
ENOXACINE
Introduction dans BIAM : 13/4/1993
Dernière mise à jour : 9/12/1999
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Effets sur la descendance
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Ensemble des dénominations
BAN : ENOXACIN
CAS : 74011-58-8
DCIR : ENOXACINE
USAN : ENOXACIN
bordereau : 2949
code expérimentation : AT-2266
code expérimentation : CI-919
code expérimentation : PD-107779
rINN : ENOXACIN
Classes Chimiques
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Antibiotique antibactérien de synthèse de la famille des fluoroquinolones:
Le spectre antibactérien approuvé par la commission d'AMM est le suivant:
* Espèces habituellement sensibles:
Escherichia coli, klebsiella, enterobacter, serratia, Proteus mirabilis, proteus indole +, citrobacter, salmonella, shigella, haemophilus, Neisseria gonorrheae, vibrio, campylobacter, branhamella.
*Espèces inconstamment sensibles:
Staphylocoques, Pseudomonas aeruginosa, acinetobacter, Clostridium perfringens.
*Espèces habituellement résistantes:
Streptocoques, pneumocoques, germes anaérobies Gram-, chlamydiae, mycoplasmes, spirochètes, Mycobacterium tuberculosis, Pseudomonas cepacia, Xanthophilia maltophilia, Staphylococcus aureus résistants à la meticilline.
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Activité bactéricide, probablement par inhibition de la réplication de l'ADN bactérien, par interaction avec la sous-unité A de l'ADN-gyrase bactérienne.
- INFECTION URINAIRE (principale)
Infection urinaire basse.
- GONOCOCCIE (principale)
En dose unique :
- Drugs 1995;49,Suppl2:115-122.
- PROSTATITE (principale)
- INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
- TENDINITE (CERTAIN RARE)
En particulier du tendon d'Achille. L'arrêt du traitement est impératif.
Référence :
- Reaction 1996;615:2.
- RUPTURE DE TENDON (CERTAIN RARE)
En particulier du tendon d'Achille :
- Reaction 1996;615:2.
- PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN RARE)
- RASH (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
Un cas rapporté :
- J Hepatol 1992;15:270.
Autre publication :
- J Hepatol 1993;18:139-140.
- RISQUE SUICIDAIRE (A CONFIRMER )
N'augmenterait pas le risque suicidaire:
- Br J Clin Pharmacol 1998;45:77-81.
- INFORMATION MANQUANTE DANS L'ESPECE HUMAINE
- NON
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Efficacité réduite sur les infections urinaires.
- GROSSESSE
Information manquante.
- ALLAITEMENT
Information manquante.
- ENFANT
En raison d'effets au niveau des cartilages articulaires.
- DEFICIT EN G6PD
- EPILEPSIE
- EXPOSITION AU SOLEIL
- HYPERSENSIBILITE
Aux quinolones.
Voies d'administration
- 1 - ORALE
Posologie et mode d'administration
Doses usuelles par voie orale : quatre cents à huit cents milligrammes par jour (400 à 800 mg/j) en deux prises pendant 3 à 10 jours.
Dans le traitement de l'uréthrite gonococcique aiguë de l'homme : deux cents à quatre cents milligrammes (200 à 400 mg)
selon le poids en dose unique.
En cas de douleur, d'inflammation ou de tendinite, interrompre le traitement :
- Reaction 1996;615:2.
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
REPARTITION
30
à 40
%
lien protéines plasmatiques
- 2 -
DEMI VIE
4
à 7
heure(s)
- 3 -
ELIMINATION
60
%
voie rénale
Absorption
Bien résorbée par le tractus gastro-intestinal.
Pic plasmatique voisin de 3 mg/l, une à deux heures après une prise orale de 400 mg.
Biodisponibilité très fortement réduite par la prise d'anti-acides, peu modifiée par la prise d'aliments.
Répartition
La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 30 à 40%.
Bonne diffusion tissulaire.
Demi-Vie
La demi-vie d'élimination est longue : 4 à 7 heures.
Modérément allongée en cas d'insuffisance rénale (7 à 10 heures), non corrélée avec la gravité de l'insuffisance rénale.
Métabolisme
La métabolisation hépatique de l'énoxacine est peu importante (20%).
Elimination
(VOIE RENALE)
60% de la dose sont éliminés par les urines, 40 à 50% sous forme inchangée et 10 à 15% sous forme d'oxo-énoxacine.
(NON DIALYSABLE)
Bibliographie
- N Engl J Med 1991;324:384-394. (REVUE GENERALE) * sur les fluoroquinolones.
- Dossier scientifique produit Enoxor 200 mg 1993; Lab. Sinbio. (CREATION)
- Am J Med 1991;Suppl6A,Numéro spécial. *
- Drugs 1996;51:137-160.*
- Drugs 1996;52,Suppl2:numéro
spécial. (Bons et mauvais usages des quinolones)*
- Presse Med 1997;26:577-582.
- Drugs 1999;58(Suppl 2):1-419
Spécialités
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