SULFASALAZINE

SULFASALAZINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide 2-hydroxy-5-[[4-(2-pyridinylamino)sulfonyl]phényl]azo]benzoïque

    Ensemble des dénominations

    BAN : SULPHASALAZINE

    CAS : 599-79-1

    DCF : SALAZOSULFAPYRIDINE

    DCIR : SULFASALAZINE

    USAN : SULFASALAZINE

    autre dénomination : SALAZOPYRINE

    autre dénomination : SALICYLAZOSULFAPYRIDINE

    autre dénomination : SULPHASALAZINE

    bordereau : 1357

    rINN : SULFASALAZINE

    sel ou dérivé : SULFAPYRIDINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste II

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
      BACTERIOSTATIQUE
    2. ANTISEPTIQUE INTESTINAL (principale certaine)
    3. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    4. ANTIINFLAMMATOIRE LOCAL (principale certaine)
      AU NIVEAU INTESTINAL
    5. INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES E2 (à confirmer)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Incomplètement connu: possède une affinité particulière pour les tissus conjonctifs et les membranes séreuses.
      L’acide aminosalicylique agirait en tant qu’antiinflammatoire local et serait responsable de l’effet thérapeutique.
      Inhibe la 15 hydroxydéhydrogénase responsable de l’inactivation des prostaglandines qui pourrait jouer un rôle dans l’activité de la sulfasalazine dans la rectocolite hémorragique:
      – Biochem Pharmacol 1983;32:2863.
      L’inhibition des leucotriènes pourrait expliquer l’activité antiinflammatoire:
      – Eur J Pharmacol 1989;169:225-234.
      Une augmentation des concentrations extracellulaires d’adénosine consécutive à l’activation d’ecto-5′-nucléotidase contribue à l’activité antiinflammatoire.
      – J Clin Invest 1998;101:295-300.
      L’activité antiinflammatoire serait dûe à l’inhibition du facteur de transcription NF Kappa B; le 5 ASA et la sulfapyridine seraient inactifs sur ce facteur:
      – J Clin Invest 1998;101:1163-1174.
      Entraîne une inhibition du facteur de transcription NF-kappaB et une mort par apoptose des lymphocytes T qui pourraient contribuer à son effet antiinflammatoire :
      – Br J Pharmacol 1999;128:1361-1369.
    2. secondaire
      Activité antidiarrhéique par diminution de la sécrétion colique de sodium et d’eau dans la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.
      Propriétés immunosuppressives.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE LOCAL (principal)

    1. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (principale)
      Adjuvant des corticoïdes au cours des poussées.
      Prévention des récidives.
      En prévention des rechutes, serait moins efficace que l’olsalazine (essai randomisé) :
      – Am J Gastroenterol 1995;90:381-387.
      Le traitement au long cours réduirait le risque de cancer colorectal :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1996;8:1179-1183.
    2. MALADIE DE CROHN (principale)
      Au cours des poussées.
      Pas d’effet démontré sur la prévention des récidives.
    3. COLITE RADIQUE (principale)
    4. POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
      Chez les sujets qui ne répondent pas aux AINS. L’activité de la sulfasalazine proviendrait de la sulfapyridine et non de l’acide 5-aminosalicylique :
      – Clin Pharm 1987;7:921.
      Serait moins efficace mais mieux tolérée que les sels d’or :
      – Ann Rheum Dis 1987;46:177-183.
      Thérapeutique de premier choix, d’efficacité proche du méthotrexate auquel elle peut être associée :
      – Drugs 1995;50:137-156 (134 références).
    5. PSORIASIS (secondaire)
      Essai contrôlé positif :
      – Arch Dermatol 1990;126:487-493.
    6. SCLEROSE EN PLAQUES (à confirmer)
      Pourrait avoir un effet modeste et transitoire sur la progression de l’affection chez certains patients:étude canadienne sur 199 patients:
      – Neurology 1998;51:1342-1352.
    7. RHUMATISME PSORIASIQUE (à confirmer)
      – Sem Hôp Paris 1991;67:1028-1036.
    8. DERMATITE HERPETIFORME (à confirmer)
    9. SCLERODERMIE (à confirmer)
    10. SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE (à confirmer)
      – Ann Rheum Dis 1986;45:396-399.
      – Br Med J 1986;293:911-915.
    11. LUPUS ERYTHEMATEUX CHRONIQUE (à confirmer)
      Une observation citée et trois rapportées :
      – Presse Méd 1994;23:95-96.

    1. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      Un cas, avec fièvre, éruption cutanée, hépatite et lymphocytose atypique :
      – Am J Med 1986;81:707-708.
      7 cas rapportés à la pharmacovigilance suédoise :
      – Bull from SADRAC 1991;59:6.
    2. REACTION ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    3. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      A type de maculopapules.
      Eruption cutanée pustuleuse :
      – Presse Med 1993;22:271.
    4. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    5. ERYTHEME PIGMENTE FIXE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit, deux autres ont déjà été rapportés :
      – Contact Dermatitis 1996;34:155-156.
    6. ANEMIE MACROCYTAIRE (CERTAIN )
      Secondaire à la carence en folates.
    7. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
      ACETYLEUR LENT
      DEFICIT EN G6PD

      Deux cas d’anémie hémolytique sur 10 332 patients :
      – Pharmacotherapy 1995;15:176-181.
      Un cas chez un patient âgé au cours du traitement d’une colite ulcéreuse. Réversible à l’arrêt et réintroduction positive :
      – BMJ 2000;320:1132.

    8. CARENCE EN FOLATES (CERTAIN )
      Réduction de l’absorption digestive de l’acide folique :
      – Arch Intern Med 1983;143:902-904.
    9. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Trois cas :
      – Ann Rheum Dis 1989;48:539-541.
      Un cas, après sulfasalazine puis mésalazine :
      – Therapie 1991;46:341.
      Un cas, avec thrombopénie :
      – Clin Exp Dermatol 1994;19:419-420.
      Quatre cas de leucopénie sur 10 332 patients :
      – Pharmacotherapy 1995;15:176-181.
    10. NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Neuf cas de neutropénie sur 10 332 patients :
      – Pharmacotherapy 1995;15:176-181.
    11. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      Vingt cas rapportés dans la littérature :
      – Drug Intell Clin Pharm 1988;22:139-142.
      Un cas mortel :
      – J Rheumatol 1989;16:1166-1167.
      Un cas après 22 jours de traitement, traité favorablement par 500 mcg/j de sargramostim :
      – Clin Pharm 1993;12:179.
      Un cas fatal chez un sujet âgé :
      – J Rheumatol 1993;20:909-910.
      Sept cas d’agranulocytose sur 10 332 patients :
      – Pharmacotherapy 1995;15:176-181.
      Un cas après 5 mois de traitement, nécessitant le recours au GM-CSF :
      – Aliment Pharmacol Ther 1995;9:711-712.
      Autres publications :
      – Eur J Clin Pharmacol 1992;43:215-218.
      – Am J Gastroenterol 1985;:118-121.
      Augmenterait de près de 75 fois le risque relatif de survenue d’une aganulocytose par rapport à une population témoin:
      – Arch Intern Med 1999;159:369-374.
    12. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas de pancytopénie sur 10 332 patients :
      – Pharmacotherapy 1995;15:176-181.
    13. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      – JAMA (France) 1985;10:614-624.
      Un cas, avec leucopénie :
      – Clin Exp Dermatol 1994;19:419-420.
      Trois cas de thrombopénie sur 10 332 patients :
      – Pharmacotherapy 1995;15:176-181.
    14. ERYTHROBLASTOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
    15. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN RARE)
      Référence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    16. IMMUNODEPRESSION (CERTAIN )
      Baisse des immunoglobulines sériques chez environ 10% des sujets :
      – Br J Rheumatol 1991;30:413-417.
    17. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
      Référence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    18. MALADIE SERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    19. METHEMOGLOBINEMIE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
      ACETYLEUR LENT

      Concentration plasmatique de sulfapyridine > 50 mcg/ml.

    20. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
    21. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ACETYLEUR LENT
      DOSES ELEVEES
    22. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ACETYLEUR LENT
      DOSES ELEVEES
    23. CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ACETYLEUR LENT
      DOSES ELEVEES
    24. FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ACETYLEUR LENT
      DOSES ELEVEES
    25. HYPERTHERMIE MALIGNE (CERTAIN )
      Un cas décrit de fièvre très élevée, 5 autres cas rapportés au fabricant :
      – BMJ 1995;311:1204.
    26. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ACETYLEUR LENT
      DOSES ELEVEES
    27. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ACETYLEUR LENT
      DOSES ELEVEES
    28. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ACETYLEUR LENT
      DOSES ELEVEES
    29. VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
    30. COLORATION DE L’URINE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      PH URINAIRE BASIQUE

      Coloration brune.

    31. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    32. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – Gastroenterology 1980;78:815.
      – Br Med J 1986;292:732.
      Un cas :
      – Presse Med 1989;18:80.
      Un cas associé à une hépatite fulminante :
      – Am J Gastroenterol 1994,89:789-791.
      11 cas cités:
      – Therapie 1999;54:41-48.
    33. PARESTHESIE (CERTAIN TRES RARE)
    34. ATAXIE (CERTAIN TRES RARE)
    35. TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
    36. PNEUMONIE AIGUE (CERTAIN RARE)
      Tableau de pneumopathie aiguë fébrile nécessitant l’arrêt immédiat du traitement en raison du risque de fibrose pulmonaire :
      – Mayo Clin Proc 1984;59:343-346.
      – Presse Med 1989;18:987-988.
    37. PNEUMONIE A EOSINOPHILES (CERTAIN )
      – Sem Hop Paris 1992;68:180-187.
    38. BRONCHIOLITE OBLITERANTE (CERTAIN RARE)
      – Mayo Clin Proc 1984;59:343.
      Un cas associé à une hyperpigmentation cutanée :
      – Am J Gastroenterol 1992;87:1654-1657.
    39. FIBROSE PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      – Mayo Clin Proc 1984;59:343.
      – Am J Gastroenterol 1992;87:1654-1657.
    40. STERILITE MASCULINE (CERTAIN )
      – Gut 1984;25:1078.
    41. OLIGOSPERMIE (CERTAIN )
      Réversible à l’arrêt du traitement. Mécanisme inconnu :
      – Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol 1985;18:361-364.
    42. COLORATION DE LA PEAU (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      Coloration bleue, sans rapport avec une méthémoglobinémie.
      Concentrations plasmatiques de sulfapyridine aux environs de 300 mcg/ml.
      Un cas associé à une bronchiolite oblitérante :
      – Am J Gastroenterol 1992;87:1654-1657.

    43. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
    44. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    45. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    46. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      – Am J Gastroenterol 1984;79:401-402.

    47. HEPATITE GRANULOMATEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Am J Gastroenterol 1984;79:401-402.
    48. HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas fatals, un mois après l’interruption du traitement à la suite d’une réaction d’hypersensibilité. Quatre autres cas connus :
      – J Clin Gastroenterol 1992;14:132-135.
      Un cas associé à une pancréatite aiguë :
      – Am J Gastroenterol 1994,89:789-791.
      Deux cas décrits, traités par transplantation hépatique :
      – Arch Pediatr 1999;6:643-646.
    49. SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas, revue de la littérature :
      – Am J Med 1988;84:535-538.
      Deux cas après dix huit mois et trois ans de traitement :
      – J Rheumatol 1994;21:750-751.
      Un cas chez un acétyleur rapide :
      – Br J Rheumatol 1994;33:175-176.
    50. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    51. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas :
      – Gut 1992;33:1006-1007.
    52. LITHIASE URINAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas (calcul de sulfure) :
      – Br J Urol 1993;71:750-751.
    53. IMPUISSANCE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – J Clin Gastroenterol 1989;11:711.
    54. PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
    55. PSORIASIS (A CONFIRMER )
      Réaction cutanée psoriasiforme. Un cas, après deux semaines de traitement chez un sujet âgé :
      – Clin Rheumatol 1991;10:178-180.
    56. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE CHRONIQUE (A CONFIRMER )
      Avec insuffisance rénale chronique. Deux cas, après plusieurs années de traitement :
      – Gut 1992;33:1006-1007.
    57. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
      Avec insuffisance rénale aiguë :
      – Arch Intern Med 1978;138:1138.
    58. ALOPECIE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – BMJ 1986;292:802.
    59. LYMPHADENOPATHIE (A CONFIRMER )
      Un cas, au cours du traitement d’une polyarthrite rhumatoïde :
      – Presse Med 1989;18:1709.
    60. ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un malade atteint de SIDA, avec confusion mentale, rigidité musculaire et agitation :
      – J Infect Dis 1989;160:163-164.
      Encéphalopathie aiguë avec coma, après un mois de traitement :
      – Am J gastroenterol 1993;88:1416-1420.
      Autre publication :
      – Am J gastroenterol 1993;88:1759-1763.
    61. MENINGITE ASEPTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Ann Rheum Dis 1991;50:645-646.
      Un cas, après 16 jours de traitement, rapidement réversible à l’arrêt :
      – J Rheumatol 1993;20:409-410.
    62. MOUVEMENT CHOREIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – B M J 1991;302:1025.
    63. DYSGUEUSIE (A CONFIRMER )
      Deux cas, chez des sujets âgés :
      – J Rheumatol 1991;18:634-635.
    64. PARALYSIE FACIALE (A CONFIRMER )
      Un cas après 4 jours de traitement, rapidement réversible à l’arrêt du traitement :
      – Scand J Rheumatol 1993;22:199-201.
    65. SYNDROME NEPHROTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas réversible à l’arrêt du traitement :
      – Am J Gastroenterol 1993;88:1584.
    66. MYOPATHIE (A CONFIRMER )
      – Am J Gastroenterol 1994;89:801-802.
    67. LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté :
      – Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
    68. PUSTULOSE EXANTHEMATEUSE AIGUE GENERALISEE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Presse Med 1992;21:630-631.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’HOMME
      Pas d’accroissement de l’incidence des malformations foetales sur 531 grossesses :
      – Gastroenterology 1980;78:1224.

    1. NON

    1. GROSSESSE
      SON USAGE EST NEAMMOINS POSSIBLE SANS MODIFICATION POSOLOGIQUE.
      AUCUN EFFET NEFASTE N’A JUSQU’A PRESENT ETE RAPPORTE CHEZ LES FEMMES TRAITES PENDANT LA GROSSESSE.
    2. PORPHYRIE CUTANEE
    3. ACETYLEUR LENT
      EVITER LES DOSES SUPERIEURES A 4G PAR JOUR
    4. LUPUS INDUIT
    5. PORT DE LENTILLES
      EVITER LE PORT DE LENTILLES MOLLES COLORATION EN JAUNE LANCET 1986,1(8487):972

    1. SENSIBILISATION CONNUE
    2. ALLAITEMENT
      La salazopyrine passe dans le lait, et risque chez le nouveau-né, de déplacer la bilirubine de l’albumine, et de provoquer un ictère nucléaire.
    3. DEFICIT EN G6PD
      Risque d’anémie hémolytique :
      – William JW.Hematology.New York :
      Mc Graw-Hill,1990;ISBN 0-07-070384-1.
      – Lettre du Pharmacologue 1991;5,8:283-285.
    4. ALLERGIE AUX SALICYLES
    5. ALLERGIE AUX SULFONAMIDES
    6. PORPHYRIE
    7. PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte: dose initiale: Trois à six grammes apr jour en 4 à 6 prises; dose d’entratien: deux grammes par jour en 4 prises.
    – chez l’enfant au dessous de 5 ans: Cent à cent cinquante milligrammes par kilo et par
    jour.
    – chez l’enfant au-dessus de 5 ans: dose initiale: Quarante à cent cinquante milligrammes par kilo et par jour; dose d’entretien: quarante milligrammes par kilo et par jour en 4 prises.
    Traitement symptomatique associé.
    Rééquilibration
    hydro-électrolytique en cas de diarrhée profuse.
    Surveillance du traitement: surveillance hématologique recommandée au cours des 2 premiers mois de traitement, en raison du risque d’agranulocytose.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    6
    heure(s)

    – 2 –
    DEMI VIE
    9
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 5 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 6 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Non résorbé dans l’estomac.
    Au niveau de l’intestin: transformé par les bactéries du colon (80 à 90 %) en sulfapyridine et en acide aminosalicylique qui sont en partie résorbés.
    La sulfapyridine est résorbée à 80-90%, l’acide aminosalicylique de 0 à 30%
    selon l’état pathologique du sujet.
    La fraction restante de substance non transformée (10 à 20%) est résorbée totalement.
    La salazosulfapyridine est retrouvée dans le serum 1,5 heure après l’ingestion.
    La concentration maximale est obtenue en 3 à 5
    heures pour une dose unique de 4 g (26 microgrammes par ml); l’acide aminosalicylique à des doses minimes et la sulfapyridine passent dans le sang 4 à 6 heures après l’ingestion .

    Répartition
    La salazosulfapyridine diffuse dans tout l’organisme.
    Passe dans le lait.
    Liaison aux protéines plasmatiques: 99%.
    Taux foetal égal à 50% du taux maternel:
    – Br Med J 1979;2,1:553.
    Passe la barrière placentaire.

    Demi-Vie
    6 heures:
    Chez les acétyleurs rapides,
    15 heures:
    chez les acétyleurs lents.
    Mécanisme lié à la dose (controversé).

    Métabolisme
    La salazosulfapyridine est excrétée dans la bile sans avoir été inactivée par le foie; cycle entérohépatique.
    Acide aminosalicylique: N-acétylé dans le foie Sulfapyridine: N-acétylée dans le foie, hydroxylée puis glycuroconjuguée; subit l’acétylation
    lente ou rapide.
    La vitesse d’hydroxylation peut aussi varier ganatiquement (les hydroxyleurs lents sont rares).
    Les sujets acétyleurs lents et hydroxyleurs lents ont des concentrations plasmatiques de sulfapyridine deux fois supérieures aux
    concentrations des autres sujets.
    Chez les acétyleurs lents, 70% de la sulfapyridine est non acétylée.
    Chez les acétyleurs rapides, seulement 30 % reste non acétylé.

    Elimination
    Voie rénale:
    Sous différentes formes:
    Salazosulfapyridine: jusqu’à 10% de la dose administrée.
    Sulfapyridine (libre et métabolites): au total, environ 60% de la dose initiale de salazosulfapyridine est excrétée dans les urines sous forme variable:

    Sulfapyridine libre: acétyleurs lents: environ 23%, rapides environ 8%.
    – N-acétyl sulfapyridine: acétyleurs lents: environ 15%, rapides: 24%.
    – 5 hydroxy sulfapyridine O glucuronide: acétyleurs lents environ 14%, rapides 7%.
    – N acétyl 5 hydroxy
    sulfapyridine o glucuronide: acétyleurs lents : environ 8%, rapides 21%.
    – acide aminosalicylique:10 à 30% de l’acide aminosalicylique faisant partie de la dose initiale de salazosulfapyridine est excrétée dans les urines, sous forme
    acétylée.

    (FOIE)
    SOUS FORME DE SALAZOSULFAPYRIDINE INCHANGEE,CONCERNANT LA MAJEURE PARTIE DE SALAZOSULFAPYRIDINE RESORBEE
    (FECES)
    =SALAZOSULFAPYRIDINE:0 A 7 POUR CENT DE LA DOSE INGEREE CHEZ LES SUJETS AYANT UNE RECTO-COLITE HEMORRAGIQUE,0 POUR CENT
    CHEZ LES SUJETS SAINS .
    =SULFAPYRIDINE ET SES METABOLITES:25 POUR CENT DE LA DOSE EQUIMOLAIRE DE SULFAPYRIDINE A LA SALAZOSULFAPYRIDINE .
    =ACIDE AMINO-SALICYLIQUE:80 A 90 POUR CENT DE LA DOSE EQUIMOLAIRE D’ACIDE AMINOSALICYLIQUE A LA
    SALAZOSULFAPYRIDINE( CHEZ LES SUJETS PORTEURS D’UNE PATHOLOGIE INFLAMMATOIRE INTESTINALE)
    (LAIT)
    POUR LA SALAZOSULFAPYRIDINE .
    RAPPORT LAIT/PLASMA EGAL A 0,3(BRIT.MED.J.1979,2:1.553)

    Bibliographie

    – Clin Pharmacokin 1976;1:406-425.
    – Clin Pharm Ther 1972;13:539-551.
    – Pharmacotherapy 1983;3:158.*
    – Ann Intern Med 1984;101:377-386.
    – Drugs 1986;32,Suppl1. Symposium.
    – Inpharma 1987;590:19. (REVUE GENERALE)
    – Gastro Enterol Clin North Am
    1989;18:1-20. (REVUE GENERALE)
    – Br J Clin Pharmacol 1992;34:189-198. (REVUE GENERALE)*
    – Drug Saf 1994;11:21-36. (EFFETS SECONDAIRES)*
    – Drug Saf 1995;13:219-227. (EFFETS SECONDAIRES)*

    Spécialités

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    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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