GANCICLOVIR SODIQUE

GANCICLOVIR SODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    2-amino-1,9-[[2-hydroxy-1-(hydroxyméthyl)éthoxy]méthyl]-6 H-purin-6-one, sel de sodium

    Ensemble des dénominations

    BANM : GANCICLOVIR SODIUM

    CAS : 107910-75-8

    DCIMr : GANCICLOVIR SODIQUE

    USAN : GANCICLOVIR SODIUM

    autre dénomination : DHPG

    autre dénomination : DIHYDROXYPROPOXYMETHYLGUANINE

    code expérimentation : BIOLF-62

    code expérimentation : BN-B759V

    code expérimentation : BW-759

    code expérimentation : BW-759U

    code expérimentation : RS-25192

    code expérimentation : BWB-759

    dcim : ganciclovir sodique

    rINNM : GANCICLOVIR SODIUM

    sel ou dérivé : ACICLOVIR

    sel ou dérivé : FAMCICLOVIR

    sel ou dérivé : PENCICLOVIR

    sel ou dérivé : VALACICLOVIR

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : GANCICLOVIR

    Regime : liste I

    1. ANTIVIRAL (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Dérivé de la 2 desoxyguanosine, actif vis-à-vis des cytomégalovirus.
      Après avoir pénétré dans les cellules infectées par les virus, se transforme sous l’effet de kinases en ganciclovir triphosphate capable d’inhiber de façon compétitive l’ADN polymérase virale et dons de stopper ou de ralentir la replication du virus.

    1. ANTIVIRAL (principal)
    2. CYTOMEGALOVIRUS (principal)
    3. VIRUS EPSTEIN-BARR (principal)

    1. INFECTION A CYTOMEGALOVIRUS (principale)
      Chez les sujets immunodéprimés :
      – Lancet 1988;2:1137-1138.
      Chez les sujets ayant subi une transplantation rénale :
      – Lancet 1989;1:216-217.
      Essai randomisé positif (vs aciclovir) après transplantation rénale :
      – Ann Intern Med 1994;120:375-381.
      Prévention des pneumopathies à CMV après greffe de moëlle osseuse :
      – N Engl J Med 1991;324:1005-1011.
      – N Engl J Med 1991;325:1601-1607.
      Infections graves (rétinite, colite et autres atteintes digestives, pneumonies, encéphalites) surtout chez les sujets immunodéprimés. Pneumonie à CMV :
      – Ann Intern Med 1988;109:777-782 et 783-788.
      Prévention des infections à CMV après greffe de moëlle osseuse (essai randomisé positif) :
      – Ann Intern Med 1993;118:173-178 et 179-184.
      En prévention des réactivations chez les transplantés rénaux ayant des anticorps anti-CMV, essai randomisé positif :
      – Ann Intern Med 1995;123:18-26.
      En prévention, chez les patients atteints de SIDA, réduirait l’incidence des manifestations à cytomégalovirus (essai randomisé positif) :
      – N Engl J Med 1996;334:1491-1497.
      Controversé :
      – N Engl J Med 1996;335:1395-1397.
      Etude chez 56 enfants transplantés hépatiques: l’association de ganciclovir aux immunoglobulines pendant 4 semaines n’améliorerait pas le résultat obtenu avec les immunoglobulines seules:
      – Clin Infect Dis 1997;25:1173-1179.
      Essai randomisé chez l’enfant après transplantation hépatique: l’administration de ganciclovir par voie orale pendant 1 an, en supplément d’une perfusion de ganciclovir pendant 2 semaines ne réduirait pas la fréquence des affections liées au CMV ou au virus d’Epstein BArr, en comparaison avec la perfusion seule:
      – Clin Infect Dis 1997;25:1344-1349.
      La résistance au traitement par le ganciclovir des infections à CMV chez des malades séronégatifs pour le CMV, greffés avec des organes provenant de sujets infectés, dépend de l’importance de l’immunosuppression :
      – Lancet 2000;356:645-649.
    2. OESOPHAGITE A CYTOMEGALOVIRUS (principale)
      Au cours du SIDA :
      – Am J Med 1995;98:169-176.
    3. INFECTION A VIRUS EPSTEIN-BARR (principale)
      Après transplantation :
      – Am J Med 1989;86:241-244.
      Essai randomisé chez l’enfant après transplantation hépatique: l’administration de ganciclovir par voie orale pendant 1 an, en supplément d’une perfusion de ganciclovir pendant 2 semaines ne réduirait pas la fréquence des affections liées au CMV ou au virus d’Epstein BArr, en comparaison avec la perfusion seule:
      – Clin Infect Dis 1997;25:1344-1349.
    4. RETINITE A CYTOMEGALOVIRUS (principale)
      Au cours du SIDA.
      En injection intravitréenne (400 mcg deux fois par semaine).
      – Presse Med 1990;19:1313-1316.
      Actif par voie orale à la dose de 3 grammes par jour en 3 à 6 prises malgré sa faible absorption intestinale :
      – Lettre du Pharmacologue1995;10:91-94.
      Actif par voie orale en prévention des récidives de rétinite, la voie orale serait aussi efficace que la voie intraveineuse :
      – N Engl J Med 1995;333:615-620.
      Traitement possible des rétinites par voie intravitréenne en cas de neutropénie :
      – Ann Pharmacother 1996;30:717-723.
      Autre référence :
      – N Engl J Med 1997;337:105-114.
      Un implant oculaire délivrant le ganciclovir de façon prolongée serait plus efficace que la voie IV (essai randomisé positif) :
      – N Engl J Med 1997;337:83-90.
      Efficacité reconnue de la voie intraoculaire, sous forme d’injections ou d’implants dans le corps vitré, à réserver aux cas où la voie systémique ne peut être utilisée:
      – Ann Pharmacother 1998;32:248-255.
    5. GASTROENTERITE A CYTOMEGALOVIRUS (à confirmer)
      Au cours de la greffe de moelle osseuse, controversé car pas d’effet sur les symptômes :
      – Ann Intern Med 1990;112:505.
    6. POLYRADICULOPATHIE LOMBO-SACREE DU SIDA (à confirmer)
      – Lancet 1990;335:48-49.
    7. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (à confirmer)
      En traitement des réinfections après transplantation (étude pilote) :
      – Hepatology 1996;23:1-7.
      Un cas décrit de rémission prolongée d’une hépatite cholestatique fibrosante chez un patient greffé atteint d’une infection à virus B :
      – Am J Gastroenterol 1996;91:1027-1030.
      Efficacité du ganciclovir dans une étude pilote sur 15 malades :
      – J Hepatol 1999;31:210-214.
      Etude pilote chez 16 malades transplantés hépatiques suggérant une inhibition prolongée de la réplication virale (réponse complète chez 10) et une bonne tolérance :
      – J Hepatol 1999;31:584-592.

    1. NEUTROPENIE (CERTAIN FREQUENT)
      – Ann Int Med 1993;118:173-178 et 179-184.
    2. THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
    3. ANEMIE (CERTAIN RARE)
    4. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
    5. TROUBLE DU COMPORTEMENT (CERTAIN RARE)
    6. CONFUSION MENTALE (A CONFIRMER )
      Un cas débutant après 3 jours de traitement :
      – Pharmacotherapy 2000;20:479-483.
    7. PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN )
      Un cas décrit, après 2 jours de traitement, chez un patient atteint du SIDA, réversible à l’arrêt, tentative de réintroduction positive :
      – N Engl J Med 1996;335:1397.
    8. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN RARE)
      Un cas :
      – Pharmacotherapy 1992;12:413-415.
    9. CAUCHEMAR (CERTAIN TRES RARE)
    10. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    11. TOXICITE NEUROLOGIQUE (CERTAIN )
      -, Ann Pharmacother 1998;32:111-113.
    12. RASH (CERTAIN RARE)
    13. FIEVRE (CERTAIN RARE)
    14. ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
    15. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    16. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    17. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    18. ARYTHMIE (CERTAIN TRES RARE)
    19. HALLUCINATION VISUELLE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un insuffisant rénal :
      – DICP Ann Pharmacother 1992;26:193-195.
    20. INSUFFISANCE HEPATIQUE (CERTAIN RARE)
    21. HEPATITE (A CONFIRMER )
      Quatre cas chez des SIDA après 3 à 8 jours de traitement. Le rôle des thérapeutiques associées reste à préciser :
      – Clin Pharm 1992;11:432-434.

    1. TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. MUTAGENE
      Mutagène chez l’animal.

    1. NON

    1. ENFANT
    2. SUJET AGE
    3. INSUFFISANCE MEDULLAIRE
    4. RADIOTHERAPIE ANTERIEURE
    5. TROUBLES DU COMPORTEMENT(ANTECEDENTS)
    6. INSUFFISANCE RENALE
      REDUIRE LA POSOLOGIE EN FONCTION DE LA CLAIRANCE DE LA CREATININE

    1. GROSSESSE
      Tératogène et mutagène chez l’animal.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Voie : ORALE
    Indication : RETINITE A CYTOMEGALOVIRUS
    Posologie : trois grammes par jour en trois à six prises
    Dose usuelle par voie intraveineuse lente chez l’adulte et l’enfant:
    – traitement d’attaque:
    Dix milligrammes par kilo et par jour en 2 perfusions d’une heure chacune à 12 heures d’intervalle.
    Ne pas utiliser à des concentrations finales supérieures à
    dix milligrammes par millilire , ni de solvant renfermant des para-hydroxybenzoates.
    Réduire la posologie en cas d’insuffisance rénale.

    – traitement d’entretien:
    Cinq milligrammes par kilo et par jour en une seule perfusion par jour .

    Dans la rétinite
    à cytomégalovirus au cours du SIDA, il est possible d’utiliser la ganciclovir en injections intravitréennes à la dose de quatre cents microgrammes 2 fois par semaine:
    – Presse Med 1990;19:1313-1316.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    3
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    hémodialyse

    Absorption
    Administré en perfusion veineuse.

    Répartition
    Non lié aux protéines plasmatiques .
    franchit partiellement la barrière hématoencéphalique.

    Demi-Vie
    3 h.
    Fortement allongée en cas d’insuffisance rénale.

    Elimination
    Voie rénale.
    Eliminé principalement par les urines sous forme inchangée.
    Hémodialyse:
    Une séance d’hémodialyse réduit d’environ 50% les concentrations plasmatiques.

    Bibliographie

    – DICP 1989;23:5-12. (utilisation dans les infections à cytomégalovirus)
    – Drugs 1990;39:597-638.
    – Drug Saf 1994;10:281-291. (EFFETS SECONDAIRES)*
    – Drugs 1994;48:455-484.
    – N Engl J Med 1996;335:721-728. (Revue générale; 85 références)
    – N Engl J Med
    1997;337:105-114.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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