REVIPARINE SODIQUE
REVIPARINE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 6/1/1995
Dernière mise à jour : 11/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
sel sodique d’une héparine de basse masse moléculaire obtenue par dépolymérisation au moyen d’acide nitreux d’héparine de muqueuse intestinale de porc, la masse moléculaire relative moyenne est de 3150 à 5150Ensemble des dénominations
BAN : REVIPARIN SODIUM
DCIR : REVIPARINE SODIQUE
autre dénomination : REVIPARIN SODIUM
bordereau : 2987
code expérimentation : LU-47 311
dci : réviparine sodique
rINN : REVIPARIN SODIUM
sel ou dérivé : DALTEPARINE SODIQUE
sel ou dérivé : ENOXAPARINE SODIQUE
sel ou dérivé : NADROPARINE CALCIQUE
sel ou dérivé : TINZAPARINE SODIQUEClasses Chimiques
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 07/12/94
- ANTITHROMBOTIQUE (principale certaine)
- ANTICOAGULANT (secondaire certaine)
A fortes doses.
Mécanismes d’action
- principal
Fraction d’héparine de poids moléculaire moyen voisin de 3900 daltons possédant une activité antifacteur X activé élevée (105-155 UI/mg) et une faible activité antithrombinique (25-55 UI/mg). Cette dissociation d’effet lui permet d’exercer une activité antithrombotique à des doses ne possédant qu’une faible activité anticoagulante, réduisant ainsi le risque hémorragique.
- ANTITHROMBOTIQUE (principal)
- ANTICOAGULANT (accessoire)
A dose plus élevée.
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE(PREVENTION) (principale)
En chirurgie générale et orthopédique. - THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE(TRAITEMENT) (à confirmer)
Plus efficace que l’héparine non fractionnée :
– N Engl J Med 2001;344:626-631. - CIRCULATION EXTRACORPORELLE(ADJUVANT) (principale)
- HEMATOME AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
- REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Générale ou au point d’injection. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Numération plaquettaire à surveiller au début du traitement.
Autres références :
– N Engl J Med 1995;332:1330-1335.
– N Engl J Med 1995;332:1374-1376. - HEMORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSE - KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Nécessiterait de surveiller la kaliémie, en particulier lors de traitement de plus de 7 jours:
– Current Prob in Pharmacovigilance 1999;25:6.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat, le lapin. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- TROUBLE DE L’HEMOSTASE
Déficit en facteur de coagulation. - ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
- HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE
- PERICARDITE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- THROMBOPENIE
Antécédent de thrombopénie sous héparine.
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
Ainsi qu’aux sels et dérivés de l’héparine. - HEMORRAGIE
Manifestations ou tendances hémorragiques. - ENDOCARDITE BACTERIENNE
- ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL HEMORRAGIQUE
- ULCERE GASTRODUODENAL
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie sous-cutanée :
– Adulte : quatre mille deux cents unités anti-Xa en une injection par jour le soir pendant 7 à 10 jours.
En chirurgie orthopédique, la première injection sera pratiquée 12 heures avant l’intervention.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
3.50
à 4
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
L’activité anti-Xa maximale est obtenue 3 heures après une injection sous-cutanée. La biodisponibilité par voie SC est de 95 %.
Demi-Vie
La demi-vie de l’activité anti-XA est de l’ordre de 3,5 à 4 heures. Elle est légèrement allongée en cas d’insuffisance rénale sévère ainsi que chez les sujets âgés (cette augmentation ne nécessite toutefois pas d’adaptation de la posologie).
Métabolisme
Métabolisé au niveau hépatique par désulfatation et dépolymérisation.
Elimination
*Voie rénale : faible élimination par voie urinaire sous forme peu ou pas dégradée.
Bibliographie
– Brochure produit CLIVARINE 1994, Laboratoires KNOLL FRANCE (CREATION)
– Drugs 1997;53:736-751.
– N Engl J Med 1997;337:688-698.
– Pharmacotherapy 1999;9:1395-1605.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr