PAROMOMYCINE SULFATE

PAROMOMYCINE SULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 14/11/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    DIAMINO-2,4(AMINO-2 DESOXY-2 ALPHA-D-GLUCOPYRANNOSYLOXY)-5 0-( DIAMI NO-2,6 DIDESOXY-2,6 BETA-L-GLUCOPYRANNOSYL)-(1-3)-ALPHA-D-RIBOFURANNOSYLOXY-6 CYCLOHEXANOL SULFATE

    Ensemble des dénominations

    BAN : PAROMOMYCIN SULPHATE

    CAS : 1263-89-4

    autre dénomination : AMINOSIDIN SULPHATE

    autre dénomination : AMINOSIDINE SULFATE

    autre dénomination : AMMINOSIDINE SULFATE

    autre dénomination : CATENULIN SULPHATE

    autre dénomination : CRESTOMYCIN SULPHATE

    autre dénomination : CRESTOMYCINE SULFATE

    autre dénomination : ESTOMYCIN SULPHATE

    autre dénomination : MONOMYCIN A SULPHATE

    autre dénomination : NEOMYCIN E SULPHATE

    autre dénomination : PAUCIMYCIN SULPHATE

    autre dénomination : HYDROXYMYCIN SULPHATE

    bordereau : 1264

    code expérimentation : C-1488

    rINN : PAROMOMYCIN SULPHATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : PAROMOMYCINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Antibiotique naturel de la famille des aminosides.
      Au niveau du tube digestif, sa double activité antibactérienne et antiparasitaire est essentiellement locale, de contact.
      Spectre antibactérien présumé:
      *Espèces habituellement sensibles:
      Staphylocoques, nombreux germes Gram-, notamment colibacilles, proteus, salmonelles et shigelles;
      *Espèces résistantes:
      Entérocoques, germes anaérobies, pseudomonas.
      En raison des résistances acquises (résistances croisées entre aminosides), seule une étude de la souche en cause permet de savoir avec certitude si elle est sensible.
      Activité antiparasitaire in vitro:
      La paromomycine est active sur certains parasites du tube digestif: amibe, lamblia…
    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action bactériostatique et bactéricide par altération de la lecture du code génétique, entrainant une perturbation de la synthèse protéique (sous-unité 30 S des ribosomes).
      Résistance extra-chroùmmosomique transférable par plasmide R principalement chez les entérobactéries par production d’aminoglycoside 3 phosphotransférases1 et 2.
      Résistance croisée totale avec la néomycine , la framycétine; partielle avec la kanamycine et la lividomycine.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)
    3. AMOEBICIDE (accessoire)

    1. INFECTION INTESTINALE (principale)
      A staphylocoques, colibaciles, salmonelles et Shigella.
    2. PORTAGE INTESTINAL DE STAPHYLOCOQUES (principale)
    3. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE (principale)
    4. HEPATITE ALCOOLIQUE (à confirmer)
      Ne permettrait pas de réduire l’endotoxinémie et et d’améliorer la fonction hépatique; essai randomisé négatif:
      – Alcohol Clin Exp Res 1997;21:1367-1373.
    5. AMIBIASE INTESTINALE (principale)
    6. TAENIASE (secondaire)
    7. GIARDIASE (secondaire)
    8. TRICHOMONASE (secondaire)
      En traitement local.
      En cas de résistance aux nitro-imidazolés, un cas décrit d’administration par voie vaginale :
      – Lancet 1995;346:1110.
    9. CRYPTOSPORIDIOSE (à confirmer)
      Dans ses formes intestinales, au cours du SIDA :
      – Gastroenterol Clin Biol 1992;12:1010-1011.
      Cinq cas traités, au cours du SIDA :
      – Arch Intern Med 1992;152:2497-2499.
      Autres références :
      – Am J Med 1996;100:3870-372.
      – N Engl J Med 1996;334:1178-1194.
    10. LEISHMANIOSE VISCERALE (à confirmer)
      A la dose de 16 mg/kg/j pendant 21 jours, serait plus efficace et moins toxique que les dérivés stibiés:
      – BMJ 1998;316:1200-1205.
      Essai randomisé: la paromomycine aurait une efficacité supérieure à celle du stilbogluconate de sodium:
      – BMJ 1998;316:1200-1205.
      L’association avec le stibogluconate de sodium est particulièrement efficace :
      – Trans R Soc Trop Med Hyg 2000;94:429-431.

    1. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    2. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    3. NEPHROPATHIE TUBULAIRE AIGUE (CERTAIN )
    4. MALABSORPTION (CERTAIN RARE)
    5. POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    6. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    7. BLOC NEUROMUSCULAIRE (CERTAIN )
    8. SYNDROME MYASTHENIQUE (CERTAIN )
    9. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit, après cinq jours de traitement chez un SIDA; même réponse lors d’une tentative de réintroduction :
      – Ann Pharmacother 1995;29:22-24.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE GRAVE
    2. NOUVEAU-NE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – VAGINALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale (exprimées en paromomycine base):
    * dans le traitement des infections bactériennes:
    – chez l’adulte:
    Deux grammes par jour.
    – chez l’enfant:
    Cinquante milligrammes par kilo et par jour.

    * dans le traitement de l’amibiase
    intestinale:
    – chez l’adulte:
    Un gramme par jour pendant 5 jours ou quatre gramme par jour en prise unique.
    – chez l’enfant:
    Cinquante milligrammes par kilo et par jour.

    * dans le traitement du taeniasis:
    – chez l’adulte:
    Quatre grammes en prise
    unique.
    – chez l’enfant:
    Un gramme et demi jusqu’à 15 kilos, deux grammes de 15 à 30 kgs, trois grammes de 30 à 50 kgs, en prise unique.

    * dans le traitement de la lambliase:
    – chez l’adulte et l’enfant:
    Un gramme par jour pendant 10 jours; deux cures
    à 15 jours d’intervalle.

    Dose usuelle par voie vaginale:
    Un à deux ovules par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    absorption très faible par le tube digestif.
    Non utilisable par voie parentérale.

    Elimination
    Voie fécale.

    Bibliographie

    – N Engl J Med 1996;334:1178-1194.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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