
VERAPAMIL CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/4/2001
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Effets sur la descendance
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de 5-[(3,4-diméthoxyphénéthyl)méthylamino]-2-(3,4-diméthoxyphényl)-2 isopropylvaleronitrile
Ensemble des dénominations
BANM : VERAPAMIL HYDROCHLORIDE
CAS : 152-11-4
DCIMr : CHLORHYDRATE DE VERAPAMIL
USAN : VERAPAMIL HYDROCHLORIDE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE VERAPAMIL
autre dénomination : IPROVERATRIL CHLORHYDRATE
rINNM : VERAPAMIL HYDROCHLORIDE
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : VERAPAMIL
Regime : liste I
- INHIBITEUR CALCIQUE (principale certaine)
- CORONARODILATATEUR (principale certaine)
- ANTI-ANGOREUX (principale certaine)
- ANTIARYTHMIQUE (principale certaine)
A l'étage supraventriculaire.
- VASODILATATEUR PERIPHERIQUE (secondaire certaine)
Artériolaire.
- ANTIHYPERTENSEUR (secondaire certaine)
Exerce une activité natriurétique qui potentialiserait l'activité antihypertensive lors de régime riche en sodium :
- Clin Pharmacol Ther 1988;44:400-407.
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (secondaire certaine)
- Br J Clin Pharmacol 1985;20:191-196.
- Circulation 1994;89:630-634.
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P 450 3A4 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 3A4 (principale certaine)
Mécanismes d'action
- principal
L'inhibition du courant entrant calcique au niveau des canaux calciques voltage dépendant type L est responsable des différents effets :
*relaxation des fibres musculaires lisses vasculaires entraînant une baisse des résistances vasculaires périphériques et coronaires.
Baisse tensionnelle modérée.
* diminution de l'automatisme du noeud sinusal et du noeud auriculo-ventriculaire
*diminution de la vitesse de conduction auriculo-ventriculaire, notamment allongement de AH, HV n'étant touché qu'à dose sub-toxique.
* existence d'une activité inotrope négative intrinsèque, mais en grande partie compensée par l'inactivation sympathique réflexe à la réduction des résistances périphériques.
*amélioration chez l'insuffisant coronaire du volume d'éjection ventriculaire probablement par une réduction de la post-charge. :
- Circulation 1979;59:313.
* possèderait une activité antagoniste dopaminergique qui pourrait être à l'origine d'une activité antipsychotique :
- DICP 1990;24,838-840.
* action antagoniste sur les récepteurs bêta adrénergiques et alpha adrénergiques dans le myocarde et les récepteurs périphériques.
* diminution de l'affinité de ces récepteurs pour les agonistes endogènes :
- Circulation 1985;72:547-554.
- Circ Res 1983;52:226-231.
- secondaire
L'activité antiagrégante pourrait provenir en partie d'un antagonisme au niveau des récepteurs adrénergiques alpha 2 plaquettaires et en partie à l'inhibition de la phosphodiestérase :
- Br J Clin Pharmacol 1985;20:191-196.
- ANTIANGOREUX (principal)
- CORONARODILATATEUR (principal)
- ANTIARYTHMISANT (principal)
- ANTIHYPERTENSEUR (principal)
Exerce une activité natriurétique qui potentialiserait l'activité antihypertensive lors de régime riche en sodium :
- Clin Pharmacol Ther 1988;44:400-407.
- ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (accessoire)
Etude chez 18 sujets coronariens :
- Circulation 1994;89:630-634.
- TACHYCARDIE PAROXYSTIQUE SUPRAVENTRICULAIRE (principale)
Surtout nodale, jonctionnelle :
- Circulation 1982;66:504.
Traitement des accés (voie intraveineuse) et préventions des rechutes (voie orale).
- ANGOR (principale)
- ANGOR(TRAITEMENT DE FOND) (principale)
Toutes les formes, surtout angor spontané ou angor instable, ou associé à une bronchopneumopathie obstructive :
- Circulation 1982;66:560.
Angor d'effort :
- J Cardiovasc Pharmacol 1984;6:423.
- ANGOR DE PRINZMETAL (principale)
- N Engl J Med 1981;304:862.
- Am J Cardiol 1981;47:1295.
- Postgrad Med J 1983;59,Suppl3:26.
- HYPERTENSION ARTERIELLE (principale)
Préférable aux bêtabloquants lors des artériopathies périphériques ou des bronchopneumopathies obstructives associées :
- Am Heart J 1984;108:554.
Pour des doses de cent soixante à trois cent vingt milligrammes par voie orale en 2 prises, l'activité hypotensive apparaît pour des taux plasmatiques supérieurs à quatre-vingts nanogrammes/ml :
- Arch Intern Med 1986;146:561-565.
- JAMA 1986;256:2214-2221.
- Clin Pharmacol Ther 1987;42:485-492.
- Therapie 1987;42:205-211.
Indication discutée. Pourrait, à fortes doses, augmenter la fréquence des infarctus du myocarde:
-JAMA 1995;274:620-625.
- FIBRILLATION AURICULAIRE (secondaire)
En particulier traitement des fibrillations réfractaires aux bêtabloquants et digoxine chez des sujets hyperthyroïdiens :
- Br Med J 1987;294:1384.
- FLUTTER AURICULAIRE (secondaire)
Paroxystique ou chronique, à rythme rapide.
Réduction de la fréquence ventriculaire survenant dans 90 % des cas, possibilité de retour au rythme sinusal dans 20 à 30% des cas.
- CRISE HYPERTENSIVE (secondaire)
- Can Med Assoc J 1983;128:911.
- TACHYCARDIE AURICULAIRE MULTIFOCALE (secondaire)
- N Engl J Med 1985;312:21.
- MIGRAINE (secondaire)
Traitement de fond
- MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND) (secondaire)
Traitement de fond :
- Lancet 1982;8290:162.
Etude contrôlée chez 12 malades avec une diminution significative de la fréquence des crises
- JAMA 1983;250:2500-2502.
- Drug Intell Clin Pharm 1986;20:199-201.
- Am J Med 1991;90,Suppl5A:48S-53S.
- DICP 1991;25:1076-1077.
- INSUFFISANCE RENALE AIGUE POST-ISCHEMIQUE (à confirmer)
Au cours de transplantation :
- Am J Med 1989;87:306-315.
Diminuerait la fréquence de rejets après transplantation ainsi que la néphrotxicité de la ciclosporine :
- Am J Med 1991;90,Suppl5A:32S-36S.
- Am J Med 1991;90,Suppl5A:37S-41S.
- MYOCARDIOPATHIE OBSTRUCTIVE (à confirmer)
- Br Heart J 1981;46:8.
- Circulation 1981;64:787-796.
- Circulation 1985;72:853-864.
- Am J Cardiol 1981;48:545.
- ASTHME (à confirmer)
Administré en nébulisation :
- Br Med J 1981;282:932.
Activité bronchodilatatrice modeste :
- Drug Intell Clin Pharm 1987;21:505-509.
- Eur J Clin Pharmacol 1991;41:317-319.
- INFARCTUS DU MYOCARDE(PHASE AIGUE) (à confirmer)
Efficacité discutée. La perfusion IV de 5 à 10 mg par heure pendant les 48 premières heures pourrait réduire d'environ 30% la taille de l'infarctus :
- Am J Cardiol 1984;54:1224.
Les taux de mortalité sur une période de 6 mois ne seraient pas différents dans le groupe traité et le groupe placebo :
- Am J Cardiol 1984;54: 24E-28E.
Méta-analyse négative :
- Br Med J 1989;299:1187-1192.
Nécessité d'établir le rapport bénéfice-risque au cours d'études contrôlées :
- Am J Cardiol 1992;70:1611-1612.
- INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION DES RECIDIVES) (secondaire)
En l'absence d'insuffisance cardiaque, l'administration du vérapamil débutée à partir d'une semaine après le début de l'infarctus, réduirait la morbidité et la mortalité (Danish Verapamil Infarction Trial II. 1700 cas pendant 16 mois) :
- Am J Cardiol 1990;66:779-785.
Méta-analyse sur 2 essais danois (plus de 7000 cas) . Effet favorable sur la morbi-mortalité, en particulier chez les sujets ne présentant pas d'insuffisance cardiaque :
- Drugs 1991;42, Suppl2:43-53.
- MEGAOESOPHAGE IDIOPATHIQUE (à confirmer)
- Am J Gastroenterol 1984;79:892.
- GREFFE DE REIN(ADJUVANT) (à confirmer)
Prévention de l'oligurie post-transplantation :
- Clin Nephrol 1985;24:289-291.
Diminuerait la fréquence du rejet ainsi que la néphrotoxicité de la ciclosporine :
- Am J Med 1991;90,Suppl5A:32S-36S.
- Am J Med 1991;90,Suppl5A:37S-41S.
- NEPHROPATHIE DE LA CICLOSPORINE (à confirmer)
Au cours de la transplantation de coeur et de poumon; amélioration de la filtration glomérulaire de 10 à 15% après 6 semaines:
- Transplantation 1997;63:1435-1440.
- ACCES MANIAQUE (à confirmer)
- J Clin Psychiatry 1986;47:136-138.
- J Clin Pharmacol 1987;27:980-982.
- DYSKINESIE TARDIVE (à confirmer)
- Ann Pharmacother 1993;27:191-196.
- ALGIE VASCULAIRE DE LA FACE(TRAITEMENT DE FOND) (à confirmer)
Prévention des crises d'algies vasculaires de la face. Résultats positifs dans un essai contrôlé chez 15 patients traités à 120 mg trois fois par jour :
- Neurology 2000;54:1382-1385.
- BRADYCARDIE SINUSALE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
POSOLOGIE ELEVEE
SUJET AGE
VOIE INTRAVEINEUSE
- BLOC SINOAURICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
POSOLOGIE ELEVEE
SUJET AGE
TROUBLES DE LA CONDUCTION
VOIE INTRAVEINEUSE
- PR(ALLONGEMENT) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
POSOLOGIE ELEVEE
VOIE INTRAVEINEUSE
TROUBLES DE LA CONDUCTION
ASSOCIATION AUX DIGITALIQUES
ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
- BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
POSOLOGIE ELEVEE
VOIE INTRAVEINEUSE
INSUFFISANCE RENALE
TROUBLES DE LA CONDUCTION
ASSOCIATION AUX DIGITALIQUES
ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
Deuxième et troisième degré, pouvant aboutir à l'arrêt cardiaque :
- Arch Intern Med 1991;151:2081-2084.
- RYTHME NODAL (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
VOIE INTRAVEINEUSE
ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
- DISSOCIATION AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
VOIE INTRAVEINEUSE
ASSOCIATION AUX DIGITALIQUES
ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
Dissociation isorythmique
- TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE
SYNDROME DE WOLFF-PARKINSON-WHITE
- N Engl J Med 1981;304:862.
- Am Heart J 1983;106:145.
- EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- Br Heart J 1974;36:1186.
- FIBRILLATION VENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE
Après administration intraveineuse dans la fibrillation auriculaire du syndrome de Wolff-Parkinson-White :
- N Engl J Med 1981;304:862.
- Am J Cardiol 1982;50:1323.
- Am Heart J 1983;106:145.
- TROUBLE DE LA CONDUCTION VENTRICULAIRE (CERTAIN RARE)
- INSUFFISANCE CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
CARDIOMEGALIE
VOIE INTRAVEINEUSE
ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
Provoquée par l'effet inotrope négatif :
- Drugs 1983;25:205.
Chez environ 10% des sujets traités au stade aigu de l'infarctus :
- Am J Cardiol 1992;70:1611-1612.
- OEDEME PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
CARDIOMEGALIE
POSOLOGIE ELEVEE
VOIE INTRAVEINEUSE
ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
Par effet dépresseur myocardique.
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
CARDIOMEGALIE
IDIOSYNCRASIE
VOIE INTRAVEINEUSE
INSUFFISANCE RENALE
ASSOCIATION AUX DIGITALIQUES
Habituellement hypotension orthostatique modérée, transitoire :
- Arch Intern Med 1991;151: 2081-2084.
L'hypotension sévère produite par le vérapamil IV peut être prévenue par l'administration préalable de sels de calcium IV (gluconate, 1g):
- Ann Pharmacother 2000;34:622-629
- CHOC (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SURDOSAGE
CARDIOMEGALIE
VOIE INTRAVEINEUSE
ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
- Lancet 1982;2:939.
- ARRET CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
CARDIOMEGALIE
POSOLOGIE ELEVEE
SUJET AGE
VOIE INTRAVEINEUSE
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
Environ 30 % des cas, parfois rebelle, cédant à l'administration intraveineuse de chlorure de calcium à 10 % :
- N Engl J Med 1982;307:1709.
- BEZOARD DIGESTIF (CERTAIN TRES RARE)
Préparations à libération prolongée
Ann Pharmacother 1998;32:940-946
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (A CONFIRMER )
Mise en évidence de saignements digestifs chez des sujets âgés hypertendus, le risque serait voisin voire supérieur à celui des AINS, en attente de confirmation :
- Lancet 1996;347:1061-1065.
Le vérapamil pourrait augmenter le risque d'hémorragie digestive chez les sujets âgés :
- Reactions 1997;663:3.
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- IRRITABILITE (CERTAIN TRES RARE)
- ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- Am J Cardiol 1982;50:1173.
- BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE RAPIDE
- IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
- Arch Intern Med 1983;143:1248.
- GYNECOMASTIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
ADMINISTRATION PROLONGEE
Observée chez 18 sujets sur 30 après 1 à 14 mois de traitement :
- Pharmacotherapy 1993;13:37-45.
- REACTION D'HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE
Hypotension, prurit, urticaire, photosensibilité, vascularite, arthralgies :
- Drugs 1983;25:207.
- DOULEUR ARTICULAIRE (A CONFIRMER RARE)
Un cas chez une femme, réversible à l'arrêt du traitement mais avec réintroduction positive. Même effet indésirable lors de la prise de diltiazem ou d'amlodipine :
- Am J Health Syst Pharm 2000;57:55-57.
- URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
- Arch Intern Med 1989;149:829-832.
Un cas :
- Med J Aust 1992;156:672.
- ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN )
- Arch Intern Med 1989;149:829-832.
Un cas après sept jours de traitement oral :
-J Am Acad Dermatol 1991;24:511-512.
- DERMATITE EXFOLIATRICE (CERTAIN )
- Arch Intern Med 1989;149:829-832.
- VASCULARITE (CERTAIN TRES RARE)
Vascularite allergique :
- Drugs 1983;25:207.
- OEDEME (CERTAIN RARE)
Oedème de la cheville, en l'absence de toute insuffisance cardiaque.
- HEPATITE MIXTE (CERTAIN )
- Br Med J 1984;288:362-363.
Un cas :
- Am Heart J 1986;111:610-611.
- KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALE
- Arch Intern Med 1991;151:2081-2084.
- ACIDOSE METABOLIQUE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALE
- Arch Intern Med 1991;151:2081-2084.
- HYPERPLASIE GINGIVALE (CERTAIN RARE)
Deux cas chez des enfants traités pendant des années par de fortes doses :
- Am Heart J 1992;124:535-536.
Autre publication :
- Drug Newletter 1993;12:93-94.
Fréquence de 19% :
- Ann Intern Med 1994;120:663-664.
- PHENOMENE DE REBOND (A CONFIRMER )
Deux cas rapportés avec aggravation brusque de l'angor 24 heures après l'arrêt du traitement. Cet effet secondaire n'est pas unanimement reconnu :
- Br Med J 1983;286:520.
- Br Med J 1983;286:1057.
- HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas rapporté :
- Br J Clin Pract 1970;24:16.
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Modérée et transitoire :
- Ann Intern Med 1981;94:490.
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
- Ann Intern Med 1981;94:490.
- BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
- Ann Intern Med 1981;94:490.
- GALACTORRHEE (A CONFIRMER )
- PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
Un cas rapporté :
- Ann Intern Med 1981;95:66.
- HYPERTRICHOSE (A CONFIRMER )
Un cas :
- Lancet 1991;338:1215-1216.
- TREMBLEMENT (A CONFIRMER )
- Am J Cardiol 1982;50:113.
- SYNDROME PARKINSONIEN (A CONFIRMER )
Deux cas décrits, deux cas rapportés :
- Am J Med 1996;99:436.
- PARESTHESIE (A CONFIRMER )
Avec sensation de pieds froids, douleurs, engourdissement, paresthésies rapportées chez trois malades :
- Lancet 1981;2:1324.
- IMPATIENCES (CERTAIN RARE)
- CONFUSION MENTALE (A CONFIRMER )
Transitoire :
- Br Heart J 1979;41:167.
- Circulation 1982;65:660.
- CAUCHEMAR (A CONFIRMER )
Trois cas de terreurs nocturnes survenant chez des sujets traités pour migraine par une forme à libération prolongée :
- N Engl J Med 1988;318:929-930.
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE (A CONFIRMER )
- Un cas :
- Am Acad Dermatol 1989;21:132-133.
- ASTHME (A CONFIRMER )
Un cas de crise d'asthme au cours d'un traitement par une forme à libération prolongée :
- Ann Pharmacother 1997;31:593-595.
- NON TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL
Etude chez le rat, le lapin.
- INFORMATION MANQUANTE DANS L'ESPECE HUMAINE
- NON
- INSUFFISANCE CARDIAQUE COMPENSEE
Digitalisée.
- BRADYCARDIE
- CARDIOMYOPATHIE NON OBSTRUCTIVE
- CARDIOPATHIE AVANCEE
Avec cardiomégalie.
- HYPOTENSION ARTERIELLE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
Réduire la posologie.
- MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE
- CIRRHOSE
Risque d'accumulation du vérapamil, nécessitant une réduction importante de la posologie :
- Lancet 1990;336:1079.
- INSUFFISANCE RENALE
Pour les formes à libération prolongée, l'existence d'une insuffisance rénale ne nécessiterait pas d'adaptation de la posologie :
- Presse Méd 1993;22:1856-1860.
- SUJET AGE
Réduire la posologie.
- GROSSESSE
- REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN
Le vérapamil diminue la pression du sphincter inférieur de l'oesophage :
- Am J Gastroenterol 1984;79:892.
- BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
Du deuxième et troisième degré.
- BLOC SINO-AURICULAIRE
Non appareillé.
- MALADIE RYTHMIQUE AURICULAIRE
- SYNDROME DE WOLFF-PARKINSON-WHITE
Avec fibrillation ou flutter auriculaire.
Risque d'accélération du rythme suivi de fibrillation ventriculaire :
- Am Heart J 1983;103:145.
- Am J Cardiol 1982;50:1323.
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
Non compensée.
- INFARCTUS DU MYOCARDE
En phase aiguë.
- CHOC CARDIOGENIQUE
- HYPOTENSION ARTERIELLE
Sévère, au-dessous de 90 mm Hg pour la systolique.
- BRADYCARDIE
- TROUBLES DE LA CONDUCTION INTRAVENTRICULAIRE
- SURDOSAGE DIGITALIQUE
- PORPHYRIE
Voies d'administration
- 1 - ORALE
- 2 - INTRAVEINEUSE
Posologie et mode d'administration
Doses usuelles :
* Adulte par voie orale :
- dans l'angor ou en prévention des rechutes d'arythmie supra-ventriculaire, ou pour diminuer une réponse rapide ventriculaire dans la fibrillation ou le flutter auriculaire : cent vingt à deux cent quarante
milligrammes par jour en trois prises (à huit heures d'intervalle).
Doses maximales, dans les cas réfractaires : trois cent soixante à quatre cent quatre-vingts milligrammes par jour en trois ou quatre prises.
* Adulte par voie intra-veineuse :
-
Réduction des tachycardies paroxystiques supra-ventriculaires à rythme rapide : une dose de cinq à dix milligrammes injectée lentement en deux minutes ou soixante-quinze à cent cinquante microgrammes par kilo de poids, dose unique initiale.
En cas
d'échec, répéter la dose après dix minutes, s'il n'y a pas de modification significative de la pression artérielle ou de l'ECG.
Si une perfusion est nécessaire, cinq à dix milligrammes par heure jusqu'à la dose totale par jour de vingt-cinq à cent
milligrammes, ou cinq microgrammes par kilo et par minute.
- pour la prévention des rechutes secondaires, continuer par une administration orale en commençant deux heures avant la fin de la perfusion.
.
* Enfant par voie orale :
- jusqu'à deux ans :
vingt milligrammes deux ou trois fois par jour.
- au-dessus de deux ans :quarante à cent vingt milligrammes deux fois par jour.
* Enfant par voie intra-veineuse :
Dose usuelle pour une injection administrée en deux minutes :
- jusqu'à un an :sept cent
cinquante microgrammes à un milligramme, ou cent à deux cents microgrammes par kilo.
- de un à cinq ans :deux à trois milligrammes ou cent à trois cents microgrammes par kilo.
- de six à quinze ans :deux milligrammes et demi à cinq milligrammes sans
dépasser cinq milligrammes pour la dose initiale.
En cas d'échec, on peut répéter une dose moindre après 30 minutes et seulement sous monitorage éléctrocardiographique.
Surveillance du traitement :
Contrôle régulier de la pression artérielle et de
l'ECG, contrôle des enzymes hépatiques et de la bilirubinémie.
Surveillance continue de l'ECG et de la PA pendant l'administration intra-veineuse.
Attention à l'intervalle PR, premier indice de l'action de la substance et de sa concentration sérique.
-
PR normal, non modifié : concentration sérique inférieure à trente nanogrammes par ml.
- PR allongé : plus de trente nanogrammes par ml.
L'apport de 90 à 270 mg de Ca++ réduirait l'hypotension artérielle au cours des traitements de tachycardie
supra-ventriculaire par le vérapamil :
- Am Heart J 1992;124:231-232.
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
DEMI VIE
3
à 7
heure(s)
- 2 -
ELIMINATION
70
%
voie rénale
- 3 -
ELIMINATION
16
%
voie fécale
- 4 -
REPARTITION
90
%
lien protéines plasmatiques
- 6 -
REPARTITION
lait
Absorption
La biodisponibilité est doublée en cas de cirrhose hépatique :
- Br J Clin Pharmacol 1981;12:51.
La biodisponibilité serait réduite lors de l'absorption du produit le soir par rapport à son administration le matin. Ces fluctuations pourraient être à
l'origine d'une moindre activité anti -hypertensive durant la nuit :
- J Clin Pharmacol 1989;29:989-993.
Répartition
* Liaison aux protéines plasmatiques : 90 %.
* Taux thérapeutiques voisins de 100 à 300 ng/ml :
- Drug Intell Clin Pharm 1982;16:443.
Allongement de l'espace PR pour des concentrations voisines de 50 ng/ml :
- Clin Pharmacol Ther 1982;31:418.
*
Franchit la barrière placentaire .
Les concentrations dans le sang du cordon sont voisines de la moitié des concentrations sanguines maternelles.
* Concentration dans le lait :
Concentration dans le lait voisine de 20% de la concentration plasmatique de
la mère :
- Eur J Clin Pharmacol 1983;25:279.
Le rapport lait/plasma du vérapamil est de 0,6, le rapport lait/plasma du norvérapamil est de 0,16. L'allaitement serait possible, le vérapamil et le norvérapamil n'étant pas détectable dans le sang de
l'enfant :
- Eur J clin Pharmacol 1987;31:625-627.
Concentration dans le lait égale à 60 % de la concentration plasmatique de la mère. Non détectable dans le sang de l'enfant, probablement sans conséquences cliniques :
- Eur J Clin Pharmacol
1986;30:125-126.
* Rapport LCR/plasma : 0.06- 0.04 :
- N Engl J Med 1985;312:1261.
Rapport LCR/plasma voisin de 7 %:
- Clin Pharmacol Ther 1988;44:550-557.
* L'exercice physique augmente les concentrations plasmatiques de vérapamil par une réduction
de son volume de distribution :
- Eur J Clin Pharmacol 1992;43:547-550.
Demi-Vie
La demi-vie varie de 3 à 7 heures; allongée chez le cirrhotique (12 heures) :
- Br J Clin Pharmacol 1981;12: 51.
Pas de modification en cas de stéatose hépatique:
- Clin Drug Invest 1997;14:376-382.
Lors d'administration prolongée, on observerait une
importante augmentation de la demi-vie du vérapamil et du norvérapamil : - Am Heart J 1982104:198 .
Insuffisance rénale : l'élimination n'est pas retardée :
- J Clin Pharmacol 1991;31:45-53.
Métabolisme
Transformation en dérivés N-déméthyles et N-désalkyles.
Le métabolite principal est le norvérapamil qui conserve une faible activité (son rôle reste à préciser).
Elimination
(VOIE RENALE)
70 % sont éliminés sous forme de métabolites essentiellement, moins de 5 % sous forme inchangée
(VOIE FECALE)
Environ 16 % de la dose administrée sont éliminés dans les fèces.
Bibliographie
- Drugs 1989;38:19-76.
- Chest 1989;96:393-399. (INTERACTIONS)
- JPET 1990;255:364-373. (PHARMACOCINETIQUE) *
- Facts and Comparisons Drug Newletters 1993;12:18-19. (TOXICOLOGIE) *
- Drugs 1996;51:792-819.*
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
Retour à la page d'accueil