
PHENYTOINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Effets sur la descendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
5,5-diphénylimidazolidine-2,4-dione
Ensemble des dénominations
BAN : PHENYTOIN
CAS : 57-41-0
DCF : PHENYTOINE
DCIR : PHENYTOINE
USAN : PHENYTOIN
autre dénomination : DIPHENYL-5-5 HYDANTOINE
autre dénomination : DIPHENYLHYDANTOINE
autre dénomination : PHENANTINE
autre dénomination : PHENANTOINE
autre dénomination : PHENYLHYDANTOINE
autre dénomination : PHENYTOIN
autre dénomination : PHENTOINE
bordereau : 259
dci : phénytoïne
liste OMS : liste 1
rINN : PHENYTOIN
sel ou dérivé : PHENYTOINE SODIQUE
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : PHENYTOINE
Regime : liste II
Remarque sur le regime : JO 27/08/97
- ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
- INDUCTEUR ENZYMATIQUE (principale certaine)
- ANTIARYTHMIQUE (secondaire certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C19 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2C19 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C9 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2C9 (principale certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Diminution de la diffusion des influx épileptogènes
Stabilisant de la membrane nerveuse : réduit la concentration en sodium des cellules cérébrales en accélérant les échanges ioniques transmembranaires (élève le rapport Na extracellulaire/Na intracellulaire).
L'activité anti-épileptique pourrait principalement être due au blocage des canaux sodiques voltage-dépendant :
- Pharmacol Rev 1990;42:224-286.
- secondaire
Action antiarrythmisante : diminue l'éxcitabilité myocardique mais ne diminue pas sensiblement la conduction auriculo-ventriculaire.
- ANTICONVULSIVANT (principal)
- ANTICOMITIAL(GRAND MAL) (principal)
- ANTIARYTHMISANT (accessoire)
- ANTICOMITIAL(CRISES VISCERALES) (principal)
- ANTICOMITIAL(CRISES TEMPORALES) (principal)
- ANTIEPILEPTIQUE (principal)
- EPILEPSIE (principale)
Epilepsies temporale, grand mal
- EPILEPSIE(GRAND MAL) (principale)
- EPILEPSIE TEMPORALE (principale)
- HYPEREXCITABILITE MYOCARDIQUE (secondaire)
- TACHYCARDIE PAROXYSTIQUE SUPRAVENTRICULAIRE (secondaire)
- ARYTHMIE VENTRICULAIRE (secondaire)
A la suite de chirurgie cardiaque pour malformations congénitales :
Posologie : 2 à 4 mg/kg per os toutes les 12 heures.
Taux plasmatiques : 12 à 25 microgrammes par millilitre.
Constituerait le traitement de choix :
- Am Heart J 1922;104:794.
- CONVULSION POST-TRAUMATIQUE(PREVENTION) (à confirmer)
Ne réduit l'émergence des convulsions qu'au cours de la première semaine post-traumatique :
- N Engl J Med 1990;323:497-502.
Efficacité non démontrée dans cette indication :
- JAMA 1991;265:1271-1277.
- SECRETION INAPPROPRIEE D'ADH (à confirmer)
- Ann Intern Med 1979;90:50.
- EPIDERMOLYSE BULLEUSE (à confirmer)
- N Engl J Med 1980;303:776.
Indication controversée (un essai randomisé négatif sur l'épidermolyse bulleuse héréditaire) :
- N Engl J Med 1992;327:163-167.
- DIARRHEE DES DIABETIQUES (à confirmer)
- Presse Med 1986;15:11-14.
- NEUROPATHIE DIABETIQUE(DOULEUR) (controversé)
Résultats contradictoires:
- Neurology 2000;55,suppl 1: S41-S46
- POLYARTHRITE RHUMATOIDE (à confirmer)
Cent à deux cents milligrammes par jour (100 à 200 mg/j) par voie orale :
- J Rheumatol 1986;13:1035-1039.
- TOXEMIE GRAVIDIQUE (à confirmer)
- Lancet 1989; 2:1224-1225.
- ECLAMPSIE (à confirmer)
- Lancet 1989; 2:1224-1225.
- HYPERPLASIE GINGIVALE (CERTAIN FREQUENT)
- Med Hyg 1982;40:835.
Deux cas chez des sujets édentés :
- J Am Dent Assoc 1992;123:61-64.
Autre publication :
- Drug Newletter 1994;13:12-13.
Un cas décrit:
- N Engl Med 2000;342:325
- ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
Compétition avec l'acide folique.
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN )
Un cas d'agranulocytose, réversible à l'arrêt du traitement, probablement pas d'origine immunologique (absence d'anticorps anti-leucocytes) :
- Acta Haematol 1991;86:212-213.
Un cas fatal chez un sujet traité depuis plusieurs années en association avec la Primidone; trois autres cas après Phenitoïne seule sont connus de la pharmacovigilance au Royaume Uni :
- Lancet 1994;344:332-333.
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Apparition possible après un traitement prolongé :
- Ann Neurol 1979;6:370.
Un cas décrit et une cinquantaine cités (sel de phenytoïne non précisé) :
- Ann Pharmacother 1997;31:435-437.
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE APLASTIQUE (CERTAIN )
Réaction d'hypersensibilité. L'anémie est alors retardée et souvent irréversible.
Ou relation effet-dose, réversible à l'arrêt du traitement.
- ANEMIE MACROCYTAIRE (CERTAIN )
Mécanisme carentiel ou aplastique.
- GAMMAGLOBULINEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
- N Engl J Med 1982;306:406.
Particulièrement chez les patients atteints de SIDA :
- Am J Med 1991;90:524-527.
- ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
- ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
- ERUPTION SCARLATINIFORME (CERTAIN TRES RARE)
- PSEUDOLYMPHOME (CERTAIN TRES RARE)
Pseudolymphome cutané. Premier cas en l'absence de réaction d'hypersensibilité à la phénytoïne :
- J Am Acad Dermatol 1992;27,2:337-390.
Généralement réversible à l'arrêt :
- Arch Dermatol 1992;128:1371-1374.
- Br J Dermatol 1992;127:403-406.
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- GASTRITE (CERTAIN FREQUENT)
- FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
- HIRSUTISME (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERTRICHOSE (CERTAIN )
Pourrait être impliqué un mécanisme non androgénique :
- Biochem Pharmacol 1982;31,10:1948.
- TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- NYSTAGMUS (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN TRES RARE)
- NERVOSITE (CERTAIN TRES RARE)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
- HALLUCINATION (CERTAIN TRES RARE)
- ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT ASSOCIE A L'ISONIAZIDE
- EPILEPSIE MYOCLONIQUE(AGGRAVATION) (CERTAIN FREQUENT)
6 cas sur 16 patients traités :
- Neurology 2000;55:1106-1109.
- OSTEOMALACIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
- MYOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- GAMMA GT(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
Modérée et isolée, l'augmentation des gamma GT reflète l'effet inducteur enzymatique de la phénytoïne. Elle débute après 7 jours de traitement et atteint généralement un plateau vers le soixantième jour :
- Pathol Biol 1985;33:810-818.
- Presse Med 1986;15:791-794.
- Dig Dis Sci 1986;31:1056.
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN TRES RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas associant réaction cutanée, fièvre et hépatite sévère :
- DICP Ann Pharmacother 1991;25:929-932.
Un cas où, au rash cutané, est associée une atteinte musculaire (myopathie) réversible en 1.5 mois :
- Neurology 1992;42:2303.
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas après 8 jours de traitement (sel de phénytoïne non précisé) :
- Br J Dermatol 1996;134:1109-1112.
- HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité.
Un cas :
- Clin Pharm 1989;8:514-515.
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE GRAVE (CERTAIN TRES RARE)
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
Un cas démonstratif de neuropathie sensitivo-motrice avec ralentissement de la vitesse de conduction :
- Arch Neurol 1977;34:189.
Souvent limitée à une aréflexie tendineuse :
- Arch Neurol 1968;18:69-77.
- BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN )
- MYASTHENIE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- MOUVEMENT CHOREOATHETOSIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- Ann Neurol 1978;3:186 .
- N Engl J Med 1978;298:1093-1094.
- ATAXIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
POSOLOGIE ELEVEE
En début de traitement. Ataxie réversible de type cérebelleuse. Atrophie de Purkinje si le traitement est très prolongé :
- Ann Neurol 1978;3:186.
- CARENCE EN FOLATES (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
Malabsorption digestive :
- Gastroenterol Clin Biol 1978;2:309.
Un cas décrit après 16 mois de traitement. L'instauration d'une supplémentation en acide folique (5 mg/j) a été à l'origine d'une baisse des concentrations plasmatiques de phénytoïne et de la réapparition de convulsions :
- Clin Neuropharmacol 1999;22:268-272.
- COLORATION DE L'URINE (CERTAIN )
Coloration rose, rouge ou rouge-brun.
- HYPERTRIGLYCERIDEMIE (CERTAIN )
Augmentation de 25% à 45% des triglycérides durant les premiers mois, puis retour au niveau initial en quelques années :
- Acta Med Scand 1979;206:229.
- HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN )
Augmentation d'environ 40%, qui demeure :
- Acta Med Scand 1979;206:229.
- CARENCE IMMUNITAIRE (CERTAIN )
Chute du taux des immunoglobulines A sérique et salivaire, chez les sujets prédisposés. Plus fréquent chez l'enfant :
- Lancet 1976;:229.
- Lancet 1975;2:632-635.
- INFECTION RESPIRATOIRE (A CONFIRMER )
Un cas d'infections respiratoires à répétition avec absence d'IgA. Réversible à l'arrêt du traiotement:
- Scand J Infect Dis 1999;31:515-516
- SYNDROME LYMPHOPROLIFERATIF (CERTAIN TRES RARE)
La fréquence de la maladie de Hodgkin serait multipliée par 2 à 4 :
- Cancer 1975;36:1359.
- PNEUMONIE AIGUE (CERTAIN )
Par hypersensibilité :
- Ann Intern Med 1981;95:452.
- BRONCHIOLITE OBLITERANTE (A CONFIRMER )
Un cas au cours d'un syndrome grave d'hypersensibilité à la phénytoïne:
- Chest 1997;112:1697-1699.
- BRADYCARDIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE
- FIBROSE PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- Ann Intern Med 1976;85:475.
- JAMA 1959;171:1328.
- GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
Réduit la tolérance au glucose en diminuant la sécrétion d'insuline. L'hyperglycémie est le plus souvent modérée mais peut être parfois importante (coma hyperglycémique) :
- Am J Hosp Pharm 1981;38:1508-1512.
Un cas, nécessitant le recours à l'insuline, qui s'est révélée inefficace pour contrôler l'hyperglycémie :
- Diabetic Med 1991;8:968-970.
- GANGRENE DES EXTREMITES (CERTAIN TRES RARE)
Un cas localisé aux doigts après une injection intra-artérielle accidentelle :
- Eur J Surg 1992;158:315-316.
- GYNECOMASTIE (CERTAIN TRES RARE)
Cinq cas rapportés chez des épileptiques :
- Br Med J 1987;294:612.
Un cas chez un homme ayant une mutation des CYP 2C9 et 2C19, impliqués dans le métabolisme de la pravastatine:
- J Neurol Neurosurg Psych 1998;65:803-804.
- PERIARTERITE NOUEUSE (A CONFIRMER )
- BALLISME BILATERAL (A CONFIRMER )
- Ann Neurol 1978;3:186.
- DYSKINESIE TARDIVE (A CONFIRMER )
Aggravation par association à un neuroleptique :
- N Engl J Med 1978;298:457-458.
- HYPERCINESIE (A CONFIRMER )
Taux sérique non toxique :
- Eur Neurol 1979;18:116.
- NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
- South Med J 1981;74:1160-1161.
- SYNDROME NEPHROTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas :
- Nephron 1989;52:109.
- COAGULATION INTRAVASCULAIRE DISSEMINEE (A CONFIRMER )
Un cas décrit :
- Ann Intern Med 1975;83:227.
- ERYTHROBLASTOPENIE (A CONFIRMER )
- JAMA 1974;229:314.
- Clin Haematol 1978;7:431.
- LYMPHOME DIGESTIF (A CONFIRMER )
- Cancer 1975;36:1359.
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
Quatre cas chez des sujets sous phénytoïne ayant été soumis à des séances de radiothérapie :
- Eur J Cancer 1993;29A:478-479.
Autres références :
- Epilepsia 1983;24:440.
- N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
Un cas (sel de phénytoïne non précisé) traité favorablement par la N-acétylcystéine à forte dose par voie IV :
- Br J Dermatol 1997;136:645-646.
Deux cas après 4 semaines de traitement associé à la dexaméthasone (sel de phénytoïne non précisé) :
- J Allergy Clin Immunol 2000;105:157-165.
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
Un cas (sel de phénytoïne non précisé) :
- Am J Clin Oncol 1996;19:32-34.
Autre référence :
- N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
Etude multicentrique cas-témoins rapportant plusieurs dizaines de cas et montrant l'augmentation du risque relatif de syndrome de Stevens-Johnson à court terme :
- Lancet 1999;353:2190-2194.
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
Un cas :
- Neurology 1986;36:443.
- PRIAPISME (A CONFIRMER )
- Br J Urol 1968;61:201.
- HEPATITE CHRONIQUE (A CONFIRMER )
Un cas rapporté :
- Dig Dis Sci 1993;38:740-743.
- T3(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
La phenytoïne (sel non précisé) provoquerait une diminution de T3 et T4 sériques, mais les malades resteraient euthyroïdiens en raison d'une concentration de T3 et T4 libres nornale :
- JAMA 1996;275:1495-1498.
- SYNDROME DE SJOGREN (A CONFIRMER )
Un cas; après 3 ans de traitement chez un patient âgé (sel de phenytoïne non précisé) :
- Br J Rheumatol 1996;35:1033-1034.
- AGUEUSIE (A CONFIRMER )
1 cas:
- Lancet 1998;351:1101.
- ERUPTION CUTANEE (A CONFIRMER )
Eruption de verrues: un cas, réversible à la réduction de la posologie:
- Cutis 1998;61:101-102.
- ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN )
Un cas lors de l'associaiton à une radiothérapie.
19 autres cas auraient déjà été rapportés au cours de cette association:
- Pharmacotherapy 1999;19:223-227.
- VASCULARITE (A CONFIRMER )
Vascularite systémique: un cas chez un patient traité à long terme; réversible à l'arrêt:
- New Zeal Med J 1999;112:100.
- TERATOGENE CHEZ L'ANIMAL
- FOETOPATHIE
Anomalies de l'ossification chez l'homme :
- Obstet Gynecol 1978;52:682.
Sept cas de neuroblastome :
- JAMA 1980;244:1464.
Malformations mineures :
- Drug Saf 1991;6:70-81.
Controversé: n'augmenterait pas le risque de malformations graves lors d'utilisation en monothérapie. Etude néerlandaise sur 1411 naissances sur 20 ans:
-Ann Neurol 1999;46:739-746
- EMBRYOPATHIE
Revue sur les effets embryotoxiques :
- Proc Soc Exp Biol Med 1991;197:361-368.
Controversé: n'augmenterait pas le risque de malformations graves lors d'utilisation en monothérapie. Etude néerlandaise sur 1411 naissances sur 20 ans:
-Ann Neurol 1999;46:739-746
- SYNDROME HEMORRAGIQUE NEONATAL
Peut être prévenu par l'administration de vitamine K1 chez la mère dans le mois qui précède l'accouchement :
- Am J Obstet Gynecol 1993;168:884-888 et 923-928.
- RETARD MENTAL
L'exposition in utero pourrait être à l'origine de retard mental (étude sur 36 grossesses au Canada) :
- JAMA 1994;271:767-770.
- SIDA
En cas d'hypoalbuminémie, l'augmentation de la fraction libre de phénytoïne peut être à l'origine de manifestations de surdosage :
- DICP 1990;24:698-700.
- Neurology 2000;54:1404-1407.
Les concentrations plasmatiques totales de phénytoïne (base ou sel non précisé) pourraient être réduites. Le rôle des thérapeutiques associées reste à préciser :
- Ther Drug Monit 1994;16:616-620.
Le risque de manifestations d'hypersensibilité et de l'apparition du syndrome de Stevens-Jonhson est fortement accru :
- Neurology 2000;54:1404-1407.
- ANESTHESIE GENERALE
- PORPHYRIE CUTANEE
- LUPUS INDUIT
- DIABETE NON INSULINODEPENDANT
- Am J Hosp Pharm 1981;38:1508-1512.
- DEFICIT EN G6PD
Risque d'anémie hémolytique :
- N Engl J Med 1991;324:169-174.
- PORPHYRIE
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
- GROSSESSE
La fraction libre de phénytoïne augmente pendant le travail :
- Ther Drug Monit 1990;12:40-46.
- ALLAITEMENT
Médicament à proscrire en période d'allaitement ou imposant de différer celui-ci car risque de vomissements, tremblements, méthémoglobinémie.
- EPILEPSIE MYOCLONIQUE(AGGRAVATION)
- EPILEPSIE MYOCLONIQUE
Epilepsie myoclonique juvénile. 6 cas d'aggravation sur 16 patients traités :
- Neurology 2000;55:1106-1109.
Voies d'administration
- 1 - ORALE
Posologie et mode d'administration
Concentration efficace :
* Chez l'adulte : cinq à douze milligrammes par litre (5 à 12 mg/l).
* Chez l'enfant : dix à vingt milligrammes par litre (10 à 20 mg/l).
Doses usuelles par Voie Buccale :
* Chez l'adulte : deux à six milligrammes par kilo et par
jour (2 à 6 mg/kg/j). Dose maximum : cinq cents milligrammes (500 mg) en prises fractionnées.
* Chez l'enfant : trois à huit milligrammes par kilo et par jour (3 à 8 mg/kg/j).
Posologie progressive.
Traitement continu : prises à la fin des repas ,
surveillance rigoureuse (gingivale, neurologique, et surtout hématologique).
Pour troubles du rythme cardiaque : sous surveillance électrocardioraphique (pour des doses allant de 200 à 400 mg/j).
- Br Med J 1992;305,6863:1215-1218. (MODE D'EMPLOI) *
dosage.
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
DEMI VIE
22
heure(s)
- 2 -
ELIMINATION
60
à 75
%
voie rénale
- 3 -
ELIMINATION
5
à 10
%
voie fécale
- 4 -
REPARTITION
90
%
lien protéines plasmatiques
- 5 -
REPARTITION
lait
Absorption
Résorption lente par tractus digestif.
Répartition
Tropisme pour le foie et le cerveau.
Liaison aux protéines plasmatiques : 90 %.
Déplaçable par l'acide valproïque, le diazoxide, l'acide salicylique, la phénylbutazone et le sulfafurazole.
Réduction de la liaison lors d'une insuffisance rénale ou
hépatique ou chez le nouveau-né.
Rapport lait/plasma : 0,2 à 0,4. La quantité ingérée par l'enfant serait négligeable :
- Clin Pharmacokinet 19821;7:508.
Le taux sérique de phénytoïne peut être augmenté transitoirement lors de l'administration conjointe
de valproate sodique pour se normaliser ensuite, ne justifie pas de modification de la posologie de la phénytoïne :
- Neurology 1979;29:904.
La phénytoïne et ses métabolites franchissent la barrière placentaire : taux plasmatique foetal voisin du taux
maternel :
- Clin Pharmacokinet 1982;7:508.
Chez la femme enceinte, la fraction libre de phénytoïne augmente pendant le travail :
- Ther Drug Monit 1990;12,40-46.
Demi-Vie
La demi-vie, d'environ 22 heures, est dose-dépendante.
Elle est raccourcie en cas d'insuffisance rénale.
La demi-vie plasmatique semble réduite chez le sujet alcoolique :
- Clin pharmacokinet 1978;3,6:440.
Différents sulfamides (sulfadiazine,
sulfaméthizol, sulfaméthoxazole, triméthoprime) peuvent augmenter jusqu'à plus de 50 % la demi-vie de la phénytoïne probablement par réduction de son catabolisme hépatique :
-Acta Med Scand 1979;Suppl624:106.
Métabolisme
Mécanisme hépatique : parahydroxylation (para-hydroxyphényl-5-phényl-5-hydantoine) par oxydase (NADPH et cytochrome P-450) : métabolisme saturable.
Idiosyncrasie par déficience en parahydroxilase.
Métabolisme accéléré en cas d'insuffisance rénale.
Les
capacités d'oxydation de la phénytoïne seraient accrues au cours de la grossesse. Ce mécanisme pourrait être à l'origine de la baisse des concentrations de phénytoïne observée :
- Eur J Pharmacol 1992;43:389-392.
Elimination
(VOIE RENALE)
60 à 70 % de la dose administrée sous forme de métabolite libre ou glucuro-conjugué, 1 à 5 % sous forme inchangée.
(VOIE FECALE)
5 à 10 % sous forme inchangée.
Bibliographie
- Clin Pharm 1987;6:881-894. (Pharmacocinétique)
- Clin Pharmacokinet 1990;18:37-60. (Interactions)
- Pharmacol Rev1990;42:224-286. (Mécanisme d'action)
- Clin Pharmacokinet 1990;19:341-358.
- BMJ 1992;305,6863:1215-1218. (Mode d'emploi)
- J Am Acad
Dermatol 1992;27,2:337-390. (Effets secondaires)
- Drug Saf 1996;15:378-393
- Neurology 2000;55,suppl 3:S5-S10. (Revue générale des antiépileptiques)
Spécialités
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