DIDANOSINE

DIDANOSINE

Introduction dans BIAM : 26/6/1992
Dernière mise à jour : 3/1/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    9-(2,3-didésoxy-bêta-para-ribofuranosyl)-1,9-dihydro-6H-purin-6-one

    Ensemble des dénominations

    BAN : DIDANOSINE

    CAS : 69655-05-6

    DCF : DIDANOSINE

    DCIR : DIDANOSINE

    USAN : DIDANOSINE

    autre dénomination : DDI

    autre dénomination : DDINO

    autre dénomination : DIDEOXYINOSINE

    bordereau : 2909

    code expérimentation : BMY-40900

    code expérimentation : NSC-612049

    dci : didanosine

    rINN : DIDANOSINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 14/01/1993

    1. ANTIVIRAL (principale certaine)
    2. ANTIRETROVIRAL (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)
    4. INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Agit après transformation dans la cellule en didéoxyadénosine triphosphate (ddATP).
      Lors de la réplication des acides nucléiques viraux, le ddATP va bloquer, en s’incorporant, l’élongation de la chaîne et inhiber ainsi la réplication virale.
      Le ddATP inhibe également la transcriptase inverse du VIH.

    1. ANTIVIRAL (principal)
      Anti VIH.

    1. INFECTION A VIH (principale)
      – Lancet 1990;336:526-529.
      – N Engl J Med 1990;322:1333-1340 et 1340-1344.
      Infection à VIH, en cas d’intolérance ou après échec de la zidovudine :
      – Am J Med 1991;91:471-478.
      – N Engl J Med 1994;330:657-662.
      Essai randomisé positif après échec à la zidovudine :
      – Ann Intern Med 1994;120:368.
      Ralentirait l’évolution après échec de la zidovudine (essai contrôlé positif) :
      – N Engl J Med 1992;327:581-587.
      Essai préconisant l’emploi de faibles doses (<750mg/j) pour une efficacité identique et moins d'effets indésirables chez des sujets intolérants à la zidovudine :
      – Lancet 1992;340:1346-1347.
      L’association avec la zidovudine améliorerait les résultats chez les sujets ayant moins de 350 lymphocytes CD4 par millimètre cube :
      – Med Hyg 1995;53:2030.
      Après un traitement par la zidovudine, le remplacement par la didanosine ralentirait l’évolution de la maladie et réduirait les résistances à la zidovudine (essai randomisé positif) :
      – Ann Intern Med 1995;123:561-571.
      Efficacité démontrée de son association avec la zidovudine ou la zalcitabine, avec ralentissement de la progression de la maladie et prolongation de la survie, dans une étude multicentrique randomisée de plus de 1000 sujets :
      – Lancet 1996;348:283-291.
      Chez l’enfant, la didanosine serait plus efficace que la zidovudine (essai randomisé) :
      – N Engl J Med 1997;336:1704-1712.
      Dans un essai randomisé de la trithérapie zidovudine+didanosine+névirapine, réduction plus importante de la charge virale et du risque de résistance :
      – JAMA 1998;279:930-937.
      Chez l’enfant, la monothérapie est à éviter, l’association didanosine et zidovudine étant plus efficace :
      – J Pediatr 1998;133:500-508.
      Méta-analyse des essais randomisés :
      – Lancet 1999;353:2014-2025.
      Revue de cette indication (177 références) :
      – Drugs 1999:58:1099-1135.
    2. SIDA (principale)
      Employée seule, est plus efficace que l’AZT (essai randomisé) :
      – N Engl J Med 1996;335:1081-1090.
    3. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (à confirmer)
      Pas d’effet décelable (étude pilote) :
      – Hepatology 1992;16:861-864.

    1. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
      TRAITEMENT PROLONGE

      – Lancet 1990;336:526-529.
      – Am J Med 1991;91:471-478.
      Régression parfois très longue à l’arrêt du traitement.
      9 patients sur 25 :
      – DICP Ann Pharmacother 1992;26:1347-1351.
      Fréquence estimée à 16% :
      – Clin Infect Dis 1993;16:Suppl1:63-68.

    2. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES

      Fatale chez 0,3% des sujets. 28 cas rapportés sur 7806 suivis :
      – Clin Infect Dis 1993;16:Suppl1:63-68.
      Neuf cas rapportés à la pharmacovigilance australienne depuis 1972 :
      – Aust Adv Drug React Bull 1995;14:15.
      Autres références :
      – Lancet 1990;336:526-529.
      – Am J Med 1991;91:471-478.
      – Am J Gastroenterol 1992;87:708-713.
      Un cas associé à une acidose lactique après 8 mois de traitement. Un seul autre cas de cette association avait déja été décrit :
      – J Antimicrob Chemother 1999;44:137-138.

    3. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
    4. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Fréquence estimée à 16% :
      – Clin Infect Dis 1993;16:Suppl1:63-68.
    5. NAUSEE (CERTAIN RARE)
      Fréquence estimée à 7% :
      – Clin Infect Dis 1993;16:Suppl1:63-68.
    6. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
      Fréquence estimée à 7% :
      – Clin Infect Dis 1993;16:Suppl1:63-68.
    7. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
      – Lancet 1990;336:526-529.
    8. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
      – Lancet 1990;336:526-529.
    9. INSOMNIE (CERTAIN RARE)
    10. ANXIETE (CERTAIN RARE)
      – Lancet 1990;336:526-529.
    11. RASH (CERTAIN TRES RARE)
    12. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
    13. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      – Ann Intern Med 1991;115:283-284.
    14. URICEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    15. TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN )
      – Am J Gastroenterol 2000;95:2141-2143.
    16. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES

      Autre référence :
      – Lancet 1990;336:526-529.
      Six cas rapportés chez des enfants :
      – J Pediatr Gastroenterol Nutr 1995;20:287-290.

    17. HEPATITE (CERTAIN )
      Un cas à 3 reprises à plusieurs années d’écart chez le même patient :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:2141-2143.
    18. HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN RARE)
      Un cas rapporté :
      – Ann Intern Med 1991;115:283-284.
      Deux cas ayant entrainé le décès rapportés :
      – J Int Med 1994;235:367-371.
      Deux cas rapportés chez des enfants :
      – J Pediatr Gastroenterol Nutr 1995;20:287-290.
    19. HEPATITE PSEUDOALCOOLIQUE (A CONFIRMER )
      Présence de corps de Mallory (4 cas décrits) :
      – Am J Clin Pathol 1997;108:280-283.
    20. MYOCARDIOPATHIE (A CONFIRMER )
      – Ann Intern Med 1992;116:311-313.
    21. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Lancet 1992;340:857-858.
    22. SECHERESSE DE LA BOUCHE (A CONFIRMER )
      – Lancet 1992;340:790 et 1542.
    23. SYNDROME DE FANCONI (A CONFIRMER )
      Un cas après 19 mois de traitement :
      – AIDS 1993;7:131-132.
    24. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Am J Med 1993;95:247.
      Autre publication :
      – Am J Med 1995;98:103.
    25. VASCULARITE CUTANEE (A CONFIRMER )
      Vascularite cutanée leucocytoclasique, un cas décrit chez un sujet VIH+:
      – Lancet 1994;344:680.
    26. ALUMINEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Liée à l’excipient.
      Un cas chez un sidéen hémodialysé :
      – Presse Med 1994;23:1776.
    27. ACCES MANIAQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, après trois mois de traitement :
      – Am J Psychiatry 1994;151:1839-1840.
    28. DIABETE (A CONFIRMER )
      Un cas, après 18 mois de traitement :
      – AIDS 1995;9:215-216.
    29. SURDITE (A CONFIRMER )
      Un cas après 4 ans de traitement en association avec de la clarithromycine:
      – Aur J Clin Microb Infect Dis 1998;17:214-215.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Réduire les doses de 50% lorsque la clairance de la créatinine est <30ml/mn, de 75% si elle est <25 ml/mn:
      – Am J Health Syst Pharm 1998;55:2528-2533.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles: deux prises à 12 heures d’intervalle, par voie orale, en dehors des repas

    -Adulte :
    – poids corporel > 60 kg : quatre cents milligrammes par jour.
    – poids corporel < 60 kg : deux cent cinquante milligrammes par jour -Enfant :
    Deux
    cent quarante milligrammes par mètre carré de surface corporelle et par jour.
    Absence d’information pour les enfants de moins de 6 mois (Juin 1992).

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    à 5
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    1
    à 2
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    20
    %
    voie rénale

    Absorption
    Résorbée par le tractus gastro-intestinal.
    L’acidité gastrique dégrade rapidement la didanosine, ce qui nécessite de neutraliser le pH gastrique.
    La biodisponibilité est réduite de 50% par la prise d’aliments.

    Répartition
    Rapport LCR/Plasma : 0.3.
    Très peu liée aux protéines plasmatiques (<5%). Demi-Vie
    Après administration orale la demi-vie d’élimination se situe entre 1 et 2 heures.
    Le ddATP a une demie-vie intracellulaire de 12 à 24 heures.

    Métabolisme
    50% de la dose sont métabolisés par le foie.

    Elimination
    * Voie rénale : 20% de la dose sont éliminés dans les urines par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire.

    Bibliographie

    – N Engl J Med 1991;324:137-144. (création)
    – N Engl J Med 1990;322:1330-1340. (création)
    – Clin Pharmacol Ther 1990;47:647-654. (création)
    – Clin Pharmacol Ther 1991;49:523-535. (création)
    – Lancet 1990;336:526-529. (création)
    – N Engl J Med
    1992;327,9:581-587. (Indications) étude comparative avec zidovudine
    – Drugs 1992;44:94-116.
    – Drugs 1993;45:488-508.
    – Drug Saf 1994;10:281-291. (effets secondaires)
    – Clin Infect Dis 1994;19:1076-1083. (effets secondaires)
    – Drugs 1996;52:928-962.

    Clin Ther 1998;20:2-25.
    – Drugs 1999:58:1099-1135.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • VIDEX (ANGLETERRE)

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