGNE)
- PONSTAN (PAYS-BAS)
- PONSTAN (ANGLETERRE)
- PONSTAN (USA)
- PONSTAN (SUISSE)
- PONSTEL (USA)
- PONTAL (JAPON)