TRETINOINE

TRETINOINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    3,7-dimethyl-9-(2,6,6-trimethylcyclohex-1-enyl) nona-2,4,6,8-all-trans-tétraènoïque acide

    Ensemble des dénominations

    BAN : TRETINOIN

    CAS : 302-79-4

    DCF : TRETINOINE

    DCIR : TRETINOINE

    USAN : TRETINOIN

    autre dénomination : ACIDE RETINOIQUE

    autre dénomination : ACIDE TOUT TRANS RETINOIQUE

    autre dénomination : RETINENE

    autre dénomination : RETINOIQUE ACIDE

    autre dénomination : VITAMINE A ACIDE

    bordereau : 1955

    code expérimentation : NSC-122758

    dci : trétinoïne

    rINN : TRETINOIN

    sel ou dérivé : ACITRETINE

    sel ou dérivé : ETRETINATE

    sel ou dérivé : ISOTRETINOINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ACTIVITE VITAMINIQUE A (principale certaine)
    2. ANTI-ACNEIQUE (principale certaine)
    3. KERATOLYTIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Par lyse du bouchon corné, permet la désobstruction de l’orifice folliculaire, facilitant l’élimination de la rétention sébacée.

    1. ANTI-ACNEIQUE (principal)
    2. KERATOLYTIQUE (principal)

    1. ACNE (principale)
    2. HYPERPIGMENTATION CUTANEE (secondaire)
      Hyperpigmentation faciale post-inflammatoire chez des sujets de race noire :
      – N Engl J Med 1993;328:1438-1443.
    3. SARCOME DE KAPOSI (à confirmer)
      Au cours du SIDA, rémissions partielles obtenues par traitement oral aussi bien que local.
      – Am J Hosp Pharm 1994; 51, 2417-2419.
    4. LICHEN PLAN HYPERKERATOSIQUE (à confirmer)
      Lésion buccale. Application d’une solution à 0.1%.
    5. LENTIGO SENILE (à confirmer)
      ‘Liver spots’. Applications locales. Essai randomisé positif:
      -N Engl J Med 1992;326:368-374
    6. LEUCEMIE AIGUE PROMYELOCYTAIRE (principale)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE ORALE

      En association à la chimiothérapie conventionnelle :
      – Ann Intern Med 1992;117:338:340 et 292-296.
      – Ann Pharmacother 1993;27:211-214.
      – Ann Intern Med 1994;120:278-286
      Induirait une rémission en permettant la maturation des polynucléaires :
      – Drug Ther Perpectives 1996;8:1-5.
      Autre référence :
      – Med Hyg 1996;54:1472-1479.

    7. IMPUISSANCE (à confirmer)
      Emploi par voie locale (pommade, patch) :
      – Ann Pharmacother 1993;27:1203-1205.
    8. HEPATOCARCINOME (information négative)
      Etude pilote chez 29 malades; pas d’effet décelé:
      – Invest N Drug 1998;16:171-173.
    9. OSTEOSARCOME (à confirmer)
      Un cas de rémission complète après traitement par l’association tretinoïne/interferon alfa chez un enfant atteint d’une forme métastasée:
      – Cancer 2000;89:2661-2666

    1. ERYTHEME (CERTAIN )
    2. IRRITATION CUTANEE (CERTAIN )
    3. DESQUAMATION CUTANEE (CERTAIN )
    4. ULCERATION SCROTALE (A CONFIRMER )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE ORALE

      Un cas chez un patient traité pour une leucémie aiguë promyélocytaire depuis 13 jours :
      – J Am Acad Dermatol 2000;43:316-317.

    5. PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
    6. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Syndrome de l’acide rétinoïque, potentiellement mortel :
      – Ann Intern Med 1992,117:338:340 et 292-296.
    7. SYNDROME DE L’ACIDE RETINOIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas (dyspnée, épanchement pleural, toux, fièvre, hyperleucocytose), chez des patients traités pour une leucémie aiguë promyélocytaire :
      – Lancet 1994;343:361-362.
      Autre référence:
      -Drug Safety 1998;18:273-279 (Revue générale)
    8. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN )
      Serait plus fréquente chez l’enfant :
      – Lancet 1993;342:1394-1395.
    9. ECTROPION (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas, lentement réversibles, après utilisation prolongée (12 et 26 mois) sous forme de crème appliquée sur la face :
      – J Am Acad Dermatol 1992;27:621-622.
    10. LEUCOCYTOSE (A CONFIRMER )
      – Lancet 1993;342:1394-1395.
      Un cas chez un enfant traité pour une leucémie aiguë promyélocytaire (l’administration de cytarabine a réduit la leucocytose) :
      – Lancet 1994;343:361.
    11. THROMBOSE VASCULAIRE (A CONFIRMER )
      Thromboses multiples :
      – Lancet 1993;342:114-115.
    12. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas après trois semaines de traitement pour une leucémie promyélocytaire aiguë :
      – N Engl J Med 1994;330:141.
    13. SYNDROME DE SWEET (A CONFIRMER )
      – J Am Acad Dermatol 1994;30:293-297.
    14. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas après 28 jours de traitement d’une leucémie promyélocytaire :
      – Clin Lab Haematol 1994;16:191-195.
    15. CALCEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Eur J Haematol 1994;53:126-127.
      Un cas, après un mois de traitement, normalisation après réduction de moitié de la posologie :
      – Eur J Haematol 1995;55:275-276.
    16. MYOSITE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit de myosite aigue :
      – Lancet 1994;344:1096.
    17. ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit, associant céphalées et troubles de la mémoire, avec références :
      – Ann Intern Med 1996;124:227-228.
    18. DEPRESSION (A CONFIRMER )
      Un cas décrit, avec références :
      – Ann Intern Med 1996;124:227-228.
    19. ATAXIE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit après utilisation de fortes doses par voie cutanée :
      – Ann Intern Med 1996;124:227-228.
    20. DYSARTHRIE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit après utilisation de fortes doses par voie cutanée :
      – Ann Intern Med 1996;124:227-228.
    21. THROMBOCYTOSE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit (un autre cas aurait déjà été rapporté) :
      – Br J Dermatol 1997;97:685.
    22. ANEMIE HEMOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas à l’origine d’une insuffisance rénale aiguë fatale au cours du traitement d’une leucémie :
      – Aust N Z J Med 1997;27:450-451.
    23. VASCULARITE NECROSANTE (A CONFIRMER )
      2 cas après 19 et 15 jours de traitement pour une leucémie aiguë promyélocytaire:
      – Leukemia Research 1998;22:655-657.

    1. TERATOGENE CHEZ L’HOMME
      Pas d’effet en cas d’usage local durant le premier trimestre (enquête sur 215 femmes traitées et 430 non traitées ayant donné naissance à des enfants vivants ou morts-nés) :
      – Lancet 1993;341:1181-1182.
      De multiples malformations à la suite d’une utilisation locale à la concentration de 0.05% ont été décrites en Australie :
      – Lancet 1993;341:1352-1353.
      Surtout les fortes doses avant la septième semaine de gestation et même à des doses faibles, au delà de 10 000 UI par jour, chez la mère, le risque de malformations de la crête neurale serait triplé, le risque de malformations neurologiques est estimé à 1 sur 57 :
      – N Engl J Med 1995;333:1369-1373.
      – N Engl J Med 1995;333:1414-1415.
      Pas de conséquence sur le foetus en utilisation locale lors du premier trimestre :
      – Lancet 1997;350:1143-1144.
      Doute sur la tératogénicité par voie locale au cours du premier trimestre:
      – Prescrire 1998;18:361-362.

    1. GROSSESSE
      – Commission Nationale de Pharmacovigilance 20 Juillet 1992.
    2. ABSENCE DE CONTRACEPTION FEMININE
      Tératogène chez l’homme: Cf ‘effet sur la descendance’.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    – 2 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    *Application cutanée :
    Une à deux applications par jour d’une crème à cinq pour mille.
    Eviter le contact avec les muqueuses.

    *Voie orale :
    Leucémie aiguë promyélocytaire : quarante-cinq mg/mètre carré de surface corporelle et par jour (à répartir en 2
    prises).

    Pharmaco-Cinétique

    Absorption
    Usage local.

    Bibliographie

    – Pathol Biol 1989;37:865-867.
    – Inpharma 1990;759:22-23.
    – Presse Med 1997;26:1399-1405. (revue générale, hémopathies malignes)
    – Dossier du CNHIM 2001;22:334

    Spécialités

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    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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