CEFEPIME

CEFEPIME

Introduction dans BIAM : 29/11/1993
Dernière mise à jour : 5/3/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    7-[alpha-(2-aminothiazol-4-yl)-alpha-(Z)-méthoxyimino-acétamido]-3-[(1-méthyl-1-pyrrolidino)-méthyl]-3-cephem-4-carboxylate

    Ensemble des dénominations


    CAS : 88040-23-7
    DCIR : CEFEPIME

    USAN : CEFEPIME

    bordereau : 2961

    code expérimentation : BMY-28142

    dci : céfépime

    rINN : CEFEPIME

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : J.O. – 07/12/1994.

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:
      * Espèces habituellement sensibles :
      Escherichia Coli, Salmonella, Shigella, Proteus mirabilis, vulgaris, Morganella morganii, Providencia, Citrobacter diversus, Klebsiella oxytoca, Serratia,
      * Enterobacter, Citrobacter freundii:
      – On ne dispose actuellement pas d’études cliniques suffisantes pour apprécier l’activité du céfépime sur les infections déterminées par les souches appartenant à ces espèces (Enterobacter, C.Freundii), sensibles au Céfépime in vitro, et résistantes au Céfotaxime et/ou à la céftazidime (hyperproductrices de céphalosporinase).
      Streptocoques, Streptococcus pneumoniae pénicilline-sensibles,
      Hemophiluis Influenzae, Neisseria, Branhamella Catarrhalis, Peptostreptococcus, Clostridium Perfringens, Staphylocoques méticilline-sensibles.
      * Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      * Pseudomonas aeruginosa.

      *Espèces résistantes :
      Entérocoques, Listeria, Staphylocoques méticilline-résistants.
      P. cepacia, Xantophilia maltophilia, Clostridium difficile, bactéries anaérobies à Gram négatif.

      * Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      Klebsiella pneumoniae, Streptococcus pneumoniae de sensibilité diminuée ou résistant à la pénicilline, A. baumanii.
      Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.

    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Céphalosporine à très large spectre qui se caractériserait par une amélioration de la pénétration intrabactérienne et par une résistance élevée à l’hydrolyse par les bêta-lactamases.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
    2. INFECTION URINAIRE (principale)
    3. PYELONEPHRITE (principale)
    4. PNEUMONIE BACTERIENNE (principale)
    5. FIEVRE (principale)
      Chez les patients neutropéniques.

    1. RASH (CERTAIN FREQUENT)
    2. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
    3. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    4. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    5. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    6. PRURIT (CERTAIN RARE)
    7. FIEVRE (CERTAIN RARE)
    8. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
    9. PHLEBITE AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    10. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    11. PARESTHESIE (CERTAIN RARE)
    12. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    13. ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
    14. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN TRES RARE)
    15. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    16. DELIRE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un sujet âgé insuffisant rénal dialysé :
      – Neurology 2000;55:1756-1757.
    17. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
    18. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    19. ACOUPHENE (CERTAIN TRES RARE)
    20. DYSGUEUSIE (CERTAIN TRES RARE)
    21. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
      SUJET AGE

      Un cas décrit :
      – Therapie 1998;53:167-168.
      Un cas chez un patient dialysé :
      – Nephrol Dial Transplant 1999;14:2265-2266.

    22. ETAT DE MAL EPILEPTIQUE (A CONFIRMER )
      Deux cas réversibles à l’arrêt du traitement :
      – Neurology 2000;54:2153-2155.
    23. VAGINITE (CERTAIN TRES RARE)
    24. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    25. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
    26. PHOSPHOREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
    27. TROUBLE DE LA COAGULATION (CERTAIN TRES RARE)
      Allongement du TP et du TCA.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Réduire la posologie.
    2. ALLERGIE A LA PENICILLINE
      5 à 10 % d’allergies croisées.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Faible passage dans le lait maternel.
    3. ALLERGIE AUX CEPHALOSPORINES

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles chez l’adulte :
    Voie intramusculaire : deux grammes par jour en deux injections.
    Voie intraveineuse : deux à six grammes par jour en deux ou trois injections.
    Adapter la posologie en cas d’insuffisance rénale.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2
    heure(s)

    – 2 –
    REPARTITION
    à 20
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    – 4 –
    ELIMINATION
    80
    à 95
    %
    voie rénale

    – 5 –
    ELIMINATION
    hémodialyse

    Absorption
    Résorption rapide et complète après injection intramusculaire.
    Pharmacocinétique linéaire.
    Pic plasmatique 1 heure à 1,5 heures après injection.
    Il n’a pas eté observé de phénomène d’accumulation chez les sujets recevant des doses de 2 grammes IV toutes
    les 8 heures durant une période de 9 jours.

    Répartition
    Faible fixation aux protéines plasmatiques (< à 20 %).
    Diffuse dans le liquide interstitiel, le liquide péritonéal, la bile, l’appendice, la muqueuse et les sécrétions bronchiques.
    Faible passage dans le lait maternel.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimination du céfépime est d’environ 2 heures.
    Elle est allongée en cas d’insuffisance rénale.
    La demi-vie est dose-dépendante.

    Métabolisme
    Le céfépime est peu métabolisé. Il est transformé en N-méthylpyrrolidine N-oxyde.

    Elimination
    (VOIE RENALE)
    80 à 95 % de la dose sont éliminés dans les urines sous forme inchangée.
    (HEMODIALYSE)
    70 % de la quantité présente est éliminée par une séance de 3 heures d’hémodialyse.

    Bibliographie

    – Clin Pharmacokinet 1993;25:88-102.
    – Brochure produit AXEPIM 1993, Bristol-Myers Squibb (CREATION)
    – Pharmacotherapy 1994;14:657-668. (REVUE GENERALE)*
    – Med Letter (France) 1996;18:92-93.*

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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