RIFABUTINE

RIFABUTINE

Introduction dans BIAM : 11/1/1994
Dernière mise à jour : 30/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    4-déoxo-3,4-[2-spiro-(N-isobutyl-4-pipéridyl)-2,5-dihydro-1H-imidazo]-rifamycin S

    Ensemble des dénominations

    BAN : RIFABUTIN

    CAS : 72559-06-9

    DCF : RIFABUTINE

    DCIR : RIFABUTINE

    USAN : RIFABUTIN

    autre dénomination : ANSAMICIN

    autre dénomination : ANSAMYCIN

    bordereau : 2955

    code expérimentation : LM-427

    rINN : RIFABUTIN

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 02/02/94

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      La rifabutine est active sur les mycobactéries atypiques telles que :
      Mycobacterium avium-intracellulare, Mycobacterium fortuitum, Mycobacterium kansasii , Mycobacterium xenopi.
    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antibiotique à large spectre, dérivé de la rifamycine, actif en particulier sur les mycobactéries dont les atypiques rencontrées chez les sidéens.
      Agit sur des souches de Mycobacterium tuberculosis rifampicino-résistantes.
      Inhibe l’ARN-polymérase ADN-dépendante des bactéries sensibles.

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)

    1. INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES (principale)
      En particulier au cours du SIDA.
      Infections à Mycobacterium avium complex :
      – N Engl J Med 1993;329:828-833.
      En prévention chez les malades atteints de SIDA :
      – Drugs 1997;54:69-80.
    2. TUBERCULOSE (principale)
      En cas de multirésistance, en particulier à la rifampicine.
    3. CRYPTOSPORIDIOSE (à confirmer)
      En prévention, chez les sujets immunodéprimés:
      – JAMA 1998;279:384-386.

    1. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
    2. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
      En particulier un cas de syndrome polyalgies-myalgies :
      – Presse Med 2000;29:1563.
    3. RASH (CERTAIN RARE)
    4. DYSGUEUSIE (CERTAIN RARE)
      Agueusie :
      – Ann Intern Med 1993;119:171-172.
    5. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    6. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    7. UVEITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTE DOSE

      Régression rapide après arrêt du traitement :
      – Arch Intern Med 1994;121:510-512.
      Deux nouveaux cas chez des malades du SIDA, 25 cas rapportés :
      – Presse Med 1995;24:783.
      Revue générale (45 références), 54 cas cités, favorisé par l’association avec la clarithromycine et/ou le miconazole qui inhibent le métabolisme de la rifabutine :
      – Ann Pharmacother 1995;29:1149-1155.
      Sept cas, après 2 semaines à 9 mois de traitement, chez des malades du SIDA :
      – Infection 1996;24:34-36.
      Un cas d’uvéïte bilatérale antérieure récidivante chez un patient HIV positif traité pour une infection à mycobacterium avium :
      – Scand J Infect Dis 1996;28:325-326.
      Autre référence :
      – N Engl J Med 1994;330:1315-1316.

    8. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    9. THROMBOPENIE (CERTAIN RARE)
    10. ANEMIE (CERTAIN RARE)
    11. NEUTROPENIE (CERTAIN RARE)
      Six cas décrits chez des volontaires sains, associés à des myalgies et à de la fièvre :
      – Lancet 1996;348:685.
    12. FIEVRE (CERTAIN RARE)
    13. COLORATION DES LARMES (CERTAIN FREQUENT)
    14. COLORATION DE L’URINE (CERTAIN FREQUENT)
      Coloration orangée
    15. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (A CONFIRMER )
      – Lancet 1994;343:417.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Rat, lapin.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. ENFANT
      Information manquante.
    4. INSUFFISANCE RENALE
      Réduire la posologie.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX RIFAMYCINES
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale.
    * Dans le traitement préventif des infections à mycobactéries atypiques :
    ADULTES : Trois cents milligrammes par jour en une prise.
    * Dans le traitement de la tuberculose multi-résistante :
    ADULTES : quatre cent cinquante à
    six cents milligrammes par jour.
    .
    Non préconisée chez l’enfant.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    35
    à 40
    heure(s)

    – 2 –
    REPARTITION
    91
    à 94
    %

    Absorption
    Résorbée par le tractus gastro-intestinal.
    Pic plasmatique 2 à 4 heures après une prise orale.
    Biodisponibilité par voie orale voisine de 20 % avec une importante variabilité inter-individuelle.
    La prise d’aliments ralentit mais ne diminue pas la
    résorption.

    Répartition
    Bonne diffusion tissulaire.
    Concentrations pulmonaires 5 à 10 fois supérieures aux concentrations plasmatiques.
    Liaison aux proteines plasmatiques : 91 à 94 %, réduite à 70 % en cas d’infection par VIH.
    Ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique.

    Demi-Vie
    35 à 40 heures.
    Importante variabilité inter-individuelle.
    La demi-vie est augmentée en cas d’insuffisance rénale mais ne varie pas de façon significative en cas d’insuffisance hépatique et chez les sujets âgés.

    Métabolisme
    Fortement métabolisé notamment par déacétylation. Formation de nombreux métabolites dont certains conservent une activité antimycobactérienne.
    Existence d’un phénomène d’auto-induction métabolique.

    Elimination
    (VOIE RENALE)
    Eliminée principalement par les urines sous forme métabolisé.
    Seulement 5 à 10 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée.

    Bibliographie

    – N Engl J Med 1993;329:828-833. *
    – Drugs 1994;47:983-1009.
    – Ann Pharmacother 1994;28:1250-1254.(REVUE GENERALE)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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