NEFOPAM CHLORHYDRATE
NEFOPAM CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/3/1998
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de 3,4,5,6-tétrahydro-5-méthyl-1-phényl-1H-2,5-benzoxazocineEnsemble des dénominations
BANM : NEFOPAM HYDROCHLORIDE
CAS : 23327-57-3
DCIMr : CHLORHYDRATE DE NEFOPAM
USAN : NEFOPAM HYDROCHLORIDE
autre dénomination : BENZOXAZOCINE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE NEFOPAM
autre dénomination : FENAZOXINE
bordereau : 2602
code expérimentation : R-738
dcim : chlorhydrate de néfopam
rINNM : NEFOPAM HYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : NEFOPAM
- ANALGESIQUE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Reste à déterminer: ne possède qu’une faible activité sur la synthèse des prostaglandines et ne semble pas se lier aux récepteurs des opiacés.
Possède une activité inhibitrice sur la captation de la noradrénaline, la sérotonine ou de la dopamine pouvant expliquer une certaine activité antidépressive .
Le rapport entre cette activité et l’activité analgésique reste à établir.
A doses équipotentes, le nefopam est 10 fois plus actif que l’aspirine, 2,5 fois plus actif que la pethidine, 3 fois moins actif que la morphine.
- ANTALGIQUE (principal)
- DOULEUR (principale)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERSUDATION (CERTAIN TRES RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etudes chez le rat, la souris, le lapin.
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
– N Z Med J 1995;108:382-384. - CONVULSIONS(ANTECEDENTS)
– N Z Med J 1995;108:382-384.
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
– 3 – INTRAVEINEUSE
– 4 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte : cent à deux cents milligrammes par jour en 3 à 4 prises. Dose maximale : trois cents milligrammes par jour.
Doses usuelles par voie parentérale chez l’adulte :
– Voie intramusculaire : vingt milligrammes
toutes les 3 à 6 heures.
– Voie intraveineuse : dix à vingt milligrammes toutes les 4 à 6 heures en injection lente. Ne pas dépasser cinq milligrammes par min chez un sujet allongé.
– Perfusion intraveineuse chez l’adulte : dix à trente milligrammes en
2 à 6 heures.
Dose maximale par voie parentérale : cent vingt milligrammes par 24 h.
Ne pas utiliser en cas d’antécédents de convulsions.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
4
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
URINE
– 3 –
ELIMINATION
FECESAbsorption
Taux plasmatique proche de 100 ng/ml 1 à 2 heures après une prise orale de 90 mg.
Taux proche de 40 ng/ml 1,5 heure après injection IM de 20 mg.
Répartition
Liaison aux protéines voisine de 75% après administration IM.
L’analgésie est maximale en 1 h et dure de 3 à 4 heures pour une dose de 10 mg et 5 à 6 heures pour une dose de 30 mg.
Après administration de 10 à 15 mg IV l’effet est maximum en 15 mns.
Demi-Vie
4 heures.
Métabolisme
Métabolisé en desméthylnefopam et en nefopam-N- oxyde.
Elimination
Rein.
90% de la dose administrée sont éliminés par les urines en 5 jours, principalement sous forme métabolisée.
Fécès.
Faible élimination.
Bibliographie
– Biochem Pharmacol 1981;30,20:2847-2850.
– Drugs 1980;19,4:249.
Références générales:
– Inpharma 1980;240:19.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :