
TRIFLUOPERAZINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/3/1999
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
dichlorhydrate de 2-trifluorométhyl-10-[3'-(1-méthyl-4-pipérazinyl)propyl]phénothiazine
Ensemble des dénominations
BANM : TRIFLUOPERAZINE HYDROCHLORIDE
CAS : 440-17-5
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE TRIFLUOPERAZINE
autre dénomination : TRIFLUOPERAZINE DICHLORHYDRATE
bordereau : 325
rINNM : TRIFLUOPERAZINE HYDROCHLORIDE
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : TRIFLUOPERAZINE
Regime : liste I
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIEMETIQUE (principale certaine)
- ANTIDELIRANT (principale certaine)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principale certaine)
- ANTIHYPERTENSEUR (secondaire certaine)
- ADRENOLYTIQUE (secondaire certaine)
- HYPOTHERMISANT (secondaire certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Pas d'action corticale directe.
Hypothermiant par dépression de l'hypothalamus, de mécanisme adrénolytique;
Provoque une indifférence émotionnelle par action sur le système limbique.
Provoque un syndrome extrapyramidal par inhibition des neurones dopaminergiues des noyaux gris centraux à effets inhibiteurs.
Action sur la formation réticulée : diminution de l'influence activatrice sur le cortex: sédation de nature antiadrénergique, révélation des effets inhibiteurs normaux d'origine sinocarotidienne et vagale.
Myorelaxant par inhibition de l'action régulatrice de la formation réticulée descendante et déprime réflexes polysynaptiques.
- secondaire
Dépression de la chemoreceptive Trigger zone , centre du vomissement au niveau des chemorécepteurs.
Dépression des centresd bulbaires respiratoires et cardiovasculaires;
Hypotension, également dûe à une diminution des résistances périphériques.
Effets endocriniens: libération initiale de TSH et ACTH, puis dans un second temps inhibition de la sécrétion des stimulines hypophysaires ; augmente la sécrétion de LTH.
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- ANTIDELIRANT (principal)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principal)
- PSYCHOSE AIGUE (principale)
- ACCES MANIAQUE (principale)
- BOUFFEE DELIRANTE (principale)
- PSYCHOSE CHRONIQUE (principale)
- SCHIZOPHRENIE (principale)
- DELIRE CHRONIQUE (principale)
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
- Concours Med 1989;111:1171-1176.
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
- DYSTONIE AIGUE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN RARE)
- SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN TRES RARE)
Un cas fatal :
- Br Med J 1992;304:831-832.
- VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- SIALORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
- CONGESTION NASALE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN TRES RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEJACULATION (CERTAIN TRES RARE)
- PRIAPISME (CERTAIN TRES RARE)
- ANORGASMIE (CERTAIN TRES RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (CERTAIN RARE)
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l'angle iridocornéen.
- DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN RARE)
Survenant à l'arrêt d'un traitement au long cours.
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN )
Probablement fréquent.
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Probablement par hypersensibilité.
- HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Cytolyse généralement modérée.
- CATARACTE (A CONFIRMER )
- OPACITE CORNEENNE (A CONFIRMER )
- CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE (A CONFIRMER )
- Schiff :677.
- NON
- CACHEXIE
- MALADIE D'ADDISON
- ATHEROSCLEROSE SEVERE
- HEPATITE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- EPILEPSIE(PETIT MAL)
- ANESTHESIE GENERALE
- ALLAITEMENT
Bien qu'aucun accident n'ait été décrit.
- MALADIE DE PARKINSON
- GLAUCOME A ANGLE FERME
Voies d'administration
- 1 - ORALE
- 2 - INTRAMUSCULAIRE
Posologie et mode d'administration
*Voie orale :
- Adulte : dix à six cents milligrammes par jour (posologie progressive).
- Enfant de 6 à 12 ans : deux à quinze milligrammes par jour au maximum.
*Voie intramusculaire :
- Adulte : dix à quarante milligrammes par jour en 2 à 4
injections.
- Enfant de 6 à 12 ans : exceptionnellement, un à deux milligrammes par jour en 1 à 2 injections.
Posologie progressive et fractionnée.
Traitement par fortes doses : mise en route en milieu hospitalier sous surveillance clinique rigoureuse.
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
ELIMINATION
voie rénale
- 2 -
ELIMINATION
voie biliaire
- 3 -
REPARTITION
lait
Absorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Répartition
Cycle entérohépatique; répartition dans tous les organes,
Concentrations maximales dans les poumons, le foie, la rate, les surrénales.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Hepâtique:
Sulfoxydation; déalkylation du groupe dialkyl amino; hydroxylation sur noyaux et glycuroconjugaison.
Oxydation du groupe dialky amino en N-oxyde.
Elimination
Voie rénale:
Sous forme de nombreux métabolites.
Voie bilaire:
Elimination bilaire et fécale de nombreux métabolites.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
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