TROLEANDOMYCINE

TROLEANDOMYCINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/7/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    ester triacétylique de l’oléandomycine

    Ensemble des dénominations

    BAN : TRIACETYLOLEANDOMYCIN

    CAS : 2751-09-9

    DCF : TROLEANDOMYCINE

    DCIR : TROLEANDOMYCINE

    USAN : TROLEANDOMYCIN

    autre dénomination : OLEANDOMYCINE TRIACETATE

    autre dénomination : TRIACETYLOLEANDOMYCINE

    bordereau : 1261

    code expérimentation : NSC-108166

    rINN : TROLEANDOMYCIN

    sel ou dérivé : OLEANDOMYCINE PHOSPHATE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
      Ester acétique de l’oleandomycine.
      Antibiotique de la classe des macrolides;
      Spectre antibactérien, par analogie avec l’érythromycine:
      * Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure à 0,12 mg/l) :
      Streptocoques, staphylocoques sensibles à la méticilline, Rhodococcus equi, Branhamella catarrhalis, Bordetella pertussis, Helicobacter pylori, Campylobacter jejuni, Corynebacterium diphteriae, Moraxella, Mycoplasma pneumoniae, Coxiella, Chlamydia, Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires, Propionibacterium acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus,Legionella.
      * Espèces modérement sensibles :
      Haemophilus influenzae et parainfluenzae, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum.
      * Espèces inconstamment sensibles :
      Streptococcus pneumoniae, entérocoques, Campylobacter coli , Peptostreptococcus, Clostridium perfringens.
      * Espèces résistantes (CMI supérieure à 4 mg/l) :
      Staphylocoques résistants à la méticilline , entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, Mycoplasma hominis, Nocardia, Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      En France, 30 à 40% des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibition de la synthèse protéique par fixation sur la fraction 50 S du ribosome bactérien.
      Action bactériostatique.
      Résistance extra-chromosomique transférable par plasmide R chez les streptocoques D et les staphylocoques.
      Un caractère de résistance ‘constitutif’ a été trouvé chez les staphylocoques ; il concerne tous les macrolides et les antibiotiques apparentés: lincosanides et synergistines.
      Résistance croisée totale avec la spiramycine, partielle avec l’érythromycine, les lincosanides et les synergistines.

    1. ANTIBIOTIQUE
    2. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN

    1. INFECTION ORL (principale)
    2. ANGINE (principale)
    3. SINUSITE (principale)
    4. OTITE (principale)
    5. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
    6. PNEUMONIE A PNEUMOCOQUES (principale)
    7. PNEUMONIE ATYPIQUE (principale)
      A MYCOPLASMES
    8. INFECTION DENTAIRE (principale)
    9. INFECTION CUTANEOMUQUEUSE (principale)
      FURONCLES, ANTHRAX, IMPETIGO, PYODERMITE, LYMPHANGITE, SURINFECTION DE PLAIE.
    10. IMPETIGO (principale)
    11. FURONCLE (principale)
    12. ERYSIPELE (principale)
    13. COQUELUCHE (principale)
      Eradication des germes du nasopharynx.
      Prévention de l’infection chez les sujets exposés.
    14. GONOCOCCIE (principale)
    15. URETRITE (principale)
      A gonocoques.
    16. INFECTION GENITALE (principale)
    17. ASTHME (secondaire)
      Dans les formes sévères chez l’enfant, permet une réduction de 50% de la posologie de méthylprednisone dont la clairance est réduite d’ environ 60% :
      – Ann Allergy 1990;65,37-45.
      – J Allergy Clin Immunol 1994;91:873-882.

    1. FIEVRE (CERTAIN RARE)
      Par hypersensibilité, elle peut accompagner une hépatite.
    2. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (CERTAIN TRES RARE)
    3. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Par hypersensibilité.
    4. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    5. PRURIT (CERTAIN RARE)
      Peut accompagner une hépatite.
    6. ATTEINTE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    7. ANOREXIE (CERTAIN RARE)
    8. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    9. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    10. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    11. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    12. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
      Peuvent accompagner une hépatite.
    13. ATTEINTE HEMATOLOGIQUE (CERTAIN RARE)
    14. EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
      Peut accompagner une hépatite.
    15. LEUCOCYTOSE (CERTAIN RARE)
      Accompagne une hépatite.
    16. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      Manifestations de type variable, anomalies biologiques isolées, hépatite mixte, hépatite cholestatique, elles régresse à l’arrêt du traitement qu’elles imposent. Elles sont plus fréquentes en cas de traitement de plus de deux semaines.

    17. ICTERE (CERTAIN RARE)
    18. HEPATITE MIXTE (CERTAIN RARE)
      Elle débute après le dixième jour de traitement, lors d’une première administration, et se manifeste par des troubles digestifs, des douleurs abdominales et un icère qui peut s’accompagner de fièvre, d’éosinophilie et d’hyperleucocytose. Elle régresse à l’arrêt du traitement. Il n’a pas été rapporté de passage à la chronicité. L’hépatite récidive en un à deux jours en cas de reprise du traitement. L’hépatite associe une cytolyse et une cholestase qui est prépondérante. Mécanisme inconnu.
    19. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    20. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Elle régresse à l’arrêt du traitement.
    21. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      A type d’éruption cutanée.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME

    1. GROSSESSE
      RISQUE D’ICTERE CHOLESTATIQUE.
      GASTROENTEROL.CLIN.BIOL.1981,5:103-104
    2. NOUVEAU-NE

    1. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilité connue à la troleandomycine.
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    3. MALADIE HEPATIQUE PREEXISTANTE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Retiré du marché en France du fait de la toxicité hépatique.
    Anciennes doses usuelles par voie orale :
    – Adulte : un à deux grammes par jour.
    – Enfant : vingt-cinq à cinquante milligrammes par kilogramme de poids corporel et par jour en 2 à 3
    prises.
    Surveillance des fonctions hépatiques en cas de traitement supérieur à 10 jours ou de posologie élevée.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2.50
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Absorption digestive satisfaisante non influencée par la prise d’aliments.

    Répartition
    Liaison aux protéines sériques:50 à 60%.
    Bonne diffusion tissulaire et dans les séreuses à l’exception des méninges.
    Importante concentration biliaire (cycle entérohépatique 20 à 30 fois le taux sérique).
    Franchit la barrière placentaire.
    Pic du taux
    sérique à 2 h voisin de 2 à 3,5 microgrammes par ml après prise de 500 mg.
    Demi-vie comprise entre 2 et 3 heures.

    Demi-Vie
    Entre 2 et 3 heures.

    Elimination
    Voie biliaire:
    30 à 50 fois le taux sérique.
    Voie rénale:
    15 à 20% par filtration glomérulaire.
    L’alcalinisation des urines favorise l’activité.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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