PAMIDRONATE DISODIQUE

PAMIDRONATE DISODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/1/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (3-amino-1-hydroxypropylidène)bisphosphonate disodique

    Ensemble des dénominations

    BANM : DISODIUM PAMIDRONATE

    CAS : 109552-15-0

    USAN : PAMIDRONATE DISODIUM

    autre dénomination : APD

    autre dénomination : DISODIUM PAMIDRONATE

    bordereau : 2933

    code expérimentation : CGP-23339A

    code expérimentation : CGP-23339AE

    sel ou dérivé : ALENDRONATE MONOSODIQUE

    sel ou dérivé : CLODRONATE DISODIQUE

    sel ou dérivé : ETIDRONATE SODIQUE

    sel ou dérivé : TILUDRONATE DISODIQUE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : ACIDE PAMIDRONIQUE

    Regime : liste I

    1. ANTIOSTEOCLASTIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhiberait sélectivement l’activité ostéoclastique sans inhiber la minéralisation.
      Prévention de l’apoptose des ostéocytes et des ostéoblastes par les diphosphonates :
      – J Clin Invest 1999;104:1363-1374.

    1. ANTIOSTEOCLASTIQUE (principal)

    1. MALADIE DE PAGET (principale)
      – Arch Intern Med 1989;149:2765-2767.
    2. HYPERCALCEMIE MALIGNE (principale)
      – Am J Med 1993;95:297-304.
      Une étude contrôlée montre qu’une perfusion de soixante milligrammes en quatre heures est aussi efficace et bien supportée qu’en 24 heures :
      – Arch Intern Med 1994;154:1935-1944.
    3. OSTEOPOROSE CORTISONIQUE (principale)
      Référence :
      – Med Hyg 1996;54:1490-1495.
    4. OSTEOPOROSE(PREVENTION) (à confirmer)
      Osteoporose après transplantation hépatique: l’administration de pamidronate avant et après transplantation réduirait fortement le risque de tassement vertébral:
      – Liver Transplant Surg 1998;4:404-409.
    5. METASTASE OSSEUSE (principale)
      Plus efficace que les autres bisphosphonates, principalement par voie intraveineuse à fortes doses :
      – Am J Health-Syst Pharm 1996;53:1917-1927.
      Réduirait l’incidence des complications chez les femmes atteintes de cancer du sein métastasé (essai randomisé) :
      – N Engl J Med 1996;335:1785-1791 et 1836-1837.
      Etude chez 86 malades présentant des métastases osseuses:
      – Cancer 1997;80 (Suppl):1686-1690.
      Essai randomisé de prévention deq complications squelettiques chez des malades avec métastases osseuses de cancer du sein suggérant l’efficacité du traitement et sa bonne tolérance:
      – Cancer 2000;88:1082-1090
    6. HYPERPARATHYROIDIE PRIMITIVE (à confirmer)
      En cas de contre-indication chirurgicale :
      – Presse Med 1992;21:173.
    7. DYSPLASIE FIBREUSE DES OS (à confirmer)
      Agit principalement sur les douleurs osseuses. Etude sur 9 cas :
      – Lancet 1994;343:953-954.
    8. MYELOME MULTIPLE (secondaire)
      Efficace dans la prévention des fractures (essai randomisé chez 392 sujets et éditorial) :
      – N Engl J Med 1996;334:488-493.
      – Autres références:
      – N Engl J Med 1996;334:529-530.
      – Cancer 1997;80(Suppl): 1661-1667.
      – Ann Intern Med 2000;132:734-736. (éditorial)
    9. OSTEOGENESE IMPARFAITE (à confirmer)
      Etude chez 30 enfants: l’administration périodique de pamidronate IV améliore le devenir clinique, réduit la résorption osseuse et augmente la densité osseuse:
      – N Engl J med 1998:337:947-952.

    1. FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
      De durée temporaire notée chez 18% des patients : pas de conséquences cliniques (note du fabricant).
    2. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    3. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    4. OSTEOMALACIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      La déminéralisaton osseuse a été observée après de fortes doses par voie IV ce qui montre que la marge thérapeutique est étroite :
      – Lancet 1993;342:1459-1460.
      La réalité de cet effet secondaire est contestée (étude sur 400 sujets traités) :
      – Lancet 1994;343:855.

    5. LYMPHOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
      Observée de 1 à 7 jours après le début du traitement : effet temporaire, sans conséquences cliniques (note du fabricant).
    6. UVEITE (CERTAIN )
      Un cas et revue:
      – Rev Rhum 2000;67:385-388
    7. TROUBLE DE L’OSSIFICATION (A CONFIRMER )
      Au cours de la maladie de Paget :
      – Lancet 1993;342:1459-1460.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etudes réalisées chez le rat et le lapin.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. ENFANT
      Information manquante.
    4. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle chez l’adulte par voie intraveineuse :
    Le produit doit toujours etre dilué dans un soluté compatible de type chlorure de sodium ou sérum glucosé isotonique. La concentration de pamidronate ne doit pas dépasser quatre-vingt-dix milligrammes
    par litre. La durée de la perfusion doit être au moins de deux heures pouvant aller jusqu’à vingt-quatre heures.
    La dose totale recommandée pour une cure est exprimée en milligrammes. Cette dose varie en fonction de la calcémie initiale totale mesurée
    et non corrigée par l’albumine, exprimée en millimoles par litre :
    – calcémie initiale inférieure à trois millimoles par litre : quinze à trente milligrammes par cure.
    – calcémie initiale de trois à trois et demi millimoles par litre : trente à soixante
    milligrammes par cure.
    – calcémie initiale de trois et demi à quatre millimoles par litre : soixante à quatre-vingt-dix milligrammes par cure.
    – calcémie initiale supérieure à quatre millimoles par litre : quatre-vingt-dix milligrammes de pamidronate
    par cure.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    54
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    35
    minute(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    50
    %
    voie rénale

    Absorption
    Très peu résorbé par voie orale. Administré par voie veineuse. L’administration d’une dose de 30 mg en 2 heures entraîne des concentrations plasmatiques de 3 à 4 nmoles/ml.

    Répartition
    Possède une grande affinité pour l’os. La baisse de calcémie apparaît en 24 à 48 heures et est maximale à 6 jours.
    Liaison aux protéines plasmatiques : 54 %.

    Demi-Vie
    La demi-vie plasmatique moyenne du pamidronate de sodium après administration intraveineuse est de 35 minutes environ.

    Elimination
    *Voie rénale : environ 50% de la dose injectée sont éliminés sous forme inchangée dans les urines.

    Bibliographie

    – Lancet 1979;1: 799-803. (REVUE GENERALE)
    – Lancet 1980;1:1416.
    – Drugs of the Future 1982;7:837.
    – Drugs 1991;41: 289-318.
    – Drugs 1991;42:919-944.*
    – Calcif Tissue Int 1991;49:433-435.
    – Ann Pharmacother 1992;26:1262-1269.
    – J Natl Cancer Inst
    1992;84,10:788-792.
    – Cancer 1997;80 (Suppl):1652-1670.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • AREDIA (ANGLETERRE)
    • AREDIA (ETATS-UNIS)
    • AREDIA (BELGIQUE)
    • AREDIA (SUISSE)

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